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#Episode 15 – COMMENT VENDRE AVEC FACEBOOK LIVE ? Interview d’Annelise

Thierry : Salut à tous ! Bienvenue sur l’épisode numéro 15 de l’entrepreneur lifestyle. Aujourd’hui, j’invite Annelise qui est une bloggeuse canadienne, précisément du Québec, qui est bloggeuse depuis une dizaine d’années et qui a acquis son indépendance dernièrement, enfin récemment. Qui a commencé comme tout le monde avec le blog classique et la création de contenus et qui ensuite a vite trouvé d’autres solutions en tant qu’infopreneuse et surtout maintenant en coach avec une technique spécifique de vente avec Facebook live où elle vend de façon assez intense. Donc tous les jours, elle fait des lives et elle propose ses formations en direct. C’est vraiment intéressant. Technique que j’avais déjà entendue, mais que je n’utilise pas et que donc je ne faisais pas attention.

 

Donc, elle va nous développer tout cela et nous dire comment vous, vous pouvez faire pareil, avec votre business, donc, vendre un peu à l’ancienne : mélange de nouvelles technologies. Et dans ces technologies, on vous voit en face à face. Et côté donc très humain, comme elle l’est. En plus, elle ne savait pas qu’elle était la première invitée féminine parce que j’en invitais beaucoup. Mais beaucoup ont refusé ou n’ont pas répondu.

Donc, je suis content qu’elle ait répondu. Elle est vraiment très sympathique. Elle donne beaucoup d’informations. Donc, voilà ! N’hésitez pas à la suivre partout et je mettrai tous les liens après le podcast dans la retranscription.

N’hésitez pas, donc, surtout à commenter et à partager ce podcast. Je l’ai répété comme j’ai dit dans le podcast, la gent féminine, est bienvenue sur ce podcast. Nous ici, il n’y a pas donc, de séparations hommes, femmes, rouges, verts. Tout le monde on est le bienvenu quand on est entrepreneur, investisseur et qu’on veut donc sortir de la rat race. On est le bienvenu. Donc, je vous dis : à tout de suite avec Annelise.

Salut Annelise, comment tu vas ?

Annelise : Ça va bien. Merci et toi ?

Thierry : Oui. Très bien merci. Il est un peu plus tard chez nous. On a 6 heures de différences, c’est cela ?

Annelise : Oui. Moi, ça va, c’est le début de l’après-midi.

Thierry : Oui. Nous, on va bientôt aller dormir. Donc, aujourd’hui, tu vas nous parler de comment utiliser les challenges pour vendre des produits sur Facebook. Sujet très intéressant puisque je n’en ai pas parlé souvent, en podcast. Et puis, moi, j’avoue que je n’y connais pas trop. Donc, merci ! Pour ceux qui ne connaissent pas donc, en France et ailleurs, parce qu’on nous écoute un peu partout, présentes-toi et puis, ensuite, tu vas nous parler un peu des challenges.

Annelise : Alors, moi, je m’appelle Annelise du site blogtrepreneure.com. L’entrepreneure avec un « e » puisque je m’adresse principalement, aux femmes. Et aujourd’hui, je fais de l’explication, pour vous, Messieurs.

Thierry : Merci, je précise que moi, j’ai tenté d’inviter beaucoup de femmes et c’est la seule qui ait répondu. Je suis content parce que je ne te l’ai pas dit, mais tu es la première dans l’émission. J’en ai contacté plusieurs et soit on m’a baladé un petit peu, soit on ne m’a pas répondu. Et moi, je suis quelqu’un d’ouvert. Donc, il n’y a pas de femme et d’homme, vert, jaune. J’invite tout le monde.

Et donc, j’aime la parité même si je suis très loin de la parité de son émission. Donc, je vais me rattraper. Donc, celles qui écoutent, n’hésitez pas à venir. Je vous invite avec grand plaisir. Donc, merci à toi, tu es la première. Voilà.

Annelise : Je suis honorée.

Thierry : Donc, je te laisse finir la présentation. Excuse-moi.

Annelise : Donc, en fait, c’est cela, j’aide les femmes entrepreneures à développer leurs entreprises sur le web grâce aux réseaux sociaux et au blogging et tout particulièrement, grâce au challengegrâce au challenge. En fait, mon message, c’est faire en sorte d’être présent en ligne. Oui. Mais on veut avoir une présence en ligne qui soit efficace et rentable parce que très souvent, on se fatigue à écrire des tas d’article de blog, à faire des podcasts, à poster sur Instagram, sur Facebook, Pinterest. Enfin, on essaye d’être partout. Et les résultats derrière, cela coince un petit peu, par moments. Alors, mon but, c’est essayer de re-focusser tout cela, de se reconcentrer, de voir qu’est-ce qui marche, comment est-ce qu’on peut l’améliorer pour avoir en plus des résultats, histoire de rester saine d’esprit et zen.

Thierry : Là, je sens la bloggeuse parce que moi, je suis bloggeur. Donc, il y a un moment, comme moi, trop posté quand on ne sait pas comment on fait trop de marketing. Et à un moment, on se dit qu’on fait beaucoup de contenus et on n’a pas de retour qu’on met. Donc, là, enfin, toi tu me fais comprendre que grâce au challenge, tu vends mieux.

Annelise : Oui, c’est une certitude. En fait, je dirais que le blogging, c’était une stratégie de longs termes, en réalité. Puisque le temps déjà que le référencement naturel se fasse, cela prend souvent plusieurs mois. Donc, on peut écrire des super-trucs, mais avant que cela commence à sortir sur les moteurs de recherches, que les gens le voient, puis que cela met du temps, du coup, avant qu’il ne se passe des ventes grâce à ces articles, il ne faut pas être pressé.

Thierry : D’accord.

Annelise : Alors que les challenges, ce sont vraiment une stratégie d’immédiateté, quasiment. En fait, j’organise les challengesles challenges, une semaine sur Facebook où je vais être en live tous jours, pendant une semaine, tout pile. Et à la fin de la semaine, je vends. Donc, c’est-à-dire que j’ai mon idée, je sais de quoi je veux parler et à la fin de la semaine, je sais si cela va marcher ou pas. Alors que l’article de blog, c’est un peu moins évident de mesurer, quoi.

Thierry : Là, si je comprends bien, tu fais le live. Là, tu parles bien d’une technique plutôt, donc, qui reste, comme le blogging, qui est gratuit. Donc, tu fais du contenu, tu crées de l’animation.

Annelise : Oui. Exactement.

Thierry : Comment tu fais la publication de challenge, tu le fais dans un groupe, tu le fais comment ?

