Interview de Mehdi Bellatig fondateur de Hacker de croissance. Forum sur l’affiliation et le marketing digital. Mehdi nous partage sont expérience d’entrepreneur et de super affilié. Il est depuis quelques années devenu consultant en optimisation et conversion grâce à son expérience de marketer dans le secteur du média buy.
Thierry : Salut à tous ! Bienvenue sur l’entrepreneuriat lifestyle Thierry#Henry. Donc aujourd’hui, épisode 8 avec Mehdi BELLATIG, un super-entrepreneur qui va vous parler de son business, de ses business et de ce qu’il fait actuellement. Comment peut-il vous aider et comment peut-il être un exemple d’entrepreneuriat ?
Mais d’abord, j’ai oublié le plus important. Bonne année et meilleurs vœux à tous pour l’année 2019, que du bon, du business et de la réussite. Je suis sûr que cela va être une très bonne année, je dis même que cela va être la meilleure année. Voilà. Malgré qu’on ait souvent parlé, que j’ai même parlé de crise en 2009, on verra. Qui dira donc verra.
Sinon Medhi, entrepreneur depuis une douzaine d’années donc en ligne, vraiment un geek comme vous allez voir qui a créé des business donc en ligne classique, toujours autour en fait du trafic et de la conversion, donc de l’affiliation exactement. Donc, il le dit bien qu’il a connu l’affiliation, il a eu des périodes où il était vraiment super affilié. Ensuite, il a enchaîné sur des business qu’il va nous raconter. Sans plus attendre, je vous dis à tout de suite avec Mehdi BELLATIG. Salut Medhi. Comment tu vas ?
Mehdi : Salut Thierry. Très bien et toi.
Thierry : On est là tranquille. Merci d’avoir pris le temps de nous parler en fin de compte de tes projets, un peu de toi parce que peut-être que tout le monde ne connaît pas. Donc surtout, on va parler beaucoup d’affiliation et surtout donc d’affiliation media buy payant. Donc pour ceux qui ne te connaissent pas Medhi, présente-toi et on va parler un peu donc de ton forum et de ton expérience dans l’affiliation.
Mehdi : Merci déjà de me donner l’opportunité d’être sur le podcast et de partager un peu mon historique et mon expérience. Donc moi, c’est vrai, c’est Mehdi. Je suis dans le business en ligne. En gros, je vis de mes sites internet et du web depuis plus de 12 ans maintenant. Donc en 2011, avant, j’étais dans l’adulte et avec mon partenaire, on a fait une exit. Donc une exit un peu sympa et on a été voyagé pendant trois ou quatre ans en Amérique Latine pour profiter un petit peu. Et c’est là que j’ai découvert en fait le média buy et l’affiliate marketing un peu à l’international.
Thierry : Je reprends. Je te coupe avant qu’on parte trop loin. C’est que je connais un peu ton histoire, tu avais un site d’adulte. Quand on dit d’adulte, c’est pour plus de 18 ans, on va dire, pour ceux qui ne comprennent pas quand on dit adulte. Donc, tu as vendu le site, c’est cela, je crois.
Mehdi : Exact. Ouais.
Thierry : Donc très tôt, en fait très jeune, tu es rentré dans l’internet. Tu as fait une belle sortie puisque tu as dit exit, mais bon il y en a qui ne parle pas encore anglais. Donc, tu as bien revendu à un bon prix. Tu peux dire le prix ou pas.
Mehdi : Non, je ne peux pas trop rentrer dans les détails, mais, disons assez pour être tranquille pendant quelques années, vadrouiller en Amérique Latine sans trop avoir besoin de travailler. Donc cela, c’était vraiment cool et effectivement assez jeune. Après, ce qui s’est passé, c’est aussi j’ai toujours été un peu geek et passionné par internet et par la génération de revenus sur internet. Donc même pendant que j’étais en train de vadrouiller en Amérique Latine, j’ai découvert les forums américains et c’est grâce à cela que j’ai découvert tout.
