Salut à tous bienvenue dans l’Entrepreneur Lifestyle Thierry #HENRY épisode 59. Aujourd’hui, on va parler de développement personnel. Plus de lifestyle, mais on va bien sûr refaire le point sur l’entrepreneuriat, investissement grâce à Moutassem HAMMOUR, qui est un spécialiste de la méditation et aussi chiropracteur de formation. Il a donc des connaissances dans ce domaine là. Moutassem a un podcast qui est très connu avec aussi un blog plein de bonne information sur la méditation www.pratiquer-la-méditation.com.
Moutassem va donc nous parler de comment investir en soi grâce à la méditation et donc devenir une meilleure personne. Retirer tout ce stress qui nous empêchent de bien réfléchir. Avoir l’esprit clair
Il a pris le temps pour vous donc grand merci à lui. Et donc, écoutez bien, on n’a pas fait de méditation, tu ne va donc pas s’arrêter en voiture ou sous la douche je te rassure. On va plutôt expliquer les intérêts de la méditation. Comment le faire? Pourquoi? Et si t’as des problèmes que tu veux régler, le mieux c’est de réellement tester, ça ne coûte rien pendant 10 minutes. Pas si long que çà.
Tu peux en plus, comme il l’explique un peu, quand tu sais, quand tu t’y connais un peu mieux, le faire à différents endroits. Il vaut mieux le faire dans un endroit calme, comme il le dit, mais tu peux le faire dans d’autres endroits où tu te poses malgré les bruits surtout si tu as de l’expérience.
Ensuite, tu redémarres ton esprit, t’es parti sur autre chose, tu peux partir dans tes projets. Très ambitieux.
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Bonjour à tous !
Bienvenue sur l’entreprenariat Lifestyle, Thierry #Henry, épisode 59. Aujourd’hui, on va parler de développement personnel, donc plus de lifestyles, mais on va bien sûr refaire le point sur l’entrepreneuriat et l’investissement grâce à Moutassem Hammour qui est un spécialiste de la méditation et qui est de base chiropracteur. Il a des connaissances dans ces domaines-là. Il a en plus un podcast très connu. Voici le lien pour aller voir son podcast et son site : www.pratiquer-la-meditation.com
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De retour après avoir remercié les sponsors. Aujourd’hui, Moutassem va nous parler de comment investir en soi avec la méditation et donc devenir une meilleure personne, comment retirer tous ces stress qui nous empêchent de bien réfléchir. Ça fait un bout de temps que je devais faire une émission comme celle-là, quasiment un an. J’avais contacté, pour tout dire, un autre spécialiste de la méditation, mais on n’a pas pu se mettre d’accord et prendre rendez-vous, mais ce n’est pas grave. Moutassem a pris le temps, donc grand merci à lui.
Ecoutez bien, on ne va pas faire une méditation. On ne va pas s’arrêter puisque tu es peut-être en voiture ou sous la douche. On va plutôt expliquer les intérêts de la méditation, comment le faire et pourquoi. Et si tu te reconnais dans les problèmes qu’il va citer, tu vas te dire : « Pourquoi ne pas tester ? » Ça ne coûte rien, ça prend peu de temps, 10 minutes. Quand tu t’y connais un peu mieux, il vaut mieux le faire dans un endroit calme, comme il le dit, mais tu peux le faire dans des endroits où tu te penses le faire, et tu te poses une minute. Tu redémarres ton esprit et tu peux partir dans tes projets très ambitieux.
Je te dis tout de suite avec Moutassem.
Thierry Henry : Salut Moutassem, comment tu vas ?
Moutassem Hammour : Ça va très bien. Je te remercie Thierry.
Thierry Henry : Merci d’avoir pris le temps de venir nous parler de méditation. Je précise aux gens – à moins que tu aies changé d’avis – qu’on ne va pas faire un cours de méditation. Je mettrai un lien pour qu’ils aillent chez toi, qu’ils prennent le temps de se poser 10, 15 minutes ou plus pour faire de la méditation. Là, c’est plutôt expliquer les intérêts pour le cerveau ou pour le corps pour ceux qui ont des grands projets, qui ont pensé, comme moi, à le faire mais n’ont jamais fait ou juste une fois. Mais je pense qu’il vaut mieux le faire accompagné par un coach ou par un pro.
Je te laisse te présenter, puis on va parler un peu de technique de méditation.
Moutassem Hammour : Oui, avec grand plaisir. Moi, ça va faire maintenant 8-9 ans que j’anime un blog sur la méditation. J’ai découvert cette pratique il y a 12-13 ans. Et ce qui m’a amené vers la méditation a été ma profession de praticien.
J’ai pratiqué en cabinet pendant 10 ans également, et j’ai travaillé beaucoup sur la posture, donc aider les gens à retrouver une bonne posture, à retrouver de la flexibilité, la capacité de se tenir droit, de bien respirer. Et j’ai remarqué aussi que les personnes qui étaient un peu plus à l’écoute de leur corps, qui développaient cette plus grande conscience du corps, qui me disaient : « Tiens, je ressens mon corps plus souvent tout au long de ma journée. Je sens quand je suis mal assis(e). Du coup, je me redresse. », notaient aussi se sentir beaucoup mieux.
C’était le point d’entrée, pour moi, vers la méditation : cette écoute du corps, revenir vers soi. Et après, c’était plus une période de stress, un classique burnout, où j’étais parti sur plusieurs projets, des projets qui n’aboutissent pas, et où je m’étais retrouvé dans cette dynamique de : sortir complètement bloqué, où tu cherches des solutions à travers le mental, mais plus tu réfléchis, plus tu sentais le stress, la tension s’accumuler en toi.
Et à ce moment-là, presque spontanément, je suis revenu vers la respiration. Je suis revenu vers mon corps, et c’est à ce moment-là où je me suis dit : « Ce serait quand même intéressant de trouver un moyen de rester dans cet état de calme, de disponibilité ». C’est là où j’ai commencé à m’intéresser à la méditation, à me former. Maintenant, ça va faire 10-12 ans que je pratique quotidiennement et que je partage sur ce sujet à travers un blog et un podcast.
Thierry Henry : En fin de compte, tu l’as fait par toi-même, si j’ai bien compris. Tu as eu, comme beaucoup, un esprit de tension. Puisque, comme je t’ai dit, ça fait un an que je dois faire cette émission. J’ai souvent entendu parler de la méditation, tous les grands entrepreneurs, ceux qui font du sport parlent de la méditation. Donc on le sait, beaucoup le savent, mais on ne le fait pas. Tu as eu un stress personnel. Tu l’as fait toi-même, tu n’as pas été voir un coach ?
Moutassem Hammour : Disons que les premiers pas se sont faits tout seul. J’avais déjà ces outils de retour du corps au corps à travers ma pratique de chiropraticien, et aussi à travers le yoga. Ce sont tous des moyens de revenir dans le moment présent.
Et après, il y a ce qu’on peut appeler la « pratique formelle de la méditation », celle qu’on s’imagine lorsqu’on pense à elle, à la méditation, c’est-à-dire assis, immobile et pleinement présent à ce que ce qu’on ressent dans l’instant. Cette facette, je l’ai d’abord découverte à travers les livres. Après, plus je commençais à pratiquer, plus ça m’a donné envie d’approfondir cette pratique.