Annelise : C’est cela. En fait, pour l’occasion, je crée un groupe Facebook privé où les gens arrivent. Enfin, ils vont sur mon site web, ils s’inscrivent. Et ils vont recevoir un e-mail, dans lequel je leur donne, du coup, le lien où va se passer l’évènement. Donc, c’est comme cela qu’ils arrivent ici et rejoindre le groupe. Mais j’ai aussi leurs adresses e-mail, bien évidemment. Et donc, chaque jour, je fais le live. Donc, soit elles reçoivent ces modifications sur Facebook, soit il y a l’activité donc, ils le voient. En parallèle de toute façon, j’envoie toujours la vidéo replay par e-mail, au cas où.

Thierry : D’accord. Donc, toi tu m’as dit que tu fais cela sur une semaine, c’est cela ?

Annelise : Oui.

Thierry : Ce qui est sûr, donc il va te paraître bizarre parce que moi, je suis très curieux. Et là, je sors d’il y a un mois du salon de l’affiliation de Las Vegas. Je n’avais rarement, même quasiment, jamais entendu parler de cette stratégie. Tu l’as eu où, comment ?

Annelise : Ah oui ?

Thierry : Je connais le challenge pour récupérer des mails à la base plutôt. Mais l’histoire de faire des vidéos et de faire le challenge pour de la vente, tu vends quel type de produits, c’est quoi la stratégie précisément ?

Annelise : Alors, je vais reprendre plusieurs points parce qu’il y avait plein de choses à dire là-dessus. D’où m’est venue l’idée ? Déjà, je dirai, c’est assez classique en marketing, les vidéos-séries, les séries de vidéo sur X nombres de jours. Je dirai qu’en fait, j’ai utilisé cela. Les liens, ils sont soit, un petit peu plus interactifs puisque c’est du live, en fait. Et puis en tant que tel, il suffit de regarder un petit peu ce qui se passe aux États-Unis pour voir que ce n’est pas moi qui a inventé la technique des challenges. J’ai moi-même, participé à des challenges. C’est plutôt cool.

Et à vrai dire, dans le blogging aussi, on est quand même familiers de ces idées de challenges. Souvent, cela va être une thématique pendant un mois. Et puis, tout le monde doit écrire dessus. Et puis, chaque jour, la personne qui a initié le challenge va faire le lien de tous les articles qui parlent de cela avec quelques nombres d’articles. En fait, le concept, en tant que tel n’a rien de révolutionnaire.

Thierry : Oui, mais j’avais déjà entendu. Mais pour moi, ce n’était pas que c’est depuis cela. En tous cas, je dirai on parlait d’Instagram, de Pinterest, de YouTube. Là, quand tu m’en parles, pour moi, c’est le truc qu’il faut faire demain.

Quelle est la différence que toi, tu as apportée. Combien, si on peut parler de chiffres, cela t’apporte. Parce que cela me paraît, j’avais déjà entendu, mais pas comme tu en parles. Et toi, j’ai l’impression que ta stratégie, c’est 80% de cela.

Annelise : Ah oui. Non, mais complètement. Mais c’est même, je pense, 95%.

Thierry : D’accord.

Annelise : Alors attends, du coup, j’ai perdu le fil du tout début de ta question. Est-ce que tu peux me le redire s’il te plaît ?

Thierry : La question si je m’en rappelle. Non, c’est en fin de compte, comment donc toi, c’est 100%.

Annelise : Ah oui : qu’est-ce que j’y apporte, je crois que c’était cela.

Thierry : Comment tu apportes ? Comment tu fais ta vente ? Parce qu’au bout du compte, quoi qu’on fasse, c’est pour vendre.

Annelise : Oui.

Thierry : Donc, il ne faut pas se mentir. Même quand on blogue, c’est pour vendre.

Annelise : Bien sûr. Bien sûr.

Thierry : On est indépendant. Comment tu vends ? Est-ce que tu penses que c’est rentable, sinon tu arrêterais. Donc, quelle est la stratégie, derrière, qu’est-ce que tu vends ? Donc, toi, ce que tu vends derrière, si je le crois, c’est ton coaching, c’est cela ?

Annelise : Oui en fait, du coaching et de la formation. Enfin, justement, qu’est-ce qui change par rapport à l’utilisation d’Instagram ou autre. Je pense que c’est l’utilisation de la vidéo, déjà. Parce que la vidéo permet de mettre un visage, de voir des expressions dans la personne. Et on connecte beaucoup plus facilement avec de la vidéo.

Et le fait que ce soit en live fait qu’on ne peut pas tricher en fait. On est obligés d’être soi. On voit les questions, on répond aux questions et il y a quand même une espèce vraiment de liens très proches qui se connectent, qui se créent avec les gens parce qu’on répond à leurs questions. Et du coup, ils ont le sentiment. Et c’est vrai qu’ils ont une vraie importance dans le déroulement de la vidéo parce qu’il y a de l’interactivité. Je pose des questions, ils me répondent. Je réagis, etc. Et je pense que cela, cela apporte une dimension humaine en fait, qui fait toute la différence.

Thierry : Oui. C’est ce que tu veux dire, en fait. C’est très humain. Et cela se rapproche un peu des webinaires.

Annelise : La confiance aussi.

Thierry : Cela se rapproche un peu des webinaires en fin de compte.

Annelise : Sauf qu’un webinaire, souvent, cela dure, allez, une heure, une heure et demie, max. Une fois et c’est fini.

Thierry : Oui.

Annelise : Alors que là, tous les jours, pendant 7 jours, je suis là entre une demi-heure et 40 minutes.

Thierry : Ah oui, tu es une show-woman, quoi.

Annelise : Exactement.

Thierry : Donc, c’est toujours en fin de compte, sur 7 jours, c’est cela ? Des fois, tu peux faire moins en 2 ou 3 jours. Ou c’est toujours sur 7 jours.

Annelise : Je fais toujours sur 7 jours. En fait, il y a 5 jours vraiment de contenu où j’explique des choses, etc. Et puis, le 5ème, je présente mon offre. Et puis, le week-end, c’est du : question-réponse, en fait. Parce que je laisse le temps aussi, aux gens de rattraper, peut-être des vidéos qu’ils n’ont pas vu dans la semaine et puis de réagir, s’ils ont des questions, etc.

Thierry : Et tu as besoin de combien de personnes pour ce type de challenge pour que ce soit rentable ? Et est-ce qu’on fait 10 voire 100 personnes ?

Annelise : Il n’y a pas de règles, mais je dirais qu’il faut au moins 100 personnes, minimum.

Thierry : 100 personnes ? D’accord.

Annelise : Puisque tu sais en webmarketing, on considère qu’il y a 2 à 3 % des gens qui achètent.

