Aujourd’hui pour le deuxième épisode du podcast l’Entrepreneur Lifestyle j’interview Le love coach Alexandre Cormont. Il va nous parler de l’évolution de son business grâce à YouTube et aussi au développement de ses chaînes à l’étranger.
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Thierry : Salut à tous ! Bienvenue dans mon Podcast ! Épisode numéro 2, donc de l’entrepreneur lifestyle. Aujourd’hui, comme j’ai dit dans le premier épisode. J’avais un invité donc qui est vraiment costaud. Donc, Alexandre Cormont que vous devez connaître dans ce qu’on appelle le Love coach qui est bloggeur, entrepreneur, bloggeur depuis un certain nombre d’années, plus de 10 ans, qui est dernièrement s’est exporté aux États-Unis. Donc, il vit Miami depuis 2 ans.
Il y développe donc son business et il va nous dire aujourd’hui « comment il a fait tout cela grâce à YouTube ». Eh oui ! YouTube ! Lui qui a commencé par le blog. Maintenant, il le dit ouvertement : « il faut à tout prix être sur YouTube ». Il a donc en France plus de 400 000 abonnés très bientôt et aux États-Unis, il a déjà une chaîne avec 100 000 abonnés en anglais. Donc, ce n’est que le début, il va nous donner plein de conseils. À tout de suite avec Alexandre Cormont.
Salut Alexandre ! Comment tu vas ?
Alexandre : Cela va très bien, merci Thierry ! Et toi ?
Thierry : Très bien ! Merci ! Enfin, je t’ai en Podcast donc je suis heureux. Je me suis dit : je t’ai souvent eu par blogging, par mail, mais là je t’ai de vive voix. Donc, je suis très content puisqu’aujourd’hui, on va parler donc de YouTube. Moi, j’ai dernièrement donc « redéveloppé » ma chaîne YouTube. Donc en étant sérieux, en faisant trois posts par semaine. Donc, tu vas me dire si c’est bien. Aujourd’hui, tu vas nous parler de comment grandir une chaîne YouTube, parce que toi, tu as une chaîne qui bientôt, je pense, va atteindre les 400 000 abonnés puisqu’elle se développe. En plus, toi, tu as une autre si je comprends bien aux États-Unis ?
Alexandre : Ouais ! En fait, j’ai ma première chaîne française, donc là, on a passé 350 000 abonnés, on approche des 400 000. On y approche assez rapidement. Je te remercie. C’est cool ! J’ai fait pas mal d’erreurs au départ. Mais là, du coup je pense qu’on a trouvé notre vitesse de croisière. Aux USA, on approche des 100 000 abonnés. Donc, j’ai une team avec des coaches.
Thierry : En anglais ?
Alexandre : En anglais, ouais ! En anglais !
Thierry : D’accord !
Alexandre : Et, je suis en train de lancer ma propre chaîne. Cela va prendre un peu plus de temps parce que mon accent, mon niveau d’anglais n’est pas tip top. Mais, j’ai bon espoir que d’ici un an ou deux, j’ai une autre chaîne aux US qui sera vraiment puissante.
Thierry : Cela va, tu es dans leur charme, on a vu qu’on a l’accent avec un petit charme, cela va faire plaisir aux femmes !
Alexandre : Je pense que cela peut faire plaisir, c’est sûr. Mais après, il faut toujours avoir un bon niveau d’anglais pour qu’on y accroche quand même à la vidéo, tu vois.
Thierry : Dans tous les cas, maintenant tu es à Miami, c’est cela non ?
Alexandre : Oui ! Je me suis installé à Miami deux ans maintenant, début 2016. J’avais vraiment l’envie de développer mon projet sur le sol américain, d’une manière générale en anglais. Donc, c’est un peu le monde entier.
Thierry : D’accord !
Alexandre : Et à Miami, c’est une ville qui se développe énormément. Un peu superficielle sur certains points, mais d’une manière générale, il y a quand même beaucoup d’entrepreneurs. Cela bouge bien. Le modèle américain me convient quand même bien, tu vois, pour être honnête.
Thierry : D’accord ! Donc, tu connais. Enfin, il y en a un qui est souvent, un grand Youtubeur, c’est Grant Cardone ?
Alexandre : Ouais ! Effectivement, il est à Miami. Il a loué un stade de baseball pour faire un event YouTube.
Thierry : Ouais, mais j’ai pensé qu’avant de t’avoir invité, je me suis dit : mais en fin de compte toi qui est là-bas, il y a certaines connexions là-bas qui ont des grosses chaînes comme moi j’ai rencontré l’année dernière Tai Lopez, non cette année au salon de l’affiliation. Et là-bas, je pense qu’il y a deux, trois personnes, tu les rencontres à coup direct, tu as déjà une connaissance du SEO, de YouTube et de tout cela. Et en plus d’avoir des connexions sur place, puisque Miami c’est vrai qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs qui se déplacent de New York, de L.A. pour venir à Miami parce que cela bouge quoi.