C’est là où j’ai commencé à voyager pour me former et là, je me suis développé un peu plus classique que ce soit aller faire des retraites ou aller suivre des groupes de méditation issus du bouddhisme. Et après, j’ai suivi une formation plus laïque qu’on appelle le MBSR : Mindfulness Best Stress Reduction (la réduction du stress basée sur la pleine conscience.) C’est une formation un peu plus laïque de méditation sur 8 semaines.
Donc, au départ, c’était une expérimentation personnelle et, après, je me suis formé avec des enseignants qu’ils soient issus du bouddhisme ou bien du MBSR qui est une approche plus laïque de la méditation.
Thierry Henry : Tu connaissais déjà l’outil du corps, on va dire. Par rapport à ta formation, conseillerais-tu automatiquement aux gens de faire du yoga, parce que tu as parlé du yoga. Et moi aussi, j’en ai fait un petit peu. C’est marrant, j’en fais avec les enfants puisque c’est eux qui adorent ça et ils en font même à l’école.
J’avais une douleur, j’avais une tendinite qui était mal placée, et qui est toujours là, malheureusement. Les médicaments, je n’aime pas trop, mais je les ai pris et j’ai plus fait d’étirements, ce qui m’a aidé. Donc quand tu t’étires, en général, tu respires aussi – il faut apprendre à respirer, parce que mieux tu es étiré, tu respires. Je viens du sport, donc pareil, ça vient naturellement : c’est de l’intérieur qu’il faut respirer, mais après je n’ai pas été jusqu’à prendre des cours ou xxx.
Est-ce que tu conseilles aux gens d’aller directement se faire un bon soin de méditation ou de passer par les étapes intermédiaires comme le Yoga ou quelque chose comme ça ?
Moutassem Hammour : C’est très complémentaire. C’est à dire qu’on peut commencer les deux en même temps en sachant que l’accès au corps est un peu plus facile que la méditation classique. C’est plus facile d’aller faire une randonnée, de s’étirer, même d’aller se faire masser.
Lorsque je suis tout le temps tendu, parce que j’ai un rythme de vie qui est très demandant et je commence ma journée à réfléchir ; tout au long de ma journée, je suis pris par les activités du quotidien, en train de réagir, il y a une tension qui se crée en moi, une tension autant au niveau du corps, qu’au niveau du mental et ensuite aussi au niveau émotionnel.
Et le retour au corps est un très bon moyen, déjà, de relâcher cette tension. C’est vraiment de prendre un moment pour revenir vers soi et sentir ce qui se passe. Qu’est ce qui se passe au niveau de mon corps ? Est-ce que j’ai les épaules qui sont remontées, est-ce que je serre les poings, j’ai la mâchoire qui est tirée ? Dès que je commence à observer ce qui se passe en moi, je vais être plus à même de commencer à un peu plus respirer, à relâcher les épaules, à regarder ce qui se passe autour de moi, donc à faire une pause dans cet état de tension dans lequel on est habituellement.
Passer d’abord à travers le corps peut aider surtout lorsqu’on est dans un état de grande agitation, quand on est très stressé. Comme je disais, la marche, le sport, le yoga, les étirements, il y a un tas d’outils qui s’offrent à nous, qui vont être un premier retour vers soi et ensuite, introduire une pratique plus classique de la méditation, où on va se poser dans une posture immobile et vraiment observer ce qui se passe dans le moment présent.
C’est très souvent complémentaire et c’est pour ça d’ailleurs que, bien souvent, les approches qui viennent d’Asie ont cette notion d’approche au niveau du corps notamment le yoga, le taïchi, le chi Kong qui utilisent le mouvement pour ramener l’attention dans le moment présent, pour ensuite faire une approche plus classique de la méditation.
Thierry Henry : Est-ce que tu peux faire que de la méditation et rien autre ? Est-ce aussi efficace si tu ne fais que de la méditation, puisqu’on conseille d’en faire au moins 10 minutes par jour, je crois.
Moutassem Hammour : Oui, il y a un tas d’études qui ont été faites maintenant depuis ces dernières décennies et elles montrent qu’il faut relativement peu de temps, il y en a qui vont dire que c’est 8 minutes, 12 minutes, 20 minutes. Entre 10 et 20 minutes, on va dire, on a déjà des changements notables au bout de 8 semaines de pratique. Si on pratique quotidiennement 10 à 20 minutes, ça suffit pour avoir des changements au niveau physiologique, au niveau de notre perception, de la qualité de notre vie. Donc, oui, il faut relativement peu de temps.
Thierry Henry : J’ai lu une enquête qui disait que ça rebootait, en fin de compte, l’esprit, le mental. Et ce qui est dingue – je l’ai appris par un entrepreneur qui s’appelle Russel Simons qui est un dingue de yoga et de méditation aux Etats-Unis et qui ne prêche que par ça – c’est que 10-15 minutes de méditation bien faite correspondent quasiment à une bonne nuit de sommeil, même des fois mieux. Ça m’a paru un peu dingue mais bon…
Moutassem Hammour : Oui, ça me paraît un peu excessive comme affirmation, mais ce qui est évident, c’est que moi, à maintes reprises, je me suis retrouvé dans des situations où j’étais très fatigué et je n’avais pas le cadre pour pouvoir faire une sieste. Mais le fait d’avoir passé 5-10 minutes à méditer m’a complètement requinqué. J’ai pu poursuivre la journée en bien meilleure forme.
C’est vrai que c’est un potentiel de régénération, de récupération qui est assez important. Et pour revenir à la question à laquelle je n’ai pas encore répondu : est-ce qu’on peut pratiquer la méditation sans travailler sur le corps ou sans approcher le corps ? Alors oui, bien sûr, mais à noter que ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’on commence à vraiment être attentif à ce qui se passe en soi, il va y avoir un besoin ou une envie spontanée de prendre davantage soin de notre corps.
C’est-à-dire, plus je prends le temps d’être attentif à ce que je ressens – on pourra parler davantage sur comment le faire – plus je perçois mon corps avec attention, plus j’ai ces moments de pause, plus je vais avoir envie de faire du bien. Si je sens que j’ai des tensions au niveau de l’estomac, peut-être que je vais modifier légèrement mon alimentation. Si j’ai des tensions au niveau du dos, le besoin de m’étirer, le besoin de me renforcer, je le fais. C’est souvent lié, et c’est souvent deux approches qui se nourrissent l’une l’autre et qui se renforcent l’une l’autre.
Thierry Henry : On va dire qu’on va se sentir mieux intérieurement. Donc on va avoir envie, pas d’expulser, mais d’aller utiliser cette énergie « retrouvée ».
Moutassem Hammour : Oui, on va vraiment voir ce qui se passe en soi. Ce qui est intéressant.
Je vous donne un exemple :
En tant que praticien, j’ai très souvent eu des patients qui sont venus avec d’énormes tensions au niveau de leur corps, mais sans en avoir conscience. D’ailleurs, je repense à un plombier de profession. Il est venu me voir et, son dos, j’avais l’impression d’appuyer sur des planches de bois, tellement c’était dur. Quand je glissais mes doigts dessus, ça devenait tout rouge, il y avait de l’inflammation.