Thierry : D’accord.

Annelise : Donc, si on veut avoir des ventes, il faut au moins avoir 100 personnes.

Thierry : Là, tu as répondu à une question que j’aurais pu te poser. Donc, c’est une conversion classique. C’est toujours 2, 3%, ce n’est pas plus ?

Annelise : Cela dépend de ce que tu vends parce qu’alors, du coup, tu me posais la question de cela, de qu’est-ce que je vendais exactement. En fait, j’ai 2 gros challenges.

J’ai un challenge sur comment créer le parfait produit d’appel. Donc, comment tu crées un cadeau gratuit 00:09:54 un prospect en fait. Et à la fin de ce challenge-là, je vends un coaching de groupe pour apprendre à créer son propre challenge en fait.

Thierry : D’accord.

Annelise : Et dedans, en delà de cela, comme en bonus, j’ai 2 formations. Il y a une formation sur les Facebook live et une formation sur les groupes Facebook. Parce que c’est quand même assez complémentaire. Donc, cela, c’est mon premier truc. Donc, là, pour le coup, oui, je vais avoir un taux de conversion standard, de 2 à 3% puisque c’est un coaching de groupe que je vendais à 1 000 euros.

Le prix va augmenter d’ailleurs, mais bon, voilà, c’est normal. Pour un prix aussi important, je pense que quand les personnes me découvrent, pour la première fois au travers de cette semaine de challenges, c’est sûr que le déclic de : « Oui, je vais acheter ! », c’est normal qu’il ne soit pas aussi évident quand même, mais il y en a qui achètent puisqu’il y a d’autres personnes, déjà qui achètent.

Et ensuite, j’ai un autre gros challenge qui est comment construire une présence en ligne efficace et rentable. Et d’ailleurs, si cela vous intéresse : dessus, je refais une nouvelle édition le 25 février. Donc, cela arrive bientôt.

Thierry : Sinon, on mettra le lien dans le podcast après cela.

Annelise : Voilà. Exactement. Vous allez sur le blogtrepreneure.com. De toute façon, c’est sûr que ce sera écrit en gros, partout. Ces challenges-là en fait, j’explique comment en gros sur quoi il faut se concentrer plutôt en ligne pour que cela nous ramène des clients en gros.

Thierry : D’accord.

Annelise : Et là, je vais vendre après, à la fin… Et là, pour le coup, mon taux de conversion, il est de 8%.

Thierry : D’accord.

Annelise : Parce que le prix d’entrée… est de 47 euros. Donc, c’est plus facile de craquer sur 47 euros que sur 1000, quand même.

Thierry : C’est normal. C’est normal, c’est normal. Et donc, là, tu as dit : tu as 2 types de challenges. Tu en fais combien par mois ? Parce comme tu dis 7 jours, c’est un peu éreintant, on va dire.

Annelise : Oui.

Thierry : Tu fais un toutes les semaines quand même. Cela fait beaucoup.

Annelise : Ah non, je ne fais pas cela toutes les semaines. .

Thierry : Ou tu as une semaine de pause ? Et donc, tu en fais combien par mois ?

Annelise : Parce qu’effectivement, je confirme, c’est super, c’est une expérience extraordinaire. On a une espèce d’adrénaline et tout. Il y a une vraie énergie, mais à la fin, t’es juste KO. Donc, je fais cela plutôt tous les 2, 3 mois en fait.

Thierry : D’accord. OK. Ah oui, plus humain. Après, tu peux le faire, mais c’est énorme, quoi ?

Annelise : Oui. Non, c’est trop.

Thierry : Là, tu disais donc, c’est un challenge avec un produit à 1 000 euros et il y a un autre à 47 euros.

Annelise : Oui.

Thierry : D’accord. Oui. Donc, c’est plutôt intéressant. Et donc, depuis combien de temps tu fais cela parce que je sais que bon, moi, je t’ai connu par rapport à Pinterest.

Annelise : Oui.

Thierry : Donc, depuis combien de temps, tu es sur le challenge ?

Annelise : Je suis sur le challenge depuis le mois de mai 2018.

Thierry : Ah quand même. Et donc, tu penses que tu peux durer comme cela. À chaque fois donc, sur les 100 personnes, tu as toujours une nouvelle clientèle ?

Annelise : Oui.

Thierry : D’accord.

Annelise : Tout à fait. C’est vraiment comme cela moi, que je vais chercher mes clients à 100%, non pas de 100, on va dire 90% parce qu’après, ce qui se passe, c’est que j’ai trop de mes clientes qui sont satisfaites qui donc me réfèrent à d’autres personnes et elles viennent, naturellement.

Thierry : Oui. Oui, donc, c’est l’effet boule de neige. Donc, d’accord.

Annelise : Oui.

Thierry : Et donc, cela tu penses… Oui, j’allais dire est-ce que tu peux le transférer aux hommes. Oui, je pense que oui, il n’y a pas de raisons ?

Annelise : Oui, bien sûr. Ce sera en fait, disons, moi, dans ma communication, je parle toujours aux femmes et dans mes articles de blog, tout est écrit aux féminins, etc. Donc, du moment que vous ne vous sentez pas trop offensé, en fait que ce soit écrit aux féminins, il n’y a pas de problèmes.

Et puis dans un groupe, pour le coup, le coaching de groupe, ce sont des petits groupes. À chaque fois, je prends 5 allez, 6 personnes, max. Parce qu’on va vraiment travailler sur le challenge de chaque personne dans le groupe. Donc, c’est ce qui fait que cela a une taille réduite parce que sinon, ce n’est pas possible de parler avec tout le monde. Mais en fait, donc, s’il y en a un dans le groupe, je ne parlerai pas comme avec les femmes, je parlerai comme à un homme. Rassure-toi. .

Thierry : D’accord. Au moins, là, ils sont rassurés. Comment tu conseilles alors que tu conseillerais pour une personne qui veut tenter dans ce Facebook, le challenge ? Comment il pourrait procéder ?

Annelise : Eh ben, je pense que le plus important, c’est de bien réfléchir à la structure enfin, du contenu qu’on va aborder. Au fait, c’est quoi ton plan de formation. Parce que quand même, c’est un petit peu cela, finalement. Parce qu’en réalité, là de prime abord, cela a l’air assez simple. Chaque jour, je fais une vidéo, j’écris des choses puis à la fin, je le vends. Mais en réalité, c’est un petit peu plus complexe que cela parce qu’il y a une façon d’amener à la vente. C’est un peu comme dans les articles de blog.

Thierry : En fin de compte, ce n’est pas du live ? C’est vraiment ta structure et tout.