À l’époque aussi Facebook Ads était en train d’exploser. Donc, j’ai commencé à jouer un petit peu avec Facebook Ads et du dating, ce qui marchait très bien à l’époque. Après, c’est le mobile qui a commencé à bien fonctionner.
Thierry : Dating, excuse-moi, je reprends puisque nous on est bilingue, mais bon les dating, c’est pour ceux qui font de la rencontre.
Mehdi : À l’époque, c’était autorisé sur Facebook et c’était vraiment l’une de mes premières campagnes payantes où j’ai réalisé, pas en tant que personne seule, parce qu’avant si tu veux j’avais généré beaucoup de revenus avec ma société, mais avec des associés, avec des employés, plein de bureaux, enfin plein d’employés et des bureaux, etc.
Donc, c’était un truc assez costaud, une opération assez lourde. Et là, j’étais tout seul et je générais des chiffres similaires au quotidien. Donc, c’est là que j’ai réalisé qu’avec l’affiliate marketing, avec l’acquisition digitale, l’acquisition payante, il était possible de faire des choses assez incroyables. Donc, j’ai persévéré un petit peu là-dedans pendant quelques années. J’ai testé un petit peu tout le natif, Facebook Ads, le mobile, les popups et, etc.
En même temps, ce qui s’est passé, c’est que j’ai commencé à bloguer à ce sujet en fait. Moi depuis toujours, je blogue, je partage un peu tout ce que je découvre et j’aime bien parler. Des fois, je parle même un peu trop et je partage un peu trop ce que je sais. Donc, j’ai créé un blog pour parler de l’affiliate marketing et de l’acquisition payante, du CPA et tout ce milieu-là parce qu’il n’y avait pas grand-chose en francophone.
Donc, cela a commencé à attirer pas mal de lecteurs qui venaient aussi du milieu des éditeurs CRO, des éditeurs du monde de l’adulte aussi qui cherchaient à se reconvertir un petit peu et qui voyaient bien qu’il y avait des nouvelles sources de revenus qui pouvaient être exploitées. Donc petit à petit, j’ai aussi commencé à être approchés pour des demandes de coaching pour expliquer ce que j’avais appris jusque-là, donc le Facebook Ads et l’acquisition payante puisque tous mes contacts que je connaissais jusque-là, c’était des éditeurs de sites CRO à la base.
Thierry : C’est en France ?
Mehdi : En France. Donc tous cherchaient à se convertir et à commencer à explorer l’acquisition payante puisqu’ils voyaient bien l’opportunité que c’était. Donc, naturellement, j’ai commencé sans jamais mettre de pub sur mon blog ou sans jamais aller chercher moi-même un client. J’ai commencé à avoir des clients en coaching et en consulting qui voulaient apprendre ce que je faisais. Donc, c’est ce que j’ai fait aussi en grande partie ces deux dernières années.
Thierry : Mais cela, tu l’as indiqué sur ton blog ou pas ? Le blog que tu passes, c’est lequel déjà ?
Mehdi : Hacher de croissance. À la base, c’était un blog puis c’est devenu un forum. Cela a évolué un peu avec le temps. En fait à la base, j’avais lancé en tant que blog, mais il y avait tellement de commentaires en fait. C’était très actif dans les commentaires. Les gens avaient toujours des questions, etc. Donc, j’ai décidé de passer en forum pour que les discussions puissent être un peu plus profondes et un peu plus longues quoi sur certains sujets qui sont compliqués à explorer ?
Donc, c’est comme cela que c’est passé en forum, mais jamais je n’ai mis de pub pour dire que je faisais du consulting, que je faisais du coaching ou ce genre de choses. Donc là, c’était assez très inbound, je ne sais pas l’équivalent français de l’inbound.
Thierry : C’est juste par le blogging, par le référencement naturel, on va dire, par le réseau et par le…
Mehdi : Par le contenu en fait. Si tu veux, cela a toujours été par le contenu puisque je faisais aussi des vidéos sur YouTube et des articles.