Et je lui demandais : « Est ce que c’est sensible ? Est-ce que c’est douloureux ? » Il me disait non. Et cette personne était tendue tellement longtemps due à son activité et sa posture qu’elle n’en avait même plus conscience. Mais le problème, c’est que le corps en souffrait. D’ailleurs, il avait des fourmillements au niveau des mains puisqu’il avait les nerfs qui commençaient à être comprimés. Et lorsqu’on a commencé à travailler ensemble, la douleur est ensuite venue, et il a pris conscience à quel point il était tendu.
Tout ce travail de retour vers soi, que ce soit à travers les étirements, les exercices, le yoga ou la méditation, va nous permettre de voir ce qui se passe réellement en soi. Parce que, souvent, on est pris par le quotidien, on pousse à travers sans s’écouter. Et lorsque je fais une pause pour vraiment m’écouter, là je me dis : « Oui, quand même, je sens que j’ai une tension au niveau du plexus. Je sens que j’ai le visage crispé. Je sens que j’ai les tensions que je n’avais pas réalisées auparavant. » Et quand on en prend conscience, naturellement, on va commencer à faire le nécessaire. Donc, c’est une mise en lumière de ce qui se passe en soi dans le moment présent.
Thierry Henry : Comme on l’a dit, on ne va pas parler de l’histoire de la méditation. Je pense que les gens ont compris. Revenons plus sur les personnes qui sont des high achievers, qui veulent créer leur société et qui, actuellement, sont ont des difficultés, parce que moi, ça m’arrive aussi. Celles qui sont au bord de la liquidation, qui ont de gros soucis, qui sont prêtes à lâcher prise. Quels conseils tu donnerais pour pouvoir penser clairement, surtout que XXX. Je ne sais pas si c’est vrai qu’on a 80 000 pensées par jour, c’est ça ? C’est vrai ?
Moutassem Hammour : Alors là aussi, il faudrait vérifier. Mais disons qu’on en a un paquet. On sort du lit, dès qu’on commence à émerger du sommeil, la machine commence à s’enclencher et, généralement, ça va jusqu’au bout de la journée où on va dire que c’est notre mode par défaut : effectivement tout le temps dans les pensées.
Thierry Henry : C’est souvent ce qui va empêcher les gens de dormir. Beaucoup d’entrepreneurs, quand on leur pose la question – même si certains ont une bonne santé et dorment facilement – les gens qui ont des gros projets aussi, ont souvent tous dans la tête. Et donc, le but, c’est de sortir de la tête pour pouvoir s’endormir, utiliser les techniques comme écrire son objectif ou plein de choses, mais là, pour faire simple, un peu de méditation. Est-ce que tu penses que c’est une chose qui peut aider à libérer son esprit un moment et repartir sur autre chose ?
Moutassem Hammour : Oui, bien sûr. Effectivement, c’est vrai que, parfois, il y a tellement de pensées en nous que ça nous réveille la nuit. C’est-à-dire que la personne est épuisée de sa journée donc elle s’endort, mais après, le mental a tellement l’habitude de tourner que même, durant la nuit, il commence à se réenclencher. Et là, on se réveille. Et si on commence à réfléchir au boulot qu’on a ou au choix que l’on a à faire, on peut passer 2-3 heures à ne pas pouvoir dormir.
C’est vrai que les entrepreneurs et les gens qui ont des projets importants peuvent le subir et la méditation va grandement aider. La méditation aide à mieux penser aussi, parce que la plupart de ces pensées sont compulsives, un peu fragmentées.
Tu peux imaginer par exemple une personne qui est posée à son bureau ou bien qui est dans un café et qui a un regard figé au sol ou devant elle, qui est complètement perdue dans ses pensées. Ce ne sont pas nécessairement des pensées utiles, constructives.
Thierry Henry : Comme je t’ai dit, je suis fan de podcast. Et le podcast que j’écoutais, ce gourou de la méditation disait : « Quand tu as 80 000 pensées, imaginons que tu en as 60 000 qui sont des mauvaises, ce n’est pas bon ». Le but de la méditation, c’est de bouger ces mauvaises pensées pour arriver à en avoir le moins possible. Et, comme tu disais, pour avoir une clarté d’esprit. Si tu es entrepreneur, tu as besoin de prendre des bonnes décisions et tu prends des bonnes décisions parce que ton esprit est clair.
Moutassem Hammour : Tout à fait. J’ai beaucoup de sympathie et de d’empathie pour les entrepreneurs, puisque j’en suis un également, et j’ai pu en accompagner de nombreux. Et c’est vrai que c’est quelque chose qui nécessite souvent un plongeon dans l’inconnu.
Lorsqu’on est entrepreneur, on innove, on essaie de nouvelles choses, on sort des sentiers battus, et cela va nécessiter de faire des choix. Cela va aussi nous amener souvent à nous confronter à des difficultés, à des obstacles. Donc, en cela, la méditation va aider par rapport à trois éléments, et on va les découvrir ensemble.
Et comme tu disais aussi justement auparavant, il y a de plus en plus de personnes, que ce soit des entrepreneurs qui créent leurs propres projets ou des personnes qui travaillent dans des grandes entreprises ou qui gèrent de grandes équipes qui utilisent la méditation, parce qu’elles perçoivent cela comme un outil extrêmement utile. Et on propose aussi la méditation dans l’entreprise, soit Google ou Facebook, toutes ces grandes entreprises de la Silicon Valley.
Thierry Henry : En parlant de ça, c’est le nouveau hobby de Bill Gates. Pour te dire, il fait en plus de la pub à la méditation.
Moutassem Hammour : Excellent ! Tant mieux s’il commence à mettre ses grands moyens pour promouvoir la méditation. Ça sera bien pour eux, pour tout le monde.
On parlait aussi de Tim Ferris qui anime un podcast, qu’on connaît tous les deux. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je pense que 70 % ou 80 % des personnes qu’il interviewe, qui sont des high achievers, comme tu disais, des personnes qui avancent, qui font avancer les choses, qui prennent des risques, qui font bouger la société, méditent régulièrement ou ont une forme ou une autre de méditation.
Parce que notre plus grand asset, notre plus grande force, notre principal outil, c’est nous. C’est notre capacité de travail, notre capacité de concentration, notre capacité d’attention et de prise de décision. Et investir dans cela, c’est certainement le meilleur investissement qu’on puisse faire.
Thierry Henry : Donne-nous donc les trois étapes ?
Moutassem Hammour : Oui, les trois étapes.
#1. Revenir dans le moment présent
La première étape, dans la pratique de la méditation, c’est de revenir dans le moment présent, c’est de prendre l’habitude d’être attentif à ce que je ressens dans l’instant
C’est-à-dire à prendre un moment pour simplement revenir, se sentir, respirer, peut être sentir le mouvement d’expansion au niveau du corps lorsqu’on respire, suivi du mouvement de relâchement à l’expiration. Et c’est d’être vraiment là, avec ce que je vois, avec ce que j’entends, avec ce que je perçois.
Développer cette capacité de présence, c’est la méditation de pleine conscience. Elle va déjà nous permettre de récupérer et de moins subir le stress. Parce qu’on sait, aujourd’hui, que notre réponse au stress est une réponse qu’on a héritée de nos ancêtres.