Annelise : Oui. Tout à fait.

Thierry : D’accord.

Annelise : Donc de bien réfléchir en fait, à quels sont les sujets qu’on va aborder pour que cela fasse sens ensuite pour arriver à vendre son produit. C’est cela le plus important, je pense.

Thierry : Et donc sur les 7 jours, est-ce que tu as une perte alors que le premier jour, tu as 100 personnes puis le lendemain, tu en as un peu moins. Cela descend tout doucement ?

Annelise : Alors en termes de nombre de personnes dans le groupe, non. Cela ne descend pas. Ou peut-être, il va y avoir une ou deux personnes. Mais vraiment, je n’y ferai même pas attention parce qu’à l’inverse, il y a des gens qui continuent de s’inscrire dans la semaine même quand on a commencé.

Après, c’est plutôt en termes d’engagement dans le groupe. Effectivement, le mercredi, cela va commencer à descendre. Le samedi, c’est le jour le plus mort parce que c’est le week-end. Mais par contre, le dimanche soir, cela va commencer à remonter parce que c’est la fin de la semaine. Les gens vont dire : « ah oui, c’est vrai, il y avait cela. » Puis, ils vont aller rattraper le retard, etc.

Thierry : Donc, si j’ai bien compris, tu fais du mercredi au dimanche, alors ?

Annelise : Non. Moi, je suis en live tous les jours, du lundi au dimanche. C’est l’engagement des membres d’un groupe qui va diminuer parce qu’ils sont moins présents. C’est normal.

Thierry : Donc dans ces 7 jours, tu fais environ, 30 – 40 minutes de live. Est-ce que tu te prépares ou tu t’entraînes ? Est-ce qu’au début, maintenant cela fait un an que tu le fais, c’est donc facile, donc au début, tu as trébuché, tu as bégayé, c’était un peu difficile ?

Annelise : Alors, je ne pense pas parce que je suis quand même habituée à l’exercice des Facebook live. Je fais beaucoup de vidéos en fait. Donc, je suis assez à l’aise. Après, je pense aussi que c’est important de ne pas trop se prendre la tête. Parce que je pense que c’est surtout cela en fait qui bloquerait la majorité des gens. Moi, je ne me suis pas entraînée et tout parce que je suis à l’aise devant la caméra et je suis à l’aise avec le fait : de parfois, je vais parler trop vie ; des fois, je vais manger mes mots ; parfois, je donne des expressions québécoises que les Français ne comprennent pas. Ce n’est pas grave, c’est comme cela.

Thierry : Ah comme rendu.

Annelise : Exactement, on n’est pas rendu. On n’est pas rendu ou des choses comme cela. Mais je sais que mon truc, je le dis tout le temps, c’est genre : est-ce que cela fait sens 00:16:33 j’ai dit cela à mon frère. Il m’a dit : mais tu ne parles pas français, toi. On dit est-ce que cela fait du sens.

Bon, bref. En fait, je suis vraiment décomplexée par rapport à cela. Justement, je pense que ces imperfections qui font que les gens nous aiment en fait parce qu’ils aiment notre personnalité et qui fait qu’on est authentiques aussi. Donc, on n’essaye pas de mentir et de camoufler qui on est, etc. Donc à partir du moment où tu étais d’accord avec le fait d’être stressée, c’est normal d’être stressée. Même moi qui ai l’habitude de le faire, avant d’appuyer ce bouton démarrer, je suis toujours un petit peu stressée, tout particulièrement, le jour où je vais vendre.

Mais c’est normal. Franchement, il ne faut pas avoir peur de cela. Parce que franchement, la vérité, c’est que les gens en face, je trouve en tous cas, dans mon audience, les gens sont vraiment bienveillants. Je n’ai jamais eu de remarques négatives par rapport à cela. Au contraire, les gens, en fait, ils sont tellement contents qu’on soit là pour leur apprendre des choses. Même si des fois, cela m’est déjà arrivé, problème technique, le truc qui bug, le micro, on ne l’entend pas ou je ne sais pas quoi. Les gens, ils restent parce qu’ils veulent t’entendre. Donc, il ne faut pas trop se focusser là-dessus. Encore une expression bizarre. Il ne faut pas trop rester concentré.

Thierry : On comprend.

Annelise : Il ne faut pas trop se concentrer là-dessus ou même se dire : « ah non, chez moi, derrière, ce n’est pas beau. Moi, je fais tout le temps mes lives dans mon salon, on voit mon canapé derrière moi, etc. ». En fait, les gens s’en fichent.

Thierry : En fin de compte, tu es habituée. Puisque comme tu as ta chaîne YouTube, tu es habituée aux vidéos. Puisque même moi, j’ai commencé sérieusement, il y a 8 mois et j’en fais maintenant trois fois par semaine. Puis, c’est ce que je dis dans une vidéo, que je sois habillé au ras ou pas, je préfère faire que de trop réfléchir parce qu’après, je ne vais rien faire. Donc, voilà.

Annelise : Exactement, tout à fait.

Thierry : Question parce que tout le monde dit que c’est la mort de Facebook. Tout le monde dit qu’Instagram, ce n’est pas faux parce que les prix, là je ne parle plutôt du payant, ceux qui font du payant, les prix ont augmenté. Donc Facebook, les gens vraiment sur Facebook, ils sont plus Instagram. Heureusement que Facebook a acheté Instagram. Comment toi, tu relis un peu tous les réseaux parce que comme tu es sur YouTube et Pinterest, tu fais vraiment à part Facebook ou tu arrives à relier Facebook à YouTube et à mettre tout un écosystème autour de cela ?

Annelise : Alors cela, c’est une bonne question. Alors le premier point, sur le fait que ce soit plus cher et tout. Donc effectivement, il ne faut pas se dire qu’Instagram, c’est génial parce qu’on n’a pas ces problèmes-là, cela va arriver. C’est une certitude. Forcément, cela a été racheté par Facebook, donc c’est la direction que cela va prendre.

Après moi, personnellement, j’utilise toujours la pub Facebook pour mes challenges. Cela coûte de l’argent, mais quand je vois le retour sur investissement, c’est un sacré investissement à faire. Donc, je pense que c’est d’abord cela la question à se centrer. Il faut arrêter de se dire : ah, il faut dépenser de l’argent. Dans ce cas, ce n’est pas bien et tout. C’est une super plateforme. Il y a des millions de gens qui sont là. Je suis désolée, il y a de l’argent à faire.