Alexandre : Ouais, Miami c’est une ville qui bouge énormément. Et je crois qu’un bel avenir, tu vois que c’est l’une des rares villes où je sens qu’il y a encore un avenir, qu’il y a encore du potentiel on va dire, tu vois.
Thierry : D’accord ! Bon ! On va se recentrer sur ce qui nous intéresse parce que tout le monde veut réussir sur YouTube. Toi, tu es 400 000 bientôt. En plus, cela continue à grandir. Donc, je pense que même dans quelque temps, ce sera 500 000, 600 000, pourquoi pas. Donne-nous donc tes conseils, comment faire pour réussir, à savoir que toi… alors, peut-être que je me trompais, tu avais quand même déjà une base de blog assez important, donc tu avais déjà quand même une notoriété ?
Alexandre : Ouais !
Thierry : Tu dis que tu as fait des erreurs, quels types d’erreurs tu as faites au départ ?
Alexandre : En fait, les premières erreurs que j’ai réalisées, c’est de faire des vidéos pour faire des vidéos. C’est-à-dire qu’à l’époque, on ne parlait pas de référencement sur YouTube, il n’y avait pas très peu d’informations sur le sujet. Donc, je faisais des vidéos, mais je n’étais pas, comment dire, stable dans le sens où je faisais une vidéo de temps en temps ou alors une vidéo par jour, mais il n’y a pas vraiment de rythme. La première chose qui a changé ma vie, c’est quand j’ai fait une vidéo par jour.
Thierry : Oui, en fin de compte, tu as pris rendez-vous avec ton audience ?
Alexandre : Ouais, j’ai pris rendez-vous avec mon audience à fond. J’ai ciblé des mots-clés. Donc là, je comprenais les recherches de mes audiences. En plus, cela m’a aidé à me développer. Tu vois ?
Thierry : D’accord !
Alexandre : Donc, du coup j’ai commencé à prendre rendez-vous, optimiser le titre, la description, les tags, tout ce que les autres ne faisaient pas parce que cela faisait chier, je pense. Et tout ce que d’ailleurs beaucoup de personnes ne font pas encore aujourd’hui, c’est ce qui permet de donner les bonnes informations aux robots de YouTube.
Thierry : Est-ce que toi, tu utilises TubeBuddy ou VidIQ ?
Alexandre : J’utilise VidIQ moi, de mon côté.
Thierry : D’accord ! Oui, c’est automatique. Moi, je l’ai aussi ouais.
Alexandre : C’était un des facteurs. Tu as donc c’était une vidéo par jour, VidIQ et j’ai délégué. Parce que là-bas c’est moi qui m’en occupais, mais je ne le faisais pas très bien. Je manquais de temps. Je n’étais pas passionné. Là, j’ai délégué à quelqu’un de mon équipe qui est exclusivement dédiée à YouTube et il cartonne quoi. Donc, c’est génial. Et je pense que l’idée c’est de faire grossir dans un premier temps la communauté. Donc, c’est de demander des commentaires, de demander des abonnements, d’être présent pour répondre aussi aux commentaires. C’est plus il y a d’interaction, plus YouTube est heureux et plus il nous met en avant, chose que je ne faisais pas au départ.
Thierry : Surtout qu’il faut, excuse-moi de te couper, il faut le faire c’est paraît-il dans les vingt-quatre, quarante-huit heures de répondre rapidement. En fin de compte YouTube voit, je crois qu’il y a un engagement et, en général, il lance les vidéos, paraît-il.
Alexandre : Exactement ! Tu as vraiment une fenêtre, moi j’appelle la fenêtre des vingt-quatre heures justement. Dans les vingt-quatre premières heures, il faut que tu demandes à tout le monde, tout le monde, tout le monde d’aller liker, commenter, partager, etc. parce que du coup YouTube te met en avance sur son algorithme. Cela m’est arrivé une fois ou deux, je crois, d’être dans YouTube Actualité.
Thierry : Ah ouais !
Alexandre : Et cela, franchement, mais tu vois un boost qui est énorme. C’est-à-dire qu’en temps normal on va faire entre cinq et dix mille vues sur la première vidéo. YouTube Actualité, les commentaires à 50 000 vues, c’était exceptionnel, tu vois. Mais pour y arriver, il faut qu’il y ait une interaction qui soit vraiment puissante avec ta communauté, tu vois. Donc, on l’a fait dernièrement deux ou trois fois. Là, on est en train de regarder la meilleure méthode pour pouvoir y avoir accès plus souvent.