C’est une réponse physiologique du corps qui nous permet de faire face à un danger. Donc, à l’époque, c’était une réponse qui me permettait de très rapidement réagir lorsque j’étais face à une bête sauvage, face à une tribu hostile. Donc, en un instant, la physiologie change, le cœur bat plus vite, les pupilles se dilatent. L’irrigation du sang va plutôt aux muscles des jambes, des bras pour courir. Le système digestif s’arrête. Tout le corps change, au niveau physiologique, très rapidement pour nous permettre de survivre, de s’évader, de fuir, de nous battre. Et c’est un mécanisme extrêmement efficace qui a permis à l’humanité de survivre jusqu’aujourd’hui.
De nos jours, on est rarement exposé à un danger physique, mais c’est la même réaction de stress qui s’enclenche lorsqu’on est agacé par les situations extérieures, lorsqu’on perçoit une agression, lorsqu’on est rejeté, lorsqu’on est face à une figure d’autorité, et à tout ce qu’on peut appeler le stress. On va avoir la même réaction de stress, c’est à dire qu’on va avoir une tension qui s’installe au niveau du corps, comme si on était en danger physique.
Et ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que, ce qui va nourrir et maintenir cet état de stress, ce sont les pensées. Si une personne va avoir une contrariété par rapport à son patron, par rapport à un client qui n’a pas payé ou par rapport à un projet qui n’aboutit pas, elle va vivre ça comme un danger. Elle va se sentir en danger parce que, à une époque, être en difficulté économique, c’était potentiellement se retrouver exclu du village, potentiellement se retrouver dehors, mourir de froid ou mourir de faim.
Encore aujourd’hui, instinctivement et physiologiquement, lorsqu’on est rejeté, lorsqu’on perçoit un échec, on se met en mode de stress. Et le problème, c’est qu’on va entretenir cette tension en soi à travers les pensées. C’est-à-dire que plus je ressasse ces situations, plus je me pose des questions : « Pourquoi il a fait ça ? Comment je vais m’en sortir ? Je ne suis pas à la hauteur. Ce n’était peut-être pas une bonne idée. Il faudrait peut-être que je reprenne mon travail. » Plus on va nourrir de pensées de situations désagréables ou qu’on a perçues comme une agression, plus on va entretenir cette dynamique de stress.
Thierry Henry : En plus, on en a parlé avant, ce stress-là, tu le règles différemment. Lorsque tu n’as pas connaissance de la méditation, tu vas rester devant la télé pour dire que tu vas t’aérer l’esprit, dans une mauvaise position, en mangeant du sucre. Je vais un peu loin, mais bon, enfin de compte, ça va aggraver ton état de santé et ton physique.
Moutassem Hammour : Oui, c’est exactement ça.
On va jeter de l’huile sur le feu en ajoutant des pensées sur les pensées. On va se dire : « Là, je suis bloqué et je vais essayer de trouver une solution mentalement. Je vais me projeter. Je suis bloqué. Je repense au passé, à nouveau, je me sens démuni ou je n’ai pas les ressources pour y faire face » Les pensées sont une voix qui vont créer de plus en plus de stress, et à un moment, on va arriver à saturation. Et là, on n’en peut plus, le corps n’en peut plus. On va se dire : « J’ai besoin d’un break ». On va se poser devant la télé et là, on va se distraire.
Donc soit on va chercher avec le mental et accumuler la tension, soit on va chercher à se distraire à travers la télé, à travers le plaisir des sens qui est un moyen de se distraire aussi. Donc, tout ce qui va enlever la tension en soi, tout ce qui va nous empêcher de penser comme la télé, l’alimentation, le sexe, sortir, passer du temps avec des amis ; toutes ces choses-là sont des distractions pour éviter de ressentir l’inconfort.
Dans les deux cas, nourrir le stress avec les pensées va l’accentuer, se distraire va marcher un certain moment, mais ça va avoir des effets secondaires : on va manger trop de sucres, on va être sédentaire, on va prendre du poids. Donc, ce n’est pas la solution non plus.
Vous comprenez maintenant pourquoi, effectivement, lorsqu’on est dans un projet qui nous tient à cœur, on peut être dans les pensées et créer du stress. Ensuite, avoir ces moments d’échappement, ces moments de distraction qui ne sont pas nécessairement la solution non plus, et enfin se sentir bloqué.
Les premiers bienfaits de la méditation, c’est que ça va nous apprendre à sortir de ces mécanismes de stress sans forcément avoir besoin de nous distraire à travers le sucre ou à travers la télévision. Ça va nous permettre de voir ce qui se passe, sentir que, oui, j’ai beaucoup d’agitation en moi, maintenant. Sentir que j’ai de la tension au niveau du corps, sentir que je ne respire pas assez, que j’éprouve de la pression au niveau de la poitrine.
Et le simple fait de passer 10-15 minutes à ressentir ce qui se passe maintenant, à ressentir ma respiration, mais aussi les tensions que j’ai en moi, va mettre une pause au niveau des pensées. Et on sait maintenant que cette capacité d’avoir ces moments de pause va nous permettre de grandement limiter l’accumulation de tension et l’accumulation de stress.
Tu peux voir, Thierry, que ça ne peut qu’aider une personne qui est dans un projet.
Thierry Henry : C’est n’est que 10 minutes par jour en fin de compte.
Moutassem Hammour : 10 à 15 minutes par jour déjà vont faire un grand bien, parce que ça va nous permettre de ressentir qu’il est possible d’avoir ces moments de pause.
Thierry Henry : Bizarrement, quand tu parlais de ça, j’ai eu des images, parce ce qu’on pense en image, comme tu sais. Et le peu de fois que je prends le transport – la dernière fois, un mois et demi avant les grèves du transport – je vois deux personnes devant moi qui ferment les yeux. Je me suis dit : « Elle dorment ou j’ai l’impression qu’elles étaient en train de méditer ».
On m’a dit que tu peux méditer n’importe où. Donc ce n’est pas automatiquement être assis sur le tapis à faire « hummm ». Tu peux le faire n’importe où si tu as 10 minutes, parce que souvent ont dit : « Je n’ai pas le temps de méditer » ou « Je n’ai pas envie », surtout que je n’ai pas le temps. Tu es train de me dire que tout le monde peut méditer à tout moment quand il veut.
Moutassem Hammour : Oui, tout à fait. À noter qu’on dit qu’il est plus facile d’apprendre à naviguer par temps calme que par tempête.
Effectivement, si tu es dans un cadre où tu es très sollicité, où ton attention va être très sollicitée par l’extérieure, c’est-à-dire, dans le métro ou en train de marcher dans la rue, il y a beaucoup de monde, ton attention va avoir naturellement tendance à scanner l’environnement pour voir si tu reconnais quelqu’un, pour voir s’il y a un potentiel danger. Et cela va être un peu plus difficile de vraiment rester avec ses ressentis.
Thierry Henry : Quel que soit le niveau de méditation ? Est-ce que tu pourrais le faire, toi ?
Moutassem Hammour : C’est ce que j’allais ajouter. Si tu commences à le faire dans un cadre où tu es en sécurité, au calme, ton attention n’est pas sollicitée par un tas de choses extérieures. Plus tu le fais lorsque tu es au calme, plus tu développes cette capacité d’être à l’écoute de ce qui se passe dans le moment présent.