Thierry : C’est comme cela que je t’ai connu.
Mehdi : Ouais ! Donc, cela a toujours été un peu ma technique, mais si j’ai envie dans le futur d’explorer d’autres façons de faire, mais c’est comme cela que cela a fonctionné jusque-là et c’est ce que j’ai fait ces deux dernières années.
Thierry : D’accord. Donc là actuellement, tu es toujours avec hacker de croissance, toujours dans l’affiliation pure. Est-ce que tu te considérais comme un super affilié, toujours parce que des fois on te le dit. J’ai vu que des fois tu disais oui, non. J’ai même vu que tu étais en lien avec MOBIDEA, donc beaucoup d’affiliés, de super affiliés. Je t’ai vu sur certaines vidéos avec affiliate world parce que je ne sais pas, au contraire, tu es comme moi.
Ce que je fais actuellement comme beaucoup ou quand même Charles Ngo, on commençait avec l’affiliate summit, le côté plutôt CRO et tout le monde a rebondi, parti sur l’Europe, sur l’affiliate world ou peut-être c’est un côté plus media buy que l’affiliate summit, c’est plus CRO. Puisque même quand j’étais à deux ans, j’étais dans une réunion avec les deux créateurs, j’ai oublié leur nom, les deux créateurs, enfin un homme et une femme, j’ai oublié leur nom, donc en 2003. Ils étaient en train de faire une guéguerre entre deux organisateurs d’événements. C’est du black-out et nous, on est propre. C’est une guéguerre à deux balles, mais enfin c’est leur problème.
Comment tu es passé de l’un à l’autre ? Pourquoi tu es plus dans le media buy plutôt qu’en Europe et est-ce que tu te considères toujours comme super affilié ou juste comme coach ?
Mehdi : Alors, c’est une question qu’on m’a posée aussi récemment et par rapport au fait de si je me considérais super affilié ou pas, et la vérité je ne connais pas la définition. Par ma définition à moi, je dirais presque, mais pas entièrement. Parce que j’ai fait beaucoup de revenus sur les 2, 3 ans où j’ai fait du media buy. J’ai fait de l’affiliation moi-même. Donc, on parle en centaines de milliers d’euros, dans la tranche haute de centaines de milliers d’euros. Mais cela n’a jamais, ce n’était pas consistant.
C’était un petit peu en fait ce qui m’a frustré le plus avec le media buy et l’affiliate marketing de ce genre-là, c’était vraiment le turn de campagne. Les campagnes, on le sait, les personnes qui ont lancé des campagnes savent très bien que cela dure quelques semaines au mieux, cela dépend du type de campagne et cela meurt. Les landing pages meurent. Il faut se régénérer. Il faut se renouveler pour trouver des nouvelles offres. L’offre est coupée. L’annonceur a disparu.
Donc vraiment, on ne construit pas d’ascète, on ne construit pas grand-chose et on est toujours en train de courir derrière la prochaine campagne. Ma faiblesse était surtout en fait dans le temps que cela me prenait entre la mort d’une campagne et la naissance de celle d’après. C’est là où pour moi un super affilié, c’est quelqu’un qui en a plein des campagnes et qui est toujours en train d’en lancer des nouvelles et de tester des nouvelles et qui a vraiment un chiffre élevé très régulier. Alors que moi, cela a été très irrégulier. Il y a des mois où j’ai fait des centaines de milliers et il y a des mois où j’ai fait zéro parce que j’avais la flemme.
Thierry : Tu es un vrai affilié, mais tu es un super affilié quand tu veux puisque tu es comme beaucoup d’affiliés un peu feignants, tu n’as pas envie de te prendre la tête, tu aimes le cash, mais tu n’es pas à monter des campagnes toutes les semaines. J’y parlais d’ailleurs il y a une semaine avec Madame d’Arras, que j’aime bien embêter sur internet. Il est super cool, il répond.