Thierry : Est-ce que donc toi tu laisses les commentaires négatifs puisque cela reste dans l’engagement ?
Alexandre : Alors non, moi, je supprime tous les commentaires. Alors, négatifs oui, non, tu vois je ne supprime pas les commentaires d’axes d’amélioration, qui sont construites. Les insultes, les commentaires gratuits qui ne servent à rien, là oui effectivement, je vais supprimer. Je ne laisse même pas une possibilité, pour le coup.
Thierry : Moi, bizarrement j’ai fait une vidéo spécialement pour eux. Je leur ai dit « voilà, si vous voulez, débrouillez-vous ! Je fais une vidéo pour les haters, allez-y ! ». En fin de compte, personne n’a commenté comme par hasard. Je leur ai dit « je vous fais une vidéo pour vous, je vous aime bien, je fais cela pour la communauté. Vous n’êtes pas des vrais, mais bon, allez-y ! » Et personne n’a pas commenté. Aujourd’hui, je vous remercie, vous êtes des imbéciles et ce n’est pas à fond. Il faut être méchant. Mais bon, personne n’a pas commenté néanmoins j’ai essayé.
Mais moi, j’ai hésité. Je sais que certains Youtubeurs laissent les commentaires parce qu’en général ceux qui sont au début, ensuite, après il y a d’autres conteurs qui vont venir et à quoi tu peux les effacer les moins bons, je ne sais pas. Déjà je ne connaissais pas YouTube Actualité donc très bien, je vais la regarder.
Alexandre : Ouais ! YouTube Actualité c’est vraiment, tu sais, tu vas te mettre en avant sur YouTube quoi, quand les gens se connectent, etc. Et cela nous avait permis de bien être boostés. C’était vraiment pour les vidéos qui sont aujourd’hui les plus vues. Je pense donc qu’il y avait eu un engouement spécial. Il faut peut-être chercher vraiment qu’est-ce qui plaît sur le marché pour justement faire la meilleure vidéo possible, lancer un plan de com en se disant « voilà, j’envoie un email, je poste sur Facebook, Twitter, etc. » pour justement avoir un engouement qui va être immédiat.
Thierry : Et donc moi, j’ai plusieurs questions, puisque comme j’ai dit que je développe ma chaîne. Donc, après il y a plusieurs méthodes. Dernièrement, j’ai entendu en plus un grand blogueur connu en France, Olivier Roland qui disait que l’algorithme t’avait changé et qu’une vidéo par jour ne marchait plus.
Moi, bizarrement, j’en ai fait quasiment une par jour en mois d’août j’ai vu la différence. Lui, il dit que l’algorithme t’a changé et ce n’est pas le seul. Et il y a un grand SEO marketeur, on va dire, Neil Patel que j’ai eu en plus sur internet qui me disait : « Non ! Il faut le faire », et en plus parce que moi, au début, je faisais les vidéos, mais je ne diffusais pas la retranscription. Est-ce que toi, tu retranscris ?
Alexandre : Alors non, je ne retranscris pas pour la simple et bonne raison que je le fais aux USA parce que du coup cela me permet de le transformer en sous-titre. Tu vois ?
Thierry : D’accord !
Alexandre : Je n’ai pas vu d’amélioration spécifique, premièrement. Le deuxième point, si je ne retranscris pas parce que si tu veux, tu le fais dans une optique d’avoir un article par la suite, chose que moi, je ne fais pas.
Thierry : Donc toi, ce sont des petits contenus vidéo qui ne sont pas automatiquement des articles, ce n’est pas pour avoir les mots clés, mais pour avoir un lien qui t’envoie vers ton blog ?
Alexandre : Exactement !
Thierry : D’accord !
Alexandre : Les articles si tu veux, je veux faire vraiment des gros guides, je veux passer du temps à écrire, etc., mais je les fais de moins en moins. Maintenant, c’est vrai que, je pense pour certaines personnes qui, en fait je le recommande à toutes les personnes que j’accompagne en coaching, donc des entrepreneurs. Je leur dit « écoutez ! Ouais, faites une vidéo, transcrivez-la, et cætera. ».
Moi, j’ai la chance d’avoir aujourd’hui des process qui permettent de faire les deux de la meilleure qualité possible, mais si je n’avais pas d’article, je pourrais transcrire. C’est une certitude.
Thierry : Mais non toi, tu as déjà une base de blogging assez important. Donc, ce n’est pas une obligation. C’est plus pour les nouveaux puisque l’on parle aussi beaucoup pour les nouveaux.