Ensuite, tu pourras, effectivement, le faire dans des situations plus stressantes ou dans le métro, dans des endroits où on ne s’imagine pas pouvoir méditer, mais où, effectivement, tu peux parfaitement être pleinement présent à ce qui se passe autour de toi, et même t’amuser à passer ton attention sur ce que tu entends, sur ce que tu vois, sur ta posture, sur ton corps, sur ta respiration. Donc oui, tu peux le faire, mais il est plus facile au départ de commencer cela dans un cadre où tu es en sécurité ou au calme, dans un relatif silence qui sera plus facile pour canaliser l’attention.
Thierry Henry : Ceux qui sont comme moi, qui ont des enfants, il faut descendre dans le jardin, ou il faut aller dehors, parce que ça va être compliqué. Sinon, il faut le faire avec eux. Je vais essayer de le faire avec eux, c’est plus simple. Je vais leur apprendre.
Moutassem Hammour : Ils ont quel âge tes enfants ?
Thierry Henry : 19 mois, 5 ans et 8 ans. En plus, c’est avec eux que je fais du yoga. Ils me forcent puisqu’ils adorent le yoga. On fait des positions. Ils sont plus souples que moi, donc des fois, ils se moquent de moi.
On a parlé donc du premier bienfait. Tu avais trois étapes.
Moutassem Hammour : Oui, trois bienfaits. Le premier bienfait, c’est cette capacité de sortir du mental, comme on l’a vu, qui crée le stress. Du coup, on va avoir des moments de pause qui vont nous permettre de nous ressourcer. Comme on l’a vu aussi, c’est souvent aussi une transition vers une meilleure hygiène de vie. Plus j’ai ces moments de pause, plus j’ai conscience des tensions qui sont en moi, plus je vais avoir envie de me faire du bien. Donc, si on commence à se faire du bien au niveau de la vitalité du corps, ce sera un énorme plus dans notre capacité de travail.
Ensuite, le deuxième bienfait, qui est vraiment la continuité du premier, c’est :
#2. La capacité de réfléchir avec présence.
Parce que les pensées peuvent avoir une qualité très fragmenté, cette perte dans le mental. C’est lorsque je commence à avoir des pensées en boucle ou j’ai tendance à réfléchir au même sujet, à la même situation encore et encore. Ce ne sont pas des pensées productives, ce ne sont pas des pensées utiles, plutôt des pensées anxiogènes qui vont accumuler la tension en soi.
Lorsque je commence à prendre l’habitude d’être attentif à mes ressentis dans le moment présent, je vais aussi commencer à pouvoir réfléchir et m’exprimer que ce soit sur un papier ou même à voix haute. Donc, mettre en mots ce que j’ai besoin d’exprimer.
Thierry Henry : Je vais traduire. J’écoute un podcast de Robert Kuzaki, que tu dois connaître. Il est très business. Il interviewais un coach et il disait que, comme tu le disais, quand on est dans le passé, on ressasse souvent les mêmes pensées. Donc – si j’ai bien compris ce que tu allais dire ou ce que tu disais – c’est qu’on va pouvoir voir où est le problème et virer des pensées, c’est ça ?
Parce que ça n’a pas de sens, c’est un peu stupide de repenser au même problème, donc à un moment, il faut arrêter simplement. Et c’est à cause des mêmes pensées qu’on procrastine. On a les mêmes problèmes et on n’avance pas en fin de compte. On se fait du mal pour rien, on « repense » les mêmes pensées. Il suffit de trouver une solution, et de prendre une pensée positive et de la bouger, et sortir celles qui sont négatives. C’est ce qu’il expliquait.
Moutassem Hammour : Oui, disons que – comme tu disais – les pensées du passé, ou les mêmes automatismes de pensée, ou la même façon de réfléchir, très souvent, mettent en lumière des contradictions qu’on a en soi. C’est-à-dire, par exemple, j’ai besoin d’investir dans cet outil informatique pour mon travail, mais en même temps, je n’ai pas les ressources financières, mais c’est important que j’investisse, parce que c’est ce qui va me permettre d’avoir les ressources. Donc, à chaque fois qu’on va dans une situation, on va voir des contradictions en soi.
Et ça peut être au niveau personnel aussi : « Je reste avec cette personne ou je la quitte ? Je vais à ce second rendez-vous ou pas. »
Donc, à chaque fois qu’il y a des contradictions ou une tension en soi, un dilemme, c’est à dire un choix à faire, mais dans chaque direction qui se présente à moi, il y a un problème, ou il y a une tension, ou ça va me coûter quelque part ailleurs.
Donc, à chaque fois que je vais être dans une situation comme ça – et on est très souvent dans ce genre de dynamique – et qu’on ressasse par rapport à cela, on se heurte à des murs, et ça remue le problème, il y a de moins en moins de clarté. C’est-à-dire qu’on sature, on n’arrive plus à réfléchir. On ne sait plus quelles décisions prendre, et au lieu de nous amener de la clarté et de la confiance dans la prochaine étape, ça nous amène à nous sentir découragé, saturé.
Thierry Henry : En fin de compte, c’est un burnout mental. Le burnout, c’est souvent l’effort physique, et là, à force de ressasser la même pensée, le même problème, si on ne règle pas le problème, on a un burnout mental.
Moutassem Hammour : Oui, ce sont des mini-burnout, des saturations mentales où ça tourne en rond et on n’a pas de solution.
Le problème, c’est que ce sont souvent des pensées qui ne sont pas vraiment conscientes. C’est à dire qu’elles se déroulent en arrière-plan. Le truc classique : je suis en train de conduire, il va se passer 10-15 minutes où je suis complètement parti dans mes pensées. J’ai une idée du sujet auquel je pensais, mais je n’étais pas vraiment présent avec chacune de mes pensées.
C’est une espèce de ressassement semi-consciente qui se fait. Cela peut se faire aussi lorsqu’on écoute quelqu’un ou lorsqu’on travaille où le mental part dans tous les sens. Ce sont des pensées anxiogènes non productives et qui peuvent effectivement amener des mini-burnout où on sature et surtout, ça ne nous aide pas à avancer.
A l’opposé de cela, c’est de prendre l’habitude de nous exprimer avec une beaucoup plus grande attention à ce qu’on est en train de dire. C’est un exercice que je propose quand je travaille un à un, c’est d’amener un sujet de tension personnel, un dilemme, par exemple, avec un collègue de travail. Il y a un non-dit où il y a quelque chose qui ne va pas chez l’autre, mais qu’il n’ose pas lui dire, il ne sait pas comment lui dire.
Quelque chose qui le dérange, qui lui cause du stress. Et le but, c’est d’essayer de réfléchir à cela, mais en gardant un ancrage dans le moment présent. C’est à dire ne pas partir automatiquement dans les : « Ah oui, il m’a dit ça. Mais lui, il est comme ça », partir dans les jugements dans notre façon de réfléchir habituellement, mais de prendre un moment pour respirer.