Thierry : Non, mais bien sûr. Après, il faut savoir s’en utiliser. Et toi, tu es un cas à part. Facebook t’adore parce que tu dors sur Facebook. Si tu fais 7 jours sur 7, là avec des humains en interactions, tu n’es pas le marketeur classique qui fait juste une landing page un peu pourrie avec des trucs qui ne sont pas très clairs et qu’ils renvoient. Parce que Facebook, comme tous grands groupes, ils aiment que tu restes sur leur site. Et toi, tu le fais. C’est pour cela que je parle un peu d’interaction.

Est-ce que des fois, tu renvoies un peu les clients vers ton blog ou vers YouTube pour cette connexion. Ou sinon, j’ai l’impression que tu es Youtube Addict, Facebook Addict. J’ai dit une bêtise.

Annelise : Alors en fait, cela fait une bonne transition cette deuxième partie de question qui était sur comment je connecte le tout et tout cela et où est-ce que je suis le plus. Oui, c’est sûr que Facebook, on va dire même parce que je vais rester sur Facebook et on vend du challenge. Je vais renvoyer seulement les gens vers ma page de vente puis c’est tout quoi. Pas tant que cela ailleurs. Mais en réalité, je suis un peu partout, mais je suisassez nulle part. Je m’explique.

J’aime beaucoup YouTube. Franchement, j’aime beaucoup YouTube. J’aime beaucoup mon podcast qui s’appelle : le rendez-vous des warriors. Et en fait, en réalité, je crée du contenu, mais il n’a pas de plateforme propre. C’est-à-dire que je vais faire un live sur Facebook pour mon « rendez-vous des warriors. Je vais utiliser ma vidéo que je vais mettre sur YouTube. Je vais prendre l’audio que je vais mettre sur iTunes pour le podcast. Et éventuellement, quand je suis motivée, ce qui n’arrive pas souvent, je vais écrire un article de blog qui va reprendre le même sujet.

Thierry : C’est ce que j’ai vu quand j’ai été voir ton blog aujourd’hui. Et cela me fait penser à Franck KERN me parlait de cela. Enfin, j’écoutais un de ses podcasts qui parlait de cela. Il disait que maintenant, c’est vraiment simple, les gens se plaignent. Lui qui n’était pas trop contenu, qui était plus payant, il dit : « tu commences par une vidéo Facebook et tu fais tout le tour des réseaux. » Tu fais même un petit… En fin de compte, tu fais un bout pour le mettre sur Instagram. Ce qui est très bien.

Mais en plus, c’est marrant, le podcast que je fais demain avec un petit confrère, Marco Bernard, on l’a déjà fait. Donc, il parle de cela en fin de compte parce que moi, je suis plutôt à séparer un peu les réseaux même si je publie les podcasts sur YouTube. Mais en général, beaucoup de marketeurs pour ne se compliquer la vie et c’est plus simple, produisent un contenu quelque part et ils l’envoient partout. Tant qu’à faire, c’est plus simple.

Annelise : Il faut juste faire quand même attention parce que chaque plateforme a ses propres codes. Donc par contre, le contenu, la façon dont tu le réinjectes, il faut que ce soit adapté à la plateforme. Enfin en tous cas, à mon sens. Quand je vais sur Facebook, je ne vais pas la remettre exactement tel quel sur YouTube. Je vais peut-être couper l’introduction, les questions-réponses sur certains moments, etc. Je vais quand même essayer un petit peu de la relisser.

D’ailleurs en 2019, je pense que je vais me remettre à faire des vidéos YouTube que pour YouTube parce que j’aime vraiment cela. Et là, j’ai laissé de côté. Parce qu’en fait, pour aller plus loin par où je suis, je ne suis vraiment pas, enfin j’allais dire, je suis un peu nulle part. Je ne produis pas vraiment de choses pour Facebook.

Si tu vas sur ma page fan, tu verras que je ne publie quasi rien là-dessus. Instagram, j’aime beaucoup faire du story parce que j’aime la vidéo en fait. Mais je ne publie pas beaucoup d’images. Je me force à le faire des fois. Enfin, je ne produis pas beaucoup parce que mon créneau vraiment et c’est ce que j’explique et que j’apprends à faire aux filles, à mes warriors du web, c’est qu’on n’a pas besoin de tout faire. Il faut juste se concentrer sur des actions qui nous rapportent.

Moi l’action qui me rapporte, cela va être de faire mon challenge. Du coup, je n’ai pas besoin de me casser la tête à produire des choses pour produire des choses parce que de toute façon, je rentre déjà dans mon investissement. J’ai déjà mes clients. Cela tourne tout seul. Donc pourquoi me casser la tête à faire plus, histoire de dire de faire plus. Non. On fait les choses vraiment qui marchent ou les choses qui te tiennent à cœur. Comme je te disais, je vais refaire des vidéos pour YouTube.

Thierry : Tu es une entrepreneure intelligente. En fin de compte, tu fais comme la loi de Pareto. Tu es 20/80. C’est Facebook live, donc il faut le faire. Ce serait stupide de ne pas le faire si cela marche. Le jour où cela ne marche plus, est-ce que tu vas peut-être shifter sur autre chose parce que tu avais Pinterest, tu avais peut-être une formation qui marchait moins, mais tu t’es dit que tant qu’à faire.

Parce qu’il y en a qui ferment des boîtes parce qu’ils sont têtus. Donc toi, tu n’es pas têtue heureusement. Tu es évoluée. Tu vas là où va l’argent et là où va aussi ce que tu aimes bien faire aussi.

Annelise : Exactement. Et en fait, tu vois, c’est un bon point que tu abordes cette formation Pinterest. Parce qu’en fait, ce n’est pas qu’elle ne marchait pas puisqu’elle marchait. Mais en fait, comme beaucoup d’entrepreneurs web, ce qui s’est passé au début quand j’ai démarré le blogtrepreneure.com, c’est que j’ai commencé à créer pleins de formations sur des sujets que j’aimais bien, que je maîtrisais et tout cela parce qu’on me posait des questions en me disant : comme cela, je vais quand même avoir un catalogue de formation puis cela va se vendre tout seul et tout cela.

Non. Voilà la vérité. Moins tu as de produits et mieux c’est. Parce que plus tu as de produits, plus cela veut dire que tu divises ton énergie sur la promotion de différentes choses, sauf que tu es tout seul et tu ne peux pas parler de 15 trucs en même temps et ton message se perd. Parce que du coup, les gens, ils ne savent plus : maintenant, c’est quoi ta spécialité ? C’est Pinterest ? C’est SQUARESPACE ? C’est Facebook ? Je ne sais plus, tu vois.