Alexandre : Ouais ! Effectivement !
Thierry : Il vaut mieux retranscrire si on peut. En plus surtout que moi, j’ai eu de la chance. J’ai testé Ilodata qui est un groupe à Madagascar.
Alexandre : D’accord !
Thierry : Au lieu d’avoir l’article à 40 euros, j’ai eu, je crois que c’est 80 cents la minute. Donc, ça va ! Cela allait ! Et ensuite, derrière cela, j’ai eu plein de mails, je ne sais pas d’où venait. Je ne sais pas si leurs employés, ils m’ont dit : « je te le fais moins cher à 40 cents, à 35 ». Donc, en fin de compte, pour dix minutes de vidéo, cela me coûte quasiment 8 euros, on va dire. Ce n’est pas énorme.
Alexandre : Alors ouais ! En général, comment dire, la norme, cela veut dire 1 euro une minute grosso modo.
Thierry : Là, j’avais un peu moins. Après, moi j’ai même eu la solution de me dire que peut-être quand je fais la vidéo, mais cela je n’ai pas réussi à le faire bien, de mettre Google doc ou de mettre un logiciel qui va transcrire tout de suite pendant que je fais la vidéo. Parce que moi, je fais souvent les vidéos en moins de choses, je n’aime pas trop préparer. Comme souvent, je connais le sujet comme blogging d’affiliation. Donc, cela sort naturellement, je n’ai pas besoin de préparer.
Dès fois, quand c’est vraiment des grosses vidéos, moi je prépare. Je mets les titres, mais sinon, en général, tout est dans ma tête, je n’ai pas besoin de préparer, c’est naturel. C’est comme si je parlais à quelqu’un. C’est du contenu que je connais.
Alexandre : Bien sûr ! Je te comprends ! Alors, en fait, si tu veux, je te dirais que, je pense que tu as des bonnes idées après, le logiciel qui transcrit directement en français… Je sais qu’aux US, YouTube, ils le font très bien genre un ou deux mots près sur une vidéo de six, sept minutes et mon accent, il est très catastrophique. Cela veut dire que YouTube, ils sont rodés en anglais donc cela va bientôt arriver sur le français. Mais je ne connais pas un logiciel qui permet de faire cela pour le coup.
Thierry : Mais, la base c’est Google doc où il y a un plugin dans WordPress ?
Alexandre : D’accord !
Thierry : Mais, après souvent, ils ont du mal, enfin parce que moi, je parle vite. Souvent, donc le logiciel ne suit pas. Pour le début, tu commences à parler, il transcrit puis ensuite il s’arrête parce qu’il faut le redémarrer, puisque sinon il ne suit pas. C’est toujours le problème de l’audio pour l’instant, mais je pense que cela va évoluer. Il a du mal à tout comprendre ce qu’on dit donc souvent, il y a des fautes ou ce n’est pas les bons mots, mais bon. C’est plutôt pour céder, pour gagner un peu de temps, pour automatiser un peu le business.
Alexandre : Ouais, je comprends !
Thierry : Donc, quelle optique de conseils tu pourrais me donner. Là, je parle vraiment de petites chaînes parce que toi, tu es à un autre niveau, mais bon. On est content que tu viennes nous parler de YouTube, mais au début, donc, qu’est-ce qui a fait… peut-être que tu as déjà senti la différence qui t’as fait en fin de compte exploser en plus du contenu parce que le contenu, il reste toujours roi on va dire. On a parlé un peu des mots-clés, de VidIQ, et de tout ce qui est tags ? Qu’est-ce qui peut aider à un nouveau Youtubeur à réussir en fin de compte sur YouTube ?
Alexandre : Déjà le premier point effectivement, c’est la recherche de mots-clés en amont. Moi, j’utilise maintenant Ubersuggest, de Neil Patel justement. Tu vois, je vais taper un mot-clé, je prends ma bande puis je prends toutes les vidéos qui y sont relatives pour une traitée. Donc, j’ai fait plein de vidéos en fait pour « incendier » le YouTube de mes vidéos pour que tout le monde me retrouve sur le thème que je veux.
Après, je ne cache pas que moi, cela m’a beaucoup aidé, c’est aussi de prendre du plaisir à faire des vidéos. Tu vois ? Donc, j’ai eu un coach vocal, j’ai eu un coach scénique. Donc, pour être vraiment capable de parler à la caméra comme je parle avec mes potes parce que ce n’est pas un exercice qui est toujours facile. C’était le deuxième point, ce que je recommande vraiment à toutes les personnes que j’accompagne. Le troisième point, c’est d’avoir une logique de productivité. C’est-à-dire que quand j’allume la caméra, donc moi, j’ai un caméraman qui me suit, mais quand on allume la caméra, c’est le minimum pour faire 30 vidéos.