On fait habituellement un retour vers la respiration, prendre deux, trois minutes pour respirer et ensuite poser la question : « qu’est ce qui me dérange chez cette personne ? » Et mettre en mots ce qui me dérange : « Cette personne juge beaucoup. Elle n’est pas à l’écoute des autres et moi, j’aimerais que dans mon équipe, on soit un peu plus attentif à ce que tout le monde dise ». « Pourquoi cette personne se comporte de cette façon, à ton avis ? » J’ai demandé à cette personne. Et c’est une réflexion qui se fait avec beaucoup d’attention à ce qu’on dit.
Thierry Henry : Donc il y a un côté méditation. Et aussi, c’est un peu psychologique.
Moutassem Hammour : C’est simplement une mise en lumière de ce qui se passe dans l’instant. C’est revenir dans le moment présent, à travers mes sens où je suis attentif et réfléchir à être présent. Oui, ça a un aspect psychologique, mais la psychologie, c’est comprendre, c’est une connaissance de soi.
Thierry Henry : Pourquoi je te pose la question : faut-il le faire avec quelqu’un ou on peut le faire tout seul ?
Moutassem Hammour : On peut le faire à deux, mais on peut parfaitement le faire tout seul aussi, une fois qu’on a développé cet outil, cette habitude de réfléchir. On peut le faire par écrit aussi. Et d’ailleurs, c’est pour ça que ça fait du bien d’écrire, comme tu disais, avant de dormir, mettre les choses en mots, parce que lorsque j’écris, je suis un peu plus attentif à ce à quoi je réfléchis.
Thierry Henry : Parait-il que le fait d’écrire avant de dormir, ça fait sortir les pensées. Comme si, on fait un geste, les pensées sortent de l’esprit et vont sur le papier. Je ne pense pas que ce soit totalement vrai…
Moutassem Hammour : Disons que c’est une mise en lumière des pensées. On les voit plus clairement, parce qu’habituellement, encore une fois, les pensées sont très fragmentées. Si on n’est pas vraiment attentif à ce qu’on pense, on part très vite dans le mental. Par conséquent, on n’est pas vraiment présent avec ce qu’on pense.
L’idée, c’est de développer une plus grande clarté dans nos idées, dans nos valeurs, dans nos ressentis. Et ce n’est possible qu’en étant capable de garder – encore une fois j’utilise encore ce mot d’ancrage – c’est-à-dire encore garder une partie de notre attention présente, c’est-à-dire en même temps-là, je te parle, mais je peux aussi voir, je suis présent à l’ordinateur devant moi que je peux voir.
Je suis présent aux ressentis de mes mains posées sur mes jambes, sur mes cuisses, donc je peux toujours avoir ce retour dans le moment présent. Et ça va me permettre de m’exprimer avec de plus en plus de présence et plus de clarté.
Thierry Henry : C’est ce qu’on appelle la pleine conscience, c’est ça ?
Moutassem Hammour : Oui, c’est un aspect de la pleine conscience. C’est être pleinement attentif à ce que je perçois, d’une part. C’est la première partie de la méditation. Être attentif, par exemple, aux mouvements de la respiration, mais c’est aussi être pleinement attentif à ce que je communique, à ce que je dis, à mon corps, à comment je bouge dans l’espace.
C’est une attention à ce qui se passe dans l’instant présent et ça, les sportifs, ils le travaillent et le développent. Toutes les personnes qui souhaitent donner le meilleur d’elles-mêmes développent cette qualité de présence. C’est vraiment être pleinement là, puisque quand je suis pleinement là, j’ai pleinement accès à mes ressources.
À l’opposé de cela, si je suis dans un mode de pensées fragmentées, dans le stress en train de ressasser les éléments, j’active le stress. C’est une physiologie de survie qui s’active au niveau physiologique. Là, on peut mesurer au niveau du taux de cortisol, du rythme cardiaque. C’est quelque chose qu’on connaît très bien. Mais ce qu’on sait aussi, c’est que lorsqu’on est dans un mode de stress, même le cerveau fonctionne différemment.
Pour schématiser, le cerveau, on peut le diviser en deux parties ou de fonctionnement : une partie plus profonde qui est la partie la plus primitive qu’on partage avec les autres mammifères et les reptiles, qui est une partie instinctive de survie. Et ensuite, à ce qu’on appelle le néocortex qui est la partie la plus évoluée qui est particulièrement développée chez les êtres humains.
Et c’est cette partie du cerveau, le cortex préfrontal, qui nous permet de réfléchir, de relativiser, qui nous donne cette capacité d’empathie, c’est à dire de vraiment écouter l’autre, de ressentir ce que l’autre ressent, qui nous permet de prendre des décisions. C’est cette partie qui nous permet de créer. Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que lorsque je suis en mode de stress, c’est le cerveau reptilien, le mode de survie qui s’active et qui va inhiber le cortex préfrontal, parce que c’est une question de gestion des ressources.
Le sang va aller au niveau de la partie « survie » du cerveau ou de la partie primitive du cerveau et va beaucoup moins irriguer la partie évoluée de notre cerveau, parce que c’est une partie qui est très gourmande en énergie. Si je suis en danger physique, si je suis face à un animal sauvage, ce n’est pas le moment de réfléchir, ce n’est pas le moment de communiquer, ce n’est pas le moment de ressentir et d’exprimer mes émotions. C’est le moment de prendre mes jambes à mon cou et d’utiliser toute l’énergie de mon corps pour fuir.
Donc, lorsque je suis en mode stress, lorsque je suis en mode ressassement, de projection mentale, de me perdre dans les pensées, j’active la partie survie du cerveau. Du coup, je n’arrive plus à réfléchir et c’est souvent ce qui nous fait perdre nos moyens, qui nous rend la prise de décision difficile parce qu’on n’a pas de clarté. Il y a vraiment cette partie du cerveau qui nous permet de voir clairement les choses et de bien exprimer les choses, mais elle fonctionne beaucoup moins bien.
Donc là, le deuxième bienfait, c’est cette capacité de maintenir un état de calme, même lorsque je pense à des choses qui me stressent, à ces factures que j’ai à payer alors que je n’ai pas les moyens. Si, habituellement, ça génère du stress et ça crée plus de confusion, maintenant, le fait d’avoir cette capacité de revenir vers moi et de me maintenir dans un état de calme, va me donner accès à cette partie du cerveau qui va me permettre de voir peut être quelque chose de nouveau, découvrir un chemin que je n’avais pas vu auparavant, qui va m’aider à sortir d’une situation compliquée.
Ce deuxième bienfait va nous permettre de réfléchir plus clairement et d’avoir plus de confiance dans notre capacité à prendre nos décisions.
Thierry Henry : C’est important. Je pense que ça va plaire à beaucoup. Et le troisième bienfait ?
Moutassem Hammour : Ensuite le troisième bienfait va être l’évolution naturelle des deux premiers. Une fois que je suis capable de revenir vers moi, d’avoir ces moments de pause et aussi de réfléchir, de mettre en mots, d’écrire, ce qui est important pour moi maintenant, c’est :
#3. La capacité à m’exprimer avec présence lorsque j’interagis avec les autres
C’est là où on va au contact de la réalité. C’est ma capacité de m’exprimer avec présence lorsque j’interagis avec les autres.