Puis : tu m’avais parlé de Pinterest une fois, mais cela fait genre six mois que tu ne m’as pas parlé.  Alors bon, peut-être que c’est fini. Enfin, tu vois ? Alors qu’en fait, ce qui s’est passé, c’est que bon, j’avais fait comme un catalogue de plusieurs formations et j’ai quitté mon boulot pour consacrer à temps plein avec blogtrepreneure.com. Donc maintenant, c’est vraiment mon métier et je vis de cela.

Et à partir de ce moment-là, je me suis dit : « non, non, non. Je ne peux plus prendre le risque de lancer des trucs à moitié parce que je n’ai pas le temps, parce que je fais d’autres choses en même temps, j’ai d’autres choses à promouvoir et tout cela. Je vais me concentrer sur une seule chose et je ne vais faire que cela. »

Thierry : Il faut être focus comme dit Peter THIEL dans The one think. Souvent, on en parle dans le podcast qu’il faut arrêter d’aller partout. Il faut d’abord commencer à voir un business qui marche. Et quand cela marche bien, on peut aller en faire d’autres.

Annelise : Exactement. Et c’est exactement, cela. Et franchement, je n’ai jamais autant réussi que depuis que je ne me suis concentrée que sur mes challenges.

Thierry : D’accord.

Annelise : Parce qu’en fait du coup les gens, ils ont l’habitude, ils savent ce que je fais. Ils savent pourquoi je le fais. Ils voient que cela marche, etc. en fait. C’est beaucoup plus simple. Et même toi, en fait, en tant qu’entrepreneure, tu es plus à l’aise parce que tu connais mieux la réaction de l’audience, tu sais mieux quels sont les arguments pour arriver à les convaincre, enfin je n’aime pas le mot convaincre, mais les arguments pour les toucher.

Thierry : Tu maîtrises ton sujet et tu sais ce qu’ils veulent.

Annelise : Exactement. Parce que le temps passe, tu récoltes des témoignages aussi. Donc, cela, cela joue aussi. C’est important. Il vaut mieux être spécialisé sur un truc qu’essayer de faire plusieurs choses, en fait.

Thierry : Une chose qui n’est pas étonnante parce qu’une chose qui est vraie, c’est qu’au début quand on commence, on veut aller un peu partout parce qu’on ne sait pas ce qui va marcher. Souvent aussi un truc, quand on travaille en ligne, c’est quand on veut automatiser le business. On dit qu’on va automatiser, mais toi en fin de compte, tu n’es pas automatisé, tu es à fond dedans.

Annelise : Oui parce que tu vois, cela va être mon mot de 2019, je vais commencer à l’automatisation parce qu’en fait, la plupart des gens veulent mettre en place des entonnoirs de vente tout de suite. Parce que c’est ce que disent les marketeurs : il faut mettre en place des entonnoirs de vente puis tu vas faire des revenus passifs. Puis, cela va se passer tout seul et tout. Honnêtement, pour moi, tout cela, quand tu démarres, je suis désolé, je n’ai pas envie de jurer, mais c’est n’importe quoi. Vraiment, c’est mon point de vue.

Thierry : J’ai vu il y a deux mois que tu as fait une vidéo dessus, je me suis dit : « mais qu’est-ce qu’elle raconte ? » À t’écouter, j’ai vu que tu étais fâchée contre les tunnels de vente.

Annelise : Ah oui. Non, mais moi, je n’y crois pas une seconde parce que quand tu démarres, tu ne sais pas qu’est-ce qui marche en fait.

Thierry : Non, mais il faut tester. Logiquement en tant que marketeur, tu dois tester. Mais, je pense que tu es comme moi, tu n’aimes pas faire ce qu’on appelle l’AB testing et faire plein de test par le temps et par l’argent puisque souvent, si tu fais trop de tests et que cela ne marche pas, normalement, tu te décourages.

Annelise : Mais déjà, il y a cela. Mais surtout, admettons même que tu mettes en place ton entonnoir de vente. Le problème, c’est qu’il faut être en capacité d’analyser à quel endroit est-ce que cela coince et je suis désolée si tu n’y connais rien parce que tu démarres et que tu ne sais pas où est-ce que cela coince en fait.

Thierry : Il faut dépenser, il faut prendre des logiciels assez chers. Et en plus, il faut minimum, quand on dit 1000 clics par jour, il faut beaucoup de trafic pour pouvoir tester et il faut avoir les logiciels qu’il faut. C’est environ des fois 30 même 100 euros, pour savoir d’où vient le truc. Et en plus, il faut savoir baliser. Des fois, tu vois mais tu ne comprends pas.

Annelise : Ah, bien sûr. En fait, ma philosophie avec cela, c’est test un lancement. Refais-le. Refais-le et tu vas avoir des feedbacks live. Tu vas avoir les c’est quoi que tu fais en live ou en direct ? Les gens, ils vont te poser des questions. Et tu vas voir s’ils ont compris ou pas qu’est-ce que tu racontais. Est-ce qu’ils y croient, ils n’y croient pas. Est-ce que cela les touche, est-ce qu’ils réagissent, etc. Et tu réadaptes au fur et à mesure.

Et une fois que tu as une recette qui marche, oui tu peux l’automatiser. Mais avant d’arriver à trouver la bonne formule, il faut quand même la tester et les prouver. Et moi, je suis désolée, je trouve que c’est plus simple de faire un lancement réel que d’aller investir des milliers d’euros pour essayer de l’automatiser dès le début.

C’est plus simple de le faire en vrai, de voir qu’est-ce qui marche. Au moins, tu as tout de suite un retour, tu as tout de suite l’argent qui rentre. Après cet argent-là, tu peux l’investir pour la suite, pour l’automatiser, tu vois.

Thierry : Moi, je pense, cela dépend après du niveau et de l’envie aussi d’automatiser et d’investir dans tout ce qui est tracking ou autre.

Annelise : Je suis désolée, quand même, c’est la majorité des entrepreneures en ligne, après peut-être pas les spécialiser webmarketing. Mais dans ce cas-là, ils s’y connaissent déjà quelque part. Mais je pense que la plupart des gens, enfin ma clientèle, ce sont des gens qui travaillent à leur compte, qui sont seuls dans leurs entreprises et qui vont vendre peut-être des formations en ligne, mais sur des sujets qui sont divers et variés.

Cela peut être de l’atelier de couture, à comment éduquer son chien. Cela peut être la vente des produits d’esthétiques, cela peut être plein de choses, tu vois. Et ces gens-là, ils n’ont pas cette connaissance pour aller aussi loin. Pourtant, c’est à eux qu’on va dire qu’on va mettre en place des entonnoirs de vente. Je suis désolée, je trouve que cela mensonger.

Thierry : Oui tu as plutôt une clientèle artisanale, on va dire, qui est un solo-preneur donc, qui n’a pas besoin automatiquement de tunnel.