Parce qu’en fait, il faut installer la lumière, le cadre, ici et cela. Donc, on va faire en sorte un des tournages intensifs pendant dix, douze jours. Voilà, à dix douze jours, trente vidéos, cela fait une année complète. Finalement, deux vidéos qui sont déjà prêtes, préparées.
Thierry : Ouais, c’est ce que j’ai fait au début. En plus, je t’ai entendu dire cela chez Stan et cela m’a fait rire parce que moi, en fin de compte, tellement, je ne me suis pas rempli la tête et j’ai vu que Olivier Roland et même Neil Patel font cela. Moi, je ne change même pas de T-shirt. Moi, j’ai entendu que tu changeais de T-shirt. Ce que je faisais au début, maintenant je ne m’embête même plus, les gens savent très bien qu’on fait du bashing donc je laisse, les comme cela.
J’ai même fait une vidéo dessus comme cela, je l’ai dit. J’étais paralysé, j’ai dit voilà. Pour ne pas procrastiner, je fais les vidéos puisqu’il y a un moment dès fois on est inspiré, des fois, on n’a pas envie. Moi, cela fait 7 jours que je n’ai pas faits, en général, j’avais un rythme et je la faisais.
Alexandre : Oui, d’accord !
Thierry : Et là, je n’en ai pas fait, mais bon j’ai encore 3 semaines d’avant, je sais très bien qu’en général quand j’en fais, je fais 5 ou 10 d’un coup. Et comme je ne publie que 3 fois par semaine, ça va, j’ai eu le temps, comme cela, quand tu feras un jour, il faut vraiment être fort. Comme toi ou Neil, il faut vraiment faire 30 à 50 d’un coup sinon tu ne seras jamais dans le rythme.
Alexandre : Exact !
Thierry : Et comme beaucoup d’Youtubeur qui s’excuse à leur audience de ne pas avoir publié puisqu’ils n’ont pas préparé.
Alexandre : Ouais ! Je pense qu’il faut vraiment comprendre que YouTube, on peut en vivre. Parce que moi, aujourd’hui, si j’enlève le blogging et, etc. je pourrais vivre que de ma chaîne de YouTube. Et c’est quand même quelque chose d’assez puissant. Donc, il faut le voir avec une logique de productivité, il faut le voir avec une logique de motivation. Cela aussi, c’est important parce que beaucoup se démotivent au bout de la deuxième vidéo. Forcément, on ne va pas aller loin avec deux vidéos sur YouTube. YouTube nous récompense. C’est-à-dire qu’au fur et à mesure qu’on poste, on passe des paliers, vraiment.
Thierry : Souvent, en fin de compte, cela correspond à une semaine de coupé, à ce qui marchait dans le blogging. Plus tu publies et du bon contenu avec les bons mots-clés, cela va marcher, c’est la même chose que cela reste un moteur de recherche.
Alexandre : Exactement ! Exactement ! Donc, je dirai qu’il faut juste rester bien motivé sur cette dynamique-là, tu vois.
Thierry : Je suis content que tu aies parlé de ça. Je vais te laisser juste après j’ai… vas-y !
Alexandre : En fait, le dernier point, juste pour ne pas que j’oublie, c’était le côté, tout à l’heure, tu disais de donner rendez-vous à l’audience. Cela ne se fait plus aujourd’hui, d’ailleurs, c’est une erreur de ma part, je le refais. Il faut dire à votre audience : qu’est-ce qu’ils vont découvrir demain ou après-demain ou le mardi de la semaine prochaine, dans votre prochaine vidéo.
Thierry : C’est fort cela !
Alexandre : C’est pour cela qu’on crée de la régularité. Et j’ai arrêté de le faire pendant un moment et j’ai vu une baisse. Donc, dites à votre audience « Quel sera le prochain sujet ? Qu’est-ce que vous allez leur donner ? » Tisez-les pour qu’ils soient au rendez-vous. Et, en fait, le fait qu’ils reviennent, c’est là où on crée une communauté. Tout à l’heure, on a parlé de Stan le Loup, le Marketing Mania, il le fait très bien. Enfin, il le faisait très bien puisque maintenant il ne poste plus, mais il arrive à créer une communauté où les gens sont au rendez-vous pour attendre ses vidéos. Donc, je trouve que quand cela a un sens de bien tiser les personnes justement.