C’est ce qu’il disait puisque je lui posais une question, il m’a dit : arrête de m’embêter, va monter une campagne. Il me disait : tu prends trop la tête, monte des campagnes tous les jours et puis voilà cela va passer. J’ai dit : ouais, mais. J’ai dit qu’il faut avoir les fonds et il faut aimer les risques puisque c’est vrai que techniquement en media buy, il faut être très fort sur un ou deux plateformes Facebook ou une autre puis monter des campagnes tous les jours. Donc toi, si j’ai bien compris tu es super affilié, mais c’est que tu n’étais pas sur le long terme, tu n’as envie de t’embêter à faire tous les jours des campagnes.
Mehdi : Exactement. Et à côté de cela en fait, je faisais aussi du coup du fait d’avoir le blog et le forum et tout cela, donc j’ai pu non seulement faire du coaching personnalisé avec des affiliés en one-to-one. Donc cela, c’était très intéressant et lucratif à la fois. J’ai pu bosser avec des gros networks et des grosses boîtes en consulting, donc comme MOBIDEA et d’autre CPA network, des sponsors de dating. Cela m’a vraiment apporté beaucoup d’opportunités en fait. Cela m’a ouvert des opportunités que je n’aurais pas pu avoir sans le blog et en tout cas sans avoir eu aussi cette expérience du media buy parce que le media buy, on le voit, tout change constamment.
Il y a à mobile, il y a Facebook Ads, il y a l’e-commerce maintenant, je commence à faire de l’e-commerce et cela change et cela bouge. Mais la compétence première, elle reste la même. Et en construisant cette compétence, j’ai réalisé qu’elle pouvait servir et aider plusieurs personnes et plusieurs types de sociétés à la fois. Et cela a été vraiment un peu, comment dire, une phase de transition aussi pas mal, en particulier cette année, où je n’ai presque pas rédigé grand-chose, je n’ai pas produit grand-chose en terme de contenu, quasiment sur Hacher de croissance sur 2018 parce que j’étais à plein temps pris avec des clients en consulting.
Donc, c’est très varié, c’est très diversifié, c’est très intéressant et c’est très régulier au final. Donc, je faisais de moins en moins de campagnes pour moi, mais c’était plutôt j’arrivais sur des projets de clients et c’est moi qui implémentais leurs stratégies de media buy et leurs stratégies d’optimisation des tunnels de conversion, etc. Donc cela, c’était super intéressant aussi, aussi lucratif que les campagnes, que faire les campagnes moi-même, un peu moins. Disons qu’il y a moins de haut et de bas. C’est plus régulier, mais assez lucratif sur l’année au final. C’est plus lucratif que de faire mes propres campagnes.
Thierry : Donc, tu restes quand même un super affilié dans l’âme, mais comme tu as le coaching qui est intéressant et que tu aimes bien en plus, ce que tu dis, au début tu disais que tu aimes bien trop donné d’informations gratuites, mais c’est juste parce que naturellement tu aimes aider les gens et tu aimes bien partager ce que tu connais.
Mehdi : Alors cela, ouais. C’est aussi cliché que cela puisse paraître, je sais qu’il y a toujours des articles à moi sur php débutant que j’ai écrit quand j’avais 13 ans. Dès que j’ai appris le php, j’étais sur le chat en train d’aider les gens, j’ai adoré. Je ne le savais même pas encore qu’on pouvait me payer pour cela. C’est juste vraiment, c’est un feeling assez cool de partager son savoir.
De toute façon, j’estime qu’en partageant son savoir, même sans se faire payer pour cela, c’est toujours la question : pourquoi tu partages si au final cela va pourrir un petit peu l’opportunité pour toi. C’est toujours une question de profiter de l’opportunité au plus vite et d’être déjà sur la prochaine.
Donc, cela force un petit peu à continuer à se former et continuer à se renouveler un petit peu. Puis le contact humain au final, avoir aussi le coaching, cela m’a permis de travailler avec énormément de gens, sur énormément de projets très variés, comparer à faire des campagnes moi-même, tout seul, sans parler à personne.