Annelise : Pas forcément quand tu démarres. Vraiment, je suis désolée parce que moi, j’ai beaucoup de personnes qui travaillent dans le domaine du bien-être qui peut être : kiné, dans l’éducation des enfants, enfin tu vois vraiment des choses, un palet super-large. Et cela, c’est Madame tout le monde. Est-ce que Madame tout le monde a besoin d’un entonnoir de vente ? Peut-être pas.

Thierry : Non. Moi, je te confirme que ce n’est pas une obligation pour tout le monde. Cela dépend des business.

Annelise : Oui, cela dépend, exactement. Cela dépend des industries en fait.

Thierry : Des niveaux de formation. Donc pour le challenge, plutôt bravo. Je pense qu’on a les bonnes infos. Donc là, je vais te poser cinq questions que je pose à tous les entrepreneurs. Donc là, je vais dire entrepreneure, entrepreneuse ou entrepreneure. Donc, quel est le business dont tu rêves à part celui que tu fais actuellement ?

Annelise : Le business dont je rêve ?

Thierry : Oui que tu n’as pas encore créé. Que tu rêves, mais tu dis : « Ah, mais je ne suis pas encore prête ! » ou « Je le ferai plus tard. ». Acheter un club de foot ou un club de hockey.

Annelise : Ah les genres en-dehors de l’entreprenariat en ligne ?

Thierry : N’importe quel business. On a tous des rêves, de business. Moi, je ne dis pas que j’aimerai avoir Instagram. Mais bon, tu as des business comme cela que tu dis : je ne suis pas encore prête, c’est trop grand pour moi pour l’instant  ou je le ferai plus tard ou quand j’aurais l’associé, quand j’aurais l’argent.

Annelise : Alors, j’ai une réponse pour toi, mais c’est une sacrée question parce que tu sais, enfin, non, tu ne sais pas, mais pour le coup, vivre de mon activité en ligne, c’est déjà pour moi, un rêve devenu réalité en tant que telle parce que j’ai toujours rêvé d’être bloggeuse. Cela fait 10 ans que je blogue et c’était vraiment mon objectif. Donc, je suis contente d’y être parvenue. Je pense qu’après cela, ce que j’aimerais faire, ce serait être conférencière. J’aimerai pouvoir donner des conférences pour parler de ma vie, de mon expérience en fait et pas forcément stratégie marketing, mais juste raconter mon parcours.

Thierry : Mais c’est un chemin classique bizarrement de beaucoup de bloggeurs et de d’entrepreneurs en ligne. Donc, je pense à ceux qui écoutent le podcast, n’hésitez pas à inviter Annelise. Puis moi, je ne te l’ai pas dit, je ne pense pas que tu aies écouté le podcast les premier, j’essaye d’organiser un évènement en 2020. Donc, tu es la bienvenue si tu veux venir, discuter et parler de ton expérience.

Annelise : Eh bien avec grand plaisir parce que je trouve que…

Thierry : Non mais du tout. Tu parles bien, tu passes bien en vidéo. Donc, je pense que dans une scène et quand tu es très humaine, tu fais des live tous les jours, cela passerait. Tu pourrais avoir une salle de 30000 personnes. Ce ne serait pas un problème.

Annelise : Exactement.

Thierry : Quelle est ta meilleure expérience en tant qu’entrepreneure ou investisseuse ?

Annelise : Ma meilleure expérience. En fait, j’adore travailler en coaching de groupe avec des groupes restreints parce que je vois mes clientes dont la vie change en fait et qui me font preuve d’une telle reconnaissance. En fait, il y a tellement d’amour, je trouve dans ces relations. Et à chaque fois, je suis quand même surprise de voir que juste parce que je leur ai expliqué comment faire cela, tout d’un coup, cela a débloqué des horizons pour elles et cela me touche énormément. Cela me fait vraiment plaisirs et je pense que c’est cela pour moi qui compte le plus en fait.

Thierry : D’accord. Donc, c’est plutôt gratifiant.

Annelise : Oui. Vraiment.

Thierry : Troisième question si je la retrouve. Quel est pour toi, le meilleur levier pour devenir entrepreneure ?

Annelise : C’est faire confiance.

Thierry : C’est-à-dire ?

Annelise : Avoir confiance en soi parce que je pense qu’en fait que tout part de là et c’est le plus difficile avec le sujet d’avoir confiance. D’avoir la confiance de se dire : j’ai envie de monter une entreprise. Je vais y arriver. Je suis capable de le faire. Quoi qu’il arrive, je trouverai les moyens. OK. Cela ne se vend pas, mais ce n’est pas à cause de moi. J’ai confiance en moi. Cela ne remet pas en cause qui je suis, mais seulement, ce que je vends. Je pense que la confiance, c’est le  cœur de tout.

Thierry : Quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur et pourquoi ?

Annelise : Alors le livre que je conseillerai, ce sont des livres qui ont changé ma vie s’appelle : La Magie de Rhonda Byrne. Ce livre-là ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais peut-être que le secret parle plus parce que c’est le premier bouquin, en fait c’est un documentaire qui est derrière qui parle de la loi de l’attraction. Et ce n’est pas cela que j’ai découvert en premier, c’était la magie.

Et en fait, pourquoi ce livre a changé ma vie et pourquoi est-ce que je l’aime ? En fait, cela tourne beaucoup au concept de la gratitude et dont vous allez avoir de l’attraction. Et c’est un livre qui est très pratique. C’est-à-dire que tu as un chapitre par jour, à lire et c’est tout. Et sur un chapitre, on travaille en fait, un aspect de sa vie. Et on travaille la gratitude par rapport à cela. Et cela fait travailler sur la famille, l’argent, l’amour, l’amitié, la santé, enfin d’aspects. Je trouve que ce livre-là m’a comme reformaté l’esprit pour mieux apprécier la chance que j’avais dans ma vie. Et cela, cela me plaît beaucoup.

Thierry : D’accord. Donc, la Magie de Rhonda Byrne. C’est cela ?

Annelise : Oui.

Thierry : On va mettre dans la liste. Dernière question : quelle est la compétence que tu rêves d’avoir.

Annelise : La compétence ? J’aimerai être bonne en réseautage dans la vraie vie.

Thierry : Pourquoi ?

Annelise : Je n’aime pas du tout les trucs de réseautage. Pourtant, je suis super à l’aise pour parler avec les gens et tout. Mais le fait de genre faire la démarche, d’aller parler à quelqu’un et d’essayer de trouver un sujet de conversation, je sais faire, mais…

Thierry : Tu n’as pas envie.

Annelise : C’est cela.