C’est un bienfait que, personnellement, j’adore, parce que je sais qu’il impacte grandement les gens et qui fait vraiment le lien entre cette pratique introspective (où on est seul à revenir vers soi à travers la pratique de la méditation) et la vie quotidienne. Comment le fait de méditer va vraiment impacter ma vie de tous les jours ? Ça va l’impacter parce que je vais être capable d’exprimer ce qui est vraiment important pour moi.
J’ai un podcast, un blog que j’anime maintenant depuis 6-7 ans, et l’un des retours que j’ai le plus souvent ou l’un des problèmes que je vois le plus souvent, c’est les gens qui expriment un manque de confiance, qui me disent que : « Lorsque je suis seul, lorsque je médite, lorsque je fais ce travail de développement personnel, ça va bien, je me sens mieux.
Mais dès que je vais au contact des autres, dès que je dois parler à mes collègues, dès que je dois faire face à une figure d’autorité, à mon patron, dès que je dois exprimer mon intérêt à une fille ou à un garçon qui me plaît ou que je dois vendre des produits, là je perds mes moyens. Je sens que je n’arrive plus à réfléchir clairement, je perds mon sens de l’humour, je me sens pataud, je stresse et je ne comprends pas pourquoi je stresse autant. »
Ce qui se passe, c’est que si on n’a pas développé cette capacité de s’exprimer avec présence et, qu’ensuite, je vais aller me retrouver dans des situations stressantes (disons que je vais vendre un produit, que je vais confronter quelqu’un ou je vais demander une augmentation à mon patron, dans des situations qui, pour moi, sont perçues comme des situations stressantes ), comme on a vu tout à l’heure, je me mets en mode de stress, et c’est le cerveau de survie qui s’active. Mon cerveau qui me permet d’avoir de la répartie, qui me permet de dire les choses clairement, qui me permet d’avoir de l’humour, qui me permet de garder une posture ouverte, d’être là, vraiment là, attentif à l’autre, n’est plus là et on perd complètement nos moyens.
Et même si on essaie de se motiver mentalement, se dire : « Bon, ça va, tu peux parler devant ce groupe de personnes, tu peux dire à cette personne qu’elle te plaît. Ce n’est pas grave si elle n’est pas intéressée ». Même si, mentalement, on essaye de se motiver auparavant, lorsqu’on va être dans cette situation, si on n’a pas développé cette capacité de rester calme et de garder l’accès ouvert à nos ressources, de rester dans le présent et de nous exprimer clairement, dès qu’on va se retrouver hors de notre zone de confort, dès qu’on va aller se stretcher un peu, on va perdre nos moyens.
Donc, le fait d’avoir développé une plus grande écoute au moment présent, cette capacité de m’exprimer, lorsqu’ensuite je vais être face à une situation stressante ou tout simplement une situation qui va être nouvelle – et ça, on le vit très souvent lorsqu’on est dans le monde de l’entrepreneuriat ou qu’on construit des projets ou du travail classique – je vais aussi être capable d’être pleinement moi, simplement ça. C’est quelque sur lequel je reviens souvent à travers des épisodes.
L’idée, ce n’est pas de vous améliorer, l’idée ce n’est pas de développer plus de savoirs, de développer plus de compétences ou de changer votre apparence physique ou de changer votre façon de parler. Non, la priorité, c’est déjà d’avoir accès à toutes les qualités que vous avez déjà en vous. Parce que, comme on a vu, beaucoup de personnes ont un tas de qualités, mais vont perdre l’accès à ces qualités lorsqu’elles vont dans une situation hors de leur zone de confort, lorsqu’elles vont au contact des autres. Donc, si on commence à développer les outils pour garder cet accès ouvert, ça va nous ouvrir énormément de portes.
Imagine simplement pouvoir être pleinement toi, comme tu es avec ton meilleur pote lorsque tu es face à un potentiel client, lorsque tu es face à un public, pouvoir avoir cette même aisance, ces mêmes accès à toutes tes qualités dans toutes ces situations. Déjà, ça va nous permettre d’exprimer plus clairement ce qu’on veut, ça va nous permettre d’être de meilleurs vendeurs, ça va nous permettre de plus facilement persuader les autres, de les amener dans notre projet.
Ça va nous permettre de prendre plus de plaisir aussi dans l’interaction avec les autres, parce qu’on n’est pas tendus, on n’est pas en train de lutter contre un sentiment inconfortable, on est pleinement soi. Il y a vraiment un lien très intime entre ma capacité de passer 10-15 minutes chez moi à être attentif à ce que je ressens, et ma capacité à complètement modifier la qualité de ma vie.
Thierry Henry : Merci pour ce dernier point puisque c’est vraiment un super pouvoir. Moi, je suis de la vente et de l’entrepreneuriat, donc j’ai des fois moins de peur et moins de stress par rapport à une personne. Mais je suis un humain donc des fois quand j’ai une personne qui a une grosse boîte, pareil, je peux avoir des peurs, mais j’ai eu des réflexes pour rebondir. Mais c’est vrai que plein de gens ont cette peur, l’une des plus grandes peurs au monde, je crois que c’est parler en public. Je crois que même « mourir » est en troisième ou sixième place, c’est un xxx anglo-saxon que j’appris.
Je sais que c’est vraiment une grande peur de parler en public ou de parler à une personne qui est supérieure ou pour vendre. Ils ont peur de la vente aussi donc c’est vraiment très important. Je ne connaissais pas tous ces avantages de la méditation. Avant de te poser toutes les questions que je pose à mes invités avant de finir, je vais mettre tous les liens. Tu as des coachings, tu as des podcasts. Cite-les avant que te pose les questions.
Moutassem Hammour : Oui, merci. Je pense que le plus simple, c’est de faire une recherche Google, « pratiquer la méditation », et ça devrait les amener sur le podcast, sur le blog. À partir de là, ils peuvent découvrir tout ce qui est proposé. Et après cette approche en trois étapes ou avec ces trois bienfaits, il y a ce que j’appelle la « méditation introspective » qu’ils peuvent retrouver en allant simplement sur www.meditationintrospective.com , ils pourront découvrir des tas de vidéos et les différents programmes qui sont proposés autour de cette approche.
Thierry Henry : Grand merci. Je vais te poser cinq questions.
Q1 : Quel est le business dont tu rêves à part celui que tu as actuellement ?
Est-ce qu’il y a une entreprise que tu as voulue créer, que tu n’as toujours pas créée, qui est dans ta tête et qui n’est pas faite ? À moins qu’il faille déposer un brevet donc tu le gardes pour toi, mais si c’est un truc pas trop compliqué, n’hésite pas à le dire.
Moutassem Hammour : Non, je pense que c’est une continuité de ce que je propose actuellement. Je pense que ce qui me plairait beaucoup, c’est de partager un peu ces outils que j’ai pu développer à travers mes différentes formations et surtout à travers le travail que j’ai pu faire avec mes patients en cabinet ou à travers les clients que j’ai, à travers le blog « Les secrets de la méditation introspective ». J’aimerais éventuellement créer une plateforme qui permettrait à d’autres coachs ou d’autres thérapeutes d’utiliser ces mêmes outils et d’accompagner toutes les personnes qui sont intéressées, qui sont sensibles à cette approche, de permettre de les accompagner sur Internet.