Thierry : C’est un très bon type, on va dire. Là, j’ai un truc où j’ai envie de te chopper puisque tu as parlé de cela et cela va me faire…YouTube a crashé il y a une semaine. Et je suis étonné. Moi, j’aime YouTube. J’ai mis du temps, j’ai procrastiné, maintenant je suis à fond dedans. Et je sais ce que cela a donné à plein de marketeurs, plein d’entrepreneurs. Et comme Grant Gardon qui était inconnu, et maintenant tout le monde le…
Tu as dit qu’YouTube était un « actif ou un outil » important, mais nous, en tant que bloggeur, moi, je suis moins bloggeur que toi, mais bon, tu connais le principe, on dit qu’il faut avoir sa base c’est wordpress.org, pas .com. Est-ce que ce n’est pas dangereux de tout mettre sur YouTube ? C’est quoi le back up de YouTube en fin de compte ? Parce que si YouTube demain crashe ou Google nous dit : on arrête YouTube, ce qui m’étonnerait ? Comment on fait ?
Alexandre : En fait, si tu veux, je ne pense pas qu’il fallait miser que sur un seul canal de communication. Ce que je voulais dire c’est qu’en gros : je suis surpris de voir l’impact de YouTube parce que la connexion émotionnelle avec les prospects est beaucoup plus forte.
Tu peux faire le meilleur article du monde, les gens ne connecteront pas comme une vidéo où la personne te dit ou même un podcast comme aujourd’hui. La personne, elle va te dire « Ah ! J’ai l’impression de te connaître ». Et ce que je voulais expliquer c’est que j’écris et j’ai toujours écrit depuis le début et j’ai des millions de visiteurs chacun sur mes sites. Tu as plus de 20 millions sur tous mes sites. Le truc c’est que je suis moins, comment dire, ma conversion, elle est beaucoup plus faible via le bloging que via YouTube.
Est-ce que cela veut dire qu’il faut privilégier que YouTube ? La réponse est non, il faut toujours diversifier pour éviter un couac. On peut avoir une baisse de SEO, on peut avoir une baisse de trafic, on peut avoir la chaîne qui est fermée. Moi, cela m’a arrivé à mes débuts, on m’a fermé la chaîne, et j’ai dû faire une demande pour pouvoir réexaminer, etc.
Effectivement, tu commences à stresser. Tu vois ? Donc, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Mais il faut quand même se rendre compte qu’aujourd’hui, et je trouve cela bizarre, qu’il y a peu de marketeurs qui en parlent, mais YouTube c’est le levier. Tu m’as parlé de Grant Gardon, mais on peut regarder tous les mecs en France, mais tous ils ont une chaîne YouTube, tous. Les mecs, ils sont vraiment reconnus, tu vois dans leurs domaines. Tu verras, ils ont tous dépassé la barre des 100 000 abonnés.
Thierry : Ou sinon, ils perdent leur temps à faire du trafic payant, ce qui coûte plus cher. Ce qui est peut être risqué si on n’est pas bon, voilà.
Alexandre : En fait, déjà un, c’est risqué si on n’est pas bon. Et deux, moi, je les ai connus puisque je suis un vieux de la vieille sur Internet. En 2007, c’était Adwords de l’Eldorado, en 2009, il n’y avait plus personne. Quand Adwords, ils ont changé les règles, aujourd’hui Facebook, ils vont commencer à changer leurs règles, on les voit. Tu vois ?
Je n’ai rien contre eux. Tu te mets devant puisque j’en ai aussi de la publicité, j’en fais aussi. Mais, je le sais que construire une marque sur le long terme, cela nécessite un trafic organique. Et YouTube, c’est aujourd’hui une solution beaucoup plus rapide que celle des bloggings. Cela ne veut pas dire que c’est mieux, cela veut dire que c’est plus rapide qu’en gros il faut l’utiliser quoi.
Thierry : Surtout que c’est simple, puisque Russell Brunson qui est simple, qui dit bien en fin de compte comme ce que je fais là. Le Podcast c’est la radio, le blogging c’est le journalisme et YouTube c’est la télé. Qu’est-ce que les gens regardent, qu’est-ce que les gens ont pouvoir, comment dirais-je, le côté émotionnel, la tête de la personne, la voix, enfin l’ensemble du média. C’est YouTube et la télé. Donc, cela a un pouvoir plus fort.
Même si beaucoup m’ont dit, je pense, j’ai eu un autre bloggeur que je connais bien à John Chow. J’avais posé la question sur Internet. Il m’a dit « pour l’instant, il a plus de conversion sur son blog ». Mais je pense qu’il doit y avoir une limite à un moment où on dépasse 50 000 abonnés ou 100 000 ou c’est la balance. YouTube remplace enfin tout de suite le blog parce que beaucoup au début ne cliquent pas sur les liens, ne font pas d’interaction. Quand on a peut-être, je ne sais pas, 200, 300 vidéos, là, automatiquement, oui, il y a une conversion différente par rapport à un texte. Après, cela, je n’ai pas étudié.