Donc c’est vraiment deux styles différents. Je ne dis pas que l’un est meilleur que l’autre. C’est juste que naturellement, de par le blog, de par mon côté un peu public, cela tend à aller de plus en plus vers le coaching et le consulting.
Thierry: Dans tous les cas pour être un bon coach, il faut aussi connaître de quoi en parle. Donc, c’est directement, tu restes informé et en plus comme on va dire, j’ai souvent appris dans le business, comme on dit souvent. C’est en aidant les autres et en formant les autres que tu continues à apprendre parce que tu as besoin d’être pro pour former. C’est en formant que tu continues à améliorer ton métier.
Mehdi : Ouais carrément et surtout ouais. C’est vraiment au quotidien. Alors, il y a le coaching en fait qui est donc la transmission de savoir et il y a le consulting où c’est un peu différent, en tout cas de la façon dont je l’ai défini. Le consulting, c’est plus qu’il y a une société qui a un projet qui existe, qu’il y a du trafic, un vrai produit, mais ils ne savent pas comment faire l’acquisition payante, ils ne savent pas comment acquérir les clients, ils ne savent pas comment les convertir, ils ne savent pas comment faire le tracking, etc.
Donc vraiment l’aspect stratégique et technique, c’est un peu plus les mains dans la pâte où vraiment le projet existe, mais il y a des failles sur certains niveaux et on essaie de les fixer, donc soit en créant les stratégies pour les fixer ou des fois en allant jusqu’à les implémenter, trouver les bonnes personnes pour les implémenter, etc. Donc, c’est un peu plus venir en tant que personne en charge du marketing dans la société sur des projets où il y a personne qui est capable de faire cette partie-là.
Et trouver c’est souvent, comment dire, le talent, pas le talent, le skill, la compétence qui manque sur des gros projets. Ils ont les idées, ils ont les techniciens, les développeurs, mais c’est vraiment cette connaissance du tracking de l’a/b testing, de l’acquisition Facebook qui leur manque. Donc l’idée, ce qui les intéresse, c’est d’appeler et d’amener quelqu’un sur le projet qui va pouvoir gérer toute cette partie-là. Donc, j’ai fait pas mal de cela aussi.
Thierry: Donc là, tu parles comme si, donc en fin de compte-là, ce n’est pas un individuel, c’est plutôt une société, tu vas aider une personne. D’accord. C’est toutes les structures. C’est vrai que moi, quand des fois je parle à certaines personnes, comme je suis à fond dans l’affiliation et moi je suis dedans que depuis 2 ans et je suis passionné et du business en ligne, je vois des sociétés qui n’utilisent pas le levier affiliation et pourtant techniquement cela ne leur coûte rien.
Il fallait juste un affilié puisque moi, je viens de l’immobilier et surtout avant ça, j’étais dans le porte-à-porte. Donc, je dis l’affiliation c’est du porte-à-porte. On est payé à la performance. Donc, si tu as mis l’affilié et ils ne font pas de vente, ça ne coûte rien techniquement. Et les gens ne comprennent pas, ils disent : non : je ne comprends pas.
Et je leur explique. Moi, cela me paraît simple, c’est logique. Et quand je leur dis, tu mets un tracking, soit tu vas avoir un groupe d’affiliation, donc moi je travaille beaucoup que Mobitel et MaxBounty et d’autre, je leur dis : tu t’inscris et il faut juste avoir les fonds pour payer. Mais ce n’est pas énorme comparer à d’autres levés de croissance et bizarrement, ce n’est pas implémenté. Rarement moi des fois, j’ai du mal à comprendre, mais bon. C’était une parenthèse.
On va revenir sur le forum et surtout une question parce que quand tu parles de consulting, de coaching, je suis étonné que tu n’aies pas de formation puisque c’est la mode de l’infoprenariat. Là, tu m’as dit que tu allais revenir. En France, je ne sais pas si tu connais un peu des systèmes, mais il n’y a pas vraiment, c’était la mode du dropshipping, là encore où il y a 1000 formations par jour qui sortent. Est-ce que tu as pensé à sortir une formation en affiliation puisque tu connais le CRO et tu connais le media buy, donc tu pourrais techniquement rendre autant service ?