Thierry Henry : Je ne t’ai même pas posé la question que j’avais écrite en plus. Tu penses quoi – je vais revenir sur l’interview – sur toutes les applis sur la méditation ? Il y a plein de choses qui se sont développées, toutes les applis pour la méditation, c’est bien ou pas ?
Moutassem Hammour : Globalement, c’est très bien, parce que toutes ces applications proposent des séances guidées. Donc la méditation guidée, c’est un très bon outil et ça facilite grandement l’apprentissage de la méditation. Pour beaucoup, c’est assez compliqué de tout de suite se focaliser sur les ressentis du moment présent notamment sur la respiration, et de rester avec pendant 10-15 minutes. C’est une chose qui est vraiment inconnue comme expérience ou comme exercice.
Donc le fait de le faire en étant guidé (tu mets les écouteurs, tu écoutes quelqu’un qui va te guider à travers ce retour vers soi) aide grandement. Toutes ces applications, il y a de nombreuses, offrent ces séances guidées et je pense que c’est à tester.
Thierry Henry : C’est un premier accès, c’est une première ouverture.
Moutassem Hammour : C’est une première porte d’entrée. Après, selon la voix de la personne, selon les approches, on va accrocher avec une personne plus qu’une autre. Mais oui, je pense que c’est une très bonne chose.
Thierry Henry : Une autre question : tu n’as pas de retraite, toi ? Ce qu’ils appellent « The retreat » en anglais. Là où tu peux apprendre une semaine, deux semaines ; tu as ça toi ?
Moutassem Hammour : Non, je n’ai pas organisé cela pour l’instant. J’ai fait des programmes d’une journée, mais pas de retraite longue durée pour l’instant.
Thierry Henry : D’accord.
Q2 : Quelle est la meilleure expérience que tu as eue en tant qu’entrepreneur ou investisseur ?
Moutassem Hammour : La meilleure expérience, c’est ce qui m’a beaucoup plu dans ce travail : la rencontre avec des tas de personnes, que ce soit des professionnels ou même des clients, qui me permet de parler de ce qui me passionne vraiment. Le fait d’avoir développé ce podcast sur maintenant plusieurs années me permet d’avoir accès à un tas d’auteurs, de thérapeutes, de psychologues, d’enseignants, etc.
Et le fait d’avoir ce cadre, cette opportunité, de se dire : « J’ai passé une heure avec cette personne à parler de ce qui m’intéresse profondément, sur les sujets où j’ai investis des années à étudier et à lire ». Pouvoir creuser sur ce sujet avec ces experts, c’est un grand bienfait, mais aussi de pouvoir le faire avec les clients et les patients, savoir que j’ai des gens avec qui je vais discuter vraiment de ces clés, de ce sujet qui me passionne, qui m’a fait beaucoup de bien, que je sais va faire beaucoup de bien à d’autres personnes. Donc je pense que c’est cette expérience de…
Thierry Henry : D’échange avec les humains on va dire.
Moutassem Hammour : Oui, l’entrepreneuriat, pour moi, ça m’a permis de créer ce cadre idéal pour vraiment communiquer sur ce qui m’intéresse, ce qui m’inspire et continue à me motiver.
Q3 : Quel est pour toi meilleur levier pour devenir entrepreneur ?
Moutassem Hammour : On va revenir sur ce qu’on disait, c’est se connaître, investir du temps pour soi pour connaître nos pensées, notre mental, nos émotions. Qu’est ce qui nous fait réagir ? Euh, qu’est ce qui nous motive ? Qu’est ce qui nous sape le moral ? Et plus on se connaît, plus on va être capable d’être clair sur ce qui est important pour nous et d’avoir les ressources et la capacité de le mettre en œuvre.
Thierry Henry : Oui, le pourquoi et aussi s’aider avec la médication.
Moutassem Hammour : Oui, la méditation étant une clé très efficace pour cela.
Q4 : Quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur et pourquoi ? En plus du tien bien sûr.
Que ce soit en business ou en méditation, ce n’est pas une obligation que de business.
Moutassem Hammour : Les livres de méditation, c’est vraiment méditation. J’essaie de réfléchir à un livre qui peut vraiment faire le lien entre ces deux mondes. J’aime bien les livres de John de Martini, comme il est très peu connu, ça sera l’occasion de…
Thierry Henry : Je ne connais pas du tout, ça tombe bien.
Moutassem Hammour : On parlait de John de Martini. Il a un livre qui s’appelle « The Breakthrough Experience » qui a été traduit aussi en français. Et il a une approche très intéressante et intelligente, je pense, sur la psychologie notamment appliquée au monde du travail et de l’argent.
Q5 : Quelle est la compétence que tu rêves d’avoir ?
La première réponse qui me vient, ça va être la continuité de ce troisième bienfait, c’est continuer à développer la capacité de dire ce qui est juste et ce qui me semble le plus important à dire dans l’instant. C’est d’avoir cette capacité de le faire dans des situations de plus en plus stressantes, c’est à dire de faire un à un, faire face à un public de plus en plus important, faire face à un public qui ne me connaît absolument pas.
Vraiment être capable de garder le plus un accès à mes ressources, de pouvoir piocher en moi toutes mes expériences passées et tout mon savoir passé pour répondre de la manière la plus appropriée et efficace dans des situations de plus en plus challenging, de plus en plus stressantes et pouvoir ainsi toucher de plus en plus monde. Le skill ou cette compétence, c’est de m’exprimer de plus en plus efficacement.
Thierry Henry : D’accord. Moutassem, un grand merci
Moutassem Hammour : Avec grand plaisir, Thierry.
Thierry Henry : A bientôt, ciao.
Moutassem Hammour : A bientôt.
C’est tout pour l’épisode 59. J’espère que tu as apprécié Moutassem. Comme je t’ai dit, je te mets tous les liens dans le show note sinon je te rappelle www.pratiquer-la-meditation.com. Il a le podcast, si tu ne veux pas lire. Après tu peux aussi aller prendre ses cours pour aller plus vite.
N’hésite pas aussi à partager cet épisode si tu as aimé. Si tu es sur YouTube, tu mets un petit pouce en haut si possible, tu mets un commentaire, on en discute. Bien sûr, tu peux aller sur Spotify, enfin, toutes les bonnes plateformes.
J’ai publié jeudi, on continue toujours à publier deux fois par semaine puisque, si je ne me trompe pas, il y aura un épisode dimanche. J’ai un peu changé puisque les plannings sont un peu chargés et compliqués avec l’événement qui est toujours prévu au mois de mai. Je vous en parle tout de suite, on a un grand event de 300 places. On verra après si on agrandit puisqu’on a déjà beaucoup de demandes. Donc pareil, si vous voulez aussi faire du coaching, si vous voulez que je vous coachoe pour votre business en ligne, affiliation, blogging, création de contenu, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à contact@thierry-henry.fr.
Donc moi, je vous dis au prochain épisode. On ne sera peut-être pas sûr qu’il y a les jours du mardi ou jeudi. Je vais peut-être même changer les jours et les heures. On fera des petits tests, on fera toujours deux épisodes par semaine, mais ils seront publiés, Il faudra venir surveiller.
Au prochain épisode.
Ciao ciao.
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