Alexandre : Oui, cela, si tu veux, en fait, c’est une certitude qu’aujourd’hui, YouTube, il faut quand même avoir aussi une forme de notoriété. Donc, John Show, je crois que vous connaissez de nom, son site Internet. S’il n’est pas encore bon sur YouTube, cela ne veut pas dire que demain, il ne sera pas ou s’il n’a pas encore le même taux de conversion, cela ne veut pas dire que demain, il ne l’aura pas.
Parce que sur YouTube, il y a quand même l’esprit un peu, comme pour tout, combien d’abonnés il a, combien de vues, est-ce qu’il est réputé, etc. parce qu’on est en concurrence aussi. C’est beaucoup plus facile. Quand on arrive sur un blog, on n’est que sur le blog. Sur YouTube, on peut avoir les vidéos des concurrents. Donc, il faut savoir que c’est important quand même.
Thierry : Mais moi, pour te dire, en plus, c’est étonnant parce que son blog, le contenu qu’il met sur le blog et le contenu sur YouTube n’a rien à voir. C’est-à-dire son blog, c’est technique, sur le blogging, sur l’affiliation, sur le business en ligne. Il le fait un peu en vidéo. Et je pense qu’il a, c’est le hic. Après, quand j’ai réfléchi, je pose la question une fois, lui, il publie vraiment tous les jours sur son blog.
Là, c’est toujours comme cela depuis 14 ans. Il a un blog, il a toujours publié. Et en vidéo, il fait pareil. Mais en vidéo, ce qu’il fait des fois, il est plutôt devenu, comment dirais-je, pas d’influenceur, mais il parle sa vie. Donc, des fois, il y a des vidéos de 6 minutes, il est au restaurant. Donc, le mec qui veut faire du business n’en a rien à faire.
Mais lui, en fin de compte, il crée une notoriété. Les gens ne ce sont pas abonnés pour voir çà. je vais regarder. Et cela, c’est plus facile de produire des vidéos quand on produit tout et n’importe quoi. On produit sa vie, c’est du vrai blogging.
Alexandre : Oui, mais alors, coût d’investissement, il y a plein de stratégies derrière.
Thierry : Voilà !
Alexandre : Si je vais bien comprendre que YouTube, c’est un moteur de recherche. Si on fait une vidéo, c’est pour répondre à un besoin de la personne. YouTube, cela a été très coté pour tout ce qui était tutoriel à l’époque. Et aujourd’hui, je pense que cela c’est perdu par beaucoup de personnes. Les vlogs, c’est bien. C’est bien quand on est Tony Robbins, c’est qu’on a déjà des millions d’abonnés, de fans, etc. Quand on démarre, il ne faut pas faire un vlog les amis, il faut faire la vidéo la plus sérieuse possible pour donner un conseil qui résout une solution et un problème à son prospect.
Quand on a mis cela en place, on utilise du YouTube pour le meilleur, c’est-à-dire vraiment importer un résultat concret. Et cela, cela apporte derrière des ventes, la conversion, etc.
Thierry : Oui, ce que les gens veulent, c’est l’expert ?
Alexandre : Exactement !
Thierry : L’expertise, oui ! Et cela, des fois, on peut se dire : pour produire tous les jours l’expertise, il faut soit le blog préparé, comme tu fais, comme moi je fais, comme d’autres font. Il faut prendre une journée, deux jours, et produire en volume. Puis, c’est sûrement bien intéressant quand on termine parce que moi, c’est vrai que moi, ce qui n’est pas bien, puisque Neil Patel me l’a dit. Puisque je lui ai envoyé un mail, et il m’a dit « mais non, tu fais une bêtise ». C’est que depuis que j’ai commencé les vidéos, j’écris moins.
Comme je ne suis pas un bloggeur naturel, j’ai du mal à écrire, puisque j’ai fait des vidéos, c’est facile. Puis, j’en fais dix d’avance, je les fais retranscrire ou j’ai retranscrit moi-même, quand je n’ai pas le temps d’envoyer un mail. Et il m’a dit : non, non, non, il faut faire les deux sinon tu vas avoir un beau trafic. Il va y mettre tout doucement, en plus du Podcast. Voilà !
Alexandre : Effectivement, plus on a des points d’entrée et de contact, mieux c’est. Aujourd’hui, je crois que les débutants, il faudrait qu’ils focalisent vraiment sur cette notion de développer un canal de communication à fond et après de faire grandir au fur et à mesure.