Mehdi : Alors, je ne connais pas trop le CRO. Cela pour le coup, j’ai vraiment toujours été sur l’acquisition payante. Je vais mettre l’affiliation, donc le trafic des affiliés dans le bocal acquisition payante puisqu’on paye les affiliés aussi. Mais tout ce qui est CRO par contre, cela n’a jamais été un levier pour moi sur mes projets. C’est plus affiliation et acquisition payante.
Et par rapport aux formations, j’ai eu plein d’opportunités en fait de lancer des formations. J’ai eu pendant pas mal de temps un blocage, un blocage mental de par mon jugement en fait de la qualité des formations que je voyais. Donc, je mettais tout le monde de l’infoprenariat dans une espèce de bulle tout ensemble que ne me plaisait pas forcément. Et surtout en fait, le point clé, c’est que la plupart des formations, je trouve, elles vendent des choses éphémères, des techniques éphémères. Et cela, cela m’a toujours un peu embêté en fait.
Si la technique ne peut fonctionner que pendant quelque temps et qu’elle va arrêter de fonctionner, cela m’embête. C’est un problème. Et j’ai eu l’occasion et j’ai fait des workshops aux US justement, pendant mes trois ou quatre ans où j’apprenais, où j’ai découvert les forums US, l’affiliate summit et tout cela. J’ai fait quelques workshops, des workshops avec des gros marketeurs américains, le workshop à 10 000 dollars, tu vois dans des bureaux et hôtels et tout.
Tu apprends des trucs et donc j’avais rencontré un des plus gros, je ne vais pas le nommer, mais un des plus gros marketeurs de ClickBank sur l’US, le genre de mec qui fait des lancements avec des vidéos d’hélicoptères, de Lamborghini et de truc. Juste la vidéo, elle coûte 100 000 à produire. On avait bien sympathisé. Moi, j’ai tchatche et tout cela. Il avait vraiment bien aimé. Et à l’époque, j’avais des campagnes qui rapportaient entre 1000 et 2000 euros de profits par jour sur Bing.
C’était des fausses applications Skype en gros, en mimiques. Les gens téléchargeaient Skype, ils tombaient sur ma page. Et en gros avant de leur faire installer Skype, ils installaient aussi une App qui contenait de la pub et c’est là que j’ai été payé. Mais en gros, c’était un loufoque, c’était une feinte, c’était quelque chose qui allait inévitablement être fixé par Bing. Un moment, ce qui a été le cas, un moment cela a disparu. Mais originalement l’idée, elle m’avait bien, on a fait un lancement sur cette idée-là, sur ce produit-là.
J’y ai vraiment réfléchi. J’ai créé la hotline du projet, etc. Quand un mec qui fait un ou deux millions à chacun de ces lancements et que tu peux prendre la moitié de cela, juste en créant un produit, tu y réfléchis et très sérieusement. Donc, c’était… J’étais parti pour le faire, mais au final, voilà il y a eu une première modification de Bing qui a rendu le truc un peu plus compliqué. C’est-à-dire, le truc le temps qu’on le sorte, cela va fonctionner pendant 2, 3 mois au mieux.
Thierry: Ouais, mais après je comprends ce que tu veux dire. Après, c’est des principes comme tu as dit, quand tu as la base, quand tu sais faire, puisque moi dernièrement, j’ai commencé Bing en début d’année parce que j’étais banni par Facebook et je ne connaissais pas la combine pour reprendre, donc j’ai repris mon compte Facebook. Mais, j’ai fait une année avant, c’était en CRO. Déjà j’ai passé une année où j’ai continué mon CRO et j’ai fait en fin de compte le trafic payant en media buy et en fin de compte apprendre les techniques. Après, les plateformes ne sont pas les mêmes et les logiques sont les mêmes.