Thierry : Actuellement, tu es vraiment l’entrepreneure classique à la maison. Et donc, tu ne vas pas dans les séminaires, dans ces choses-là pour apprendre, pour te former, pour discuter un peu, sortir un peu de chez toi ?

Annelise : Si un peu quand même. Enfin en tous cas, il y a un évènement auquel je vais chaque année, c’est la STARTUPFEST à Montréal. J’aime beaucoup parce que du coup, cela s’adresse aux entreprises, mais vraiment au sens large du terme. C’est que ce n’est pas vraiment lié nécessairement au webmarketing et tout. C’est entrepreneure tout court au milieu des start-ups. Et c’est super intéressant parce que je trouve que justement, cela me sort de ma bulle et cela montre d’autres pratiques, donne d’autres idées et tout. Oui, à la marge, je pourrai assister à des conférences en tant que telles et tout. Mais pas tant. Je sors de chez moi, quand même, je te rassure.

Donc, il y a pas mal d’entrepreneuses web qui sont à Montréal. Donc, du coup, tu sais, je me suis quand même fait des amis. On se voit dans la vraie vie. On va boire du café et tout. C’est cool. Mais je ne suis pas partie de structures particulières en tous cas.

Thierry : Tu vas peut-être même créer ton propre meet-up, tant qu’à faire ?

Annelise : Voilà ! Qui sait ?

Thierry : Ou sinon parce que moi, j’ai pensé puisque j’y ai pensé parce que j’ai un des invités qui l’a fait. J’ai oublié le nom, comme par hasard. C’est un groupe, c’est pour devenir un conférencier et apprendre à parler en public. TOASTMASTERS. Il y a un parcours, parait-il.

Annelise : Oui, j’en ai déjà entendu parler.

Thierry : Et tu peux t’inscrire. Donc, tu fais du réseau et en même temps, tu travailles ta voix et apprendre à parler. Ensuite, la plupart deviennent en fin de compte des speakers professionnels. Annelise : Oui. Merci.

Thierry : De rien. Annelise, merci.

Annelise : De rien.

Thierry : Encore merci d’être la première femme sur l’émission. Donc, je disais à toutes les femmes, n’hésitez pas à venir. On partage. Quand on parle de business, il n’y a pas d’homme, pas de femme, pas de couleur, pas d’âge. Ce sont les mêmes conseils. Je trouve que la façon dont tu as amené les choses, je n’aime pas dire qu’il y a un côté féminin, mais bon, il y en a quand même.

J’ai trouvé que c’était différent que de parler avec des hommes. Donc voilà, je suis bien content. Pour te revoir, on peut aller au rendez-vous des warriors, c’est cela ? Ce n’est que pour les femmes ou c’est pour tout le monde ?

Annelise : Non, c’est pour tout le monde. Encore une fois, je parle aux féminins. Mais les hommes sont les bienvenus.

Thierry : Voilà ! Ensuite blogtrepreneure.com. Ensuite annelisegakallabourdier.com. Je l’ai bien dit ?

Annelise : C’est bien cela. C’est bien cela. .com. Allez juste sur le blogtrepreneure.com pour être diriger tout seul.

Thierry : Voilà. Magnifique. Donc comme cela, il y a tout. Je te laisse le dernier mot.

Annelise : Merci beaucoup de m’avoir reçue parce que figures-toi que finalement, je réalisais toute à l’heure, peut-être que je suis ta première invitée, femme. Mais là-dessus, tu es la première personne qui m’invite dans un podcast. Donc, tu vois ?

Thierry : Voilà ! Alors, il y a une première fois à tout. Dans les deux sens, on est contents. Et puis, j’espère que d’autres personnes vont penser à t’inviter parce que moi, j’ai invité, là demain, j’ai un qui n’est pas très connu, qui est un grand podcasteur. Mercredi, j’ai un autre québécois puis un autre qui arrive. Moi, je me suis dit : « je ne reste pas en France, j’y vais partout. »

Annelise : Oui, c’est cela. Tu es international et tout. .

Thierry : Même hier, j’ai fait une vidéo. Aujourd’hui, sur YouTube, indiquant que voilà, le podcast francophone, il faut le développer puisque moi, j’écoute souvent les Tim FERRIS, les Neil PATEL, enfin tous les Anglo-saxons. Mais bon, j’aimerais bien écouter les français. Donc, il faut qu’on développe aussi notre marché à nous. On a un grand marché.

Annelise : Il y en a plein.

Thierry : Et il y a plein de gens en plus qui veulent des renseignements, qui ne parlent pas anglais, malheureusement. Donc, il faut les partager. Et le podcast pour moi, c’est le meilleur moyen. Voilà.

Annelise : Franchement, je suis d’accord avec toi. Moi aussi, je consomme énormément de podcasts anglophones en fait.

Thierry : Parce qu’on n’a pas le choix.

Annelise : C’est cela. C’est ce qui m’a donné justement l’envie de créer le mien, d’ailleurs. Parce que je trouve que c’est génial comme format. Tu écoutes cela le matin, quand tu prends ta douche, quand tu te maquilles, quand tu es dans les transports, quand tu cuisines et tout cela. Je trouve que cela apporte une souplesse qui est juste géniale. Puis, le fait d’entendre de la voix, cela crée un peu comme une relation d’intimité, je ne sais pas. Je trouve cela sympa. Moi, j’aime beaucoup ce format. Je pense que cela commence à se développer quand même, doucement, mais sûrement là, au niveau francophone. En tous cas, on est des pionniers, c’est cela qui est bien. .

Thierry : Voilà. C’est bien. Merci à tous. N’hésitez pas à vous abonner au podcast, sur iTunes, Stitcher. Donc, moi je vous dis à bientôt pour le prochain épisode. Tchao, tchao.

Annelise : Bye.

Thierry : Fin de l’épisode numéro 15 de l’entrepreneur lifestyle. J’espère que vous avez aimé l’entretien que j’ai eu avec Annelise avec toutes les bonnes informations qu’elle nous a données pour faire du business et vendre des produits chers puisqu’elle a un produit à 1000 euros et un autre à 47. On comprend la logique de le vendre de ce moyen-là. C’est peut-être le plus facile de vendre des produits chers, mais de très bonne qualité bien sûr, comme cela. N’hésitez pas à suivre Annelise sur YouTube, sur Facebook. Je mets tous les liens dans la retranscription : blogtrepreneure.com. Après, elle a aussi un site personnel et d’autres éléments qu’on va mettre dans la description.

Merci à tous d’avoir écouté. Je vous dis à la semaine prochaine pour l’épisode logiquement avec Maxence RIGOTTIER. Tchao-tchao !