Si on débute à ne pas y faire les trois en même temps ou les quatre en même temps avec les réseaux sociaux, parce que vous n’aurez jamais toute l’énergie qu’il faut, il faut que vous fassiez un canal. Je vous conseillerai toujours YouTube, parce que pour moi, encore une fois, la connexion émotionnelle, elle est forte, pour que justement vous puissiez développer à votre activité.
Thierry : En plus, dans tous les cas de la vidéo, Google l’a dit, tout le monde, même mieux que Facebook qui va, la vidéo c’est l’avenir, et tout se transforme. Enfin, je crois qu’en 2020, 60 % du contenu ou 80 sera de la vidéo. Donc, c’est un peu logique. Puis après, on peut faire la vidéo et l’envoyer vers un blog, créer un lien vidéo, et retranscrire plus tard si l’on a envie.
Merci Alexandre parce qu’on sait que tu as un grand timing. Là, je vais respecter ton temps, le temps c’est de l’argent comme on dit. Et je sais que tes business grandissent. Donc, j’espère qu’on va te revoir avec bientôt 500 000 personnes sur YouTube en anglais. Donc, j’irais voir ton en anglais.
Alexandre : Oui, cela marche !
Thierry : Sur ta chaîne. Donc, est-ce que tu as une actualité, quelque chose à dire à l’audience-là avant de partir ?
Alexandre : Non, juste l’heure qui bouge, je n’ai pas spécialement d’actualité. Vous pouvez visiter si vous voulez un petit site, qui s’appelle « Next Level Business Team » où j’avais posté quelques articles, quelques petites vidéos pour le business.
Thierry : Next Level Business Team.
Alexandre : Oui. Je me recentre quand même sur le love parce que c’est mon premier amour, et, etc. Mais si vous avez des conseils, n’hésitez pas. Enfin, si vous avez des questions, n’hésitez pas. Puis, continuez de vous battre pour vos rêves parce que le bordel, c’est bon aussi. Il faut le préciser.
Thierry : Oui, tout à fait !
Alexandre : On parle du YouTube et des problèmes, en réalité, cela apporte quand même une liberté assez exceptionnelle. Disons, on peut créer son entreprise en faisant de la vidéo, c’est quand même…
Thierry : C’est du marketing pas cher. Le nom de ta chaîne en américain ?
Alexandre : C’est French Relationship Expert. Donc, cela, c’est ma chaîne perso. Et Love Advice TV, c’est la chaîne de ma boîte, car j’ai 5 coaches qui travaillent avec moi au quotidien.
Thierry : Bon, il faudra me donner les liens, je vais mettre cela dans le podcast.
Alexandre : Avec plaisir !
Thierry : Donc, merci d’avoir pris le temps de développer tout cela. Nous, on ne te souhaite que du bonheur, de la réussite aux États-Unis. Ce qui est marrant, c’est qu’en général, souvent, en France, c’est le contraire. Parce que souvent les gens vont rester aux États-Unis, on les fait revenir en France. Mais bon, tâche de ta réussite. Je suis sûr que les médias vont reprendre le fait que le petit français est parti là-bas à faire un carton dans le monde et cela va faire l’effet boule de neige. Tu vas revenir encore plus fort en France, donc très bien.
Alexandre : Écoute, je l’espère puisqu’en fait, ils sont très durs à toucher là en France. Donc, je me dis que le jour où je vais percer aux US, j’aurai sûrement un avantage conséquent pour leur dire de faire des articles sur moi ou x ou y.
Thierry : Parfait ! Enfin, moi, je l’ai déjà fait et j’en ferai encore. Puis, je pense que tout le monde aime bien ton parcours et ton histoire. En plus, si tu nous dis qu’il faut aller sur YouTube, je pense qu’il sera temps, ils vont se réveiller, ils vont se dire : « si Alexandre le dit, il faut y aller ». Donc, merci d’avoir pris le temps de nous parler tout cela. Puis, je te dis à très bientôt sur YouTube.
Alexandre : Oui, cela marche à fond. Merci à toi Thierry. C’est très cool !
Thierry : Merci. Ciao !
Merci à tous d’avoir écouté cet épisode avec Alexandre Cormont. Donc, j’espère que cela vous a motivé à créer votre chaîne YouTube. Malheureusement, j’ai certaines questions que je n’ai pas pu te poser, vous allez le voir sur le troisième épisode avec un invité intéressant, un webmarketeur, infopreneur, Rémi Rouillier. Rendez-vous donc la semaine prochaine avec Thierry#Henry sur le Podcast : entrepreneur lifestyle avec Remi Rouillier, à la semaine prochaine. N’hésitez pas à vous abonner et à télécharger le Podcast
Ciao !
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