Mehdi : Si tu veux, il y a deux choses aussi. En fait, j’ai juste pour préfacer, j’ai quand même changé d’avis pas mal sur les formations puisqu’il y a énormément de marketeur que je respecte en particulier aux US qui font des formations. J’ai réalisé récemment que tout le monde fait de la formation et des produits, des infoproduits, etc. Donc, ce n’est pas vrai. L’association mauvaise qualité, formation que je faisais dans ma tête, elle n’était que dans ma tête. Donc, c’est possible d’avoir des produits de qualité.
Dans ce cas précis en fait, les produits ClickBank, si tu te rappelles, c’était 2013 par-là, c’était la landing pages et la vidéo de vente ne te disait même pas ce qu’allait être le produit. C’était des vidéos de vente (vsl) aveugles où on te disait que tu allais être riche et tu découvrais ce qu’était le produit qu’une fois que tu avais payé les 1000 ou 2000 dollars. Donc cela, cela rajoutait encore plus à ce qui me dérangeait. Je veux dire, il faut dire aux gens ce qu’est le produit. Si c’est un truc pour parler de Facebook Ads, il faut que la personne le sache. Si c’est un truc pour parler de bing ou de consulting ou peu importe, il faut l’annoncer.
Je ne sais pas si tu te rappelles, il y a quelques années avant que ClickBank le bannissent parce qu’eux-mêmes ont eu des problèmes à cause de cela, les vidéos c’était du pur émotionnel, du pur hack. Tu ne savais pas ce qu’était le produit. Tu découvrais le produit après avoir payé. Et cela, cela me posait aussi un énorme problème. Donc, c’est pour cela qu’au final, j’ai passé sur cette opportunité-là. Et au final bon après, c’est juste j’étais pas mal pris avec le consulting et le coaching, mais j’ai bien l’intention d’explorer, je ne sais pas, ce sera une formation, un mastermind ou quelque chose dans ce genre-là sur l’année 2019 en tout cas.
Thierry: D’accord, enfin moi, je comprends ce que tu veux dire parce que j’ai toujours aussi eu un esprit un peu négatif avec certaines formations. Mais ce que j’ai compris, ce que moi aussi, on m’a demandé, pourtant je n’ai pas un niveau extra à faire les formations, je dis : bah, ce n’est pas mon truc. En plus, je dis ouvertement, je suis trop feignant.
Donc, être infopreneur, le vrai problème de l’entrepreneuriat et pourquoi il faut être bon, c’est qu’il faut obtenir à jour les formations. Et comme l’affiliation marketing, c’est quelque chose qui évolue souvent, il faudrait, que tous les trois mois, mettre à jour la formation. Ce qui n’est pas impossible, mais c’est du boulot. Moi, j’aime le côté passif, de monter une campagne ou d’écrire un article puis de laisser… Mais bon cela, c’était une parenthèse.
On va parler un peu de ton réseau, de ton forum. Qu’est-ce que les gens devraient faire puisque moi en fin de compte, j’ai la chance de parler anglais. Donc quand j’ai voulu apprendre, j’étais sur ClickBank, j’étais sur Warriors. Dernièrement, j’ai fait quelques mois chez STM, mais bon moi je suis un cas à part, c’est que j’ai du mal sur les forums. Pourtant, c’est comme cela que j’ai appris sur Warriors et d’autres. Qu’est-ce que tu conseillerais à un nouvel affilié qui veut réussir alors. Qu’est-ce qu’il fait ?
Mehdi : Alors déjà, je ne sais pas, quand est-ce que va être publié ce podcast et le temps que les gens…
Thierry: Début janvier.
Mehdi : D’accord. Début janvier. Normalement début janvier, il y aura la nouvelle version du site. Donc, je rajoute un blog et par-dessus le forum. Donc déjà, je vais clarifier justement quoi faire quand vous arrivez sur le site, donc sur hackerdecroissance.com selon si vous êtes déjà venu, selon si vous cherchez des informations sur Facebook Ads, sur l’acquisition payante, sur l’affiliation, sur le consulting, etc. Donc, j’ai vraiment essayé de bien structurer le contenu pour que ce soit plus facile d’accès. C’était un petit peu le challenge avec le forum.
Le forum est par définition très dynamique. Donc tous les jours, il y a de nouveaux posts et cela change. Là l’idée, c’est d’avoir vraiment un home page qui dirige un petit peu les gens et leur rendre plus accessible le contenu qui les intéressent.
Un des sujets, enfin le sujet que j’ai envie d’explorer le contenu. Et le contenu que je veux le plus produire cette année, cela va être par rapport à tout ce qui touche en gros le digital marketing, en gros l’acquisition, l’optimisation de conversion, le copywriting, Facebook Ads, le media buy, le consulting et les services en gros pour les personnes qui veulent proposer leurs services de digital marketing en gros qui veulent proposer de la gestion de campagnes publicitaires, qui veulent proposer des services d’optimisation, donc partager un petit peu toutes mes techniques, tous mes frameworks, etc.
Parce que je pense qu’il va y avoir, en fait il y a deux ans, comme je t’avais dit, il y a pas mal de gens qui m’ont contacté de l’adulte. Cela avait commencé un petit peu à se casser la gueule, très clairement, et cela a continué. Donc, il y avait pas mal de gens qui se cherchaient à se convertir vers le media buy, l’acquisition payante et l’affiliate marketing et je pense que courant 2019, on va assister à la même chose avec beaucoup de personnes pour qui l’affiliate marketing ne fonctionne plus.
C’est déjà un peu le cas. Les summit ont pris une grosse claque. Donc, cela marche. L’e-commerce va devenir plus compliqué. Donc, tous ceux qui faisaient cela plutôt en dilettante vont avoir de plus en plus de mal, je pense. Je ne sais pas 2019 ou peut-être 2020. Je ne sais pas. Mais en tout cas, on le voit déjà sur les US. Il y a un mouvement vers dropshipper ou media bailler à agency, en fait de la gestion de campagnes publicitaires pour des brins, pour des sociétés, faire ce que je faisais en fait en consulting.
Donc vraiment, il y a un mouvement vers cela puisque les personnes qui n’arrivent plus à s’en sortir dans le media buy et l’affiliate marketing, mais qui ont entre-temps acquis des purs skill, qui sont vraiment super demandées, ont un moyen de générer beaucoup d’argents avec ces compétences-là, même si ce n’est pas directement, même si c’est en les mettant à disposition, d’autres sociétés qui ont en besoin vont aller faire du consulting un peu comme ce que je faisais. Et je suppose qu’il va y avoir de plus en plus de gens que cela va intéresser. C’est un peu le mouvement que je vois se passer et c’est un peu la direction éditoriale que je vais prendre cette année.
Thierry: C’est ce que j’ai vu moi aussi parce que bon il y a deux marketeurs que j’aime bien, enfin un marketeur qui n’est pas vraiment marketeur, mais bon qui est spécial, c’est Tai Lopez qui lui avait une formation sur cela. Il y a un qui est vraiment, que je kiff, qui est extraordinaire, c’est Dan Henry, plutôt pour parler en anglais qui lui fait une formation sur cela où il montre comment lui il récupère juste. Il dit : il faut récupérer cinq clients. Prends deux à trois mille euros pour faire des pubs Facebook, prendre la marge, comme il dit, c’est super, on peut vraiment se caler rapidement.
En plus quand on a des compétences, qu’il y a plein de gens, même-moi puisque que je suis sur le terrain, donc je vois des gens qui ont des business, mais qui n’ont aucune compétence en marketing, qui ont peur de Facebook Ads, qui ont peur YouTube Ads, qui ont peur de tout cela, il suffit juste de leur dire : voilà, moi je te parlera a + b. Tu donnes tant, je te récupère cela en chiffre d’affaires. C’est la logique et ils le font.
Cela a marché et délaissé par les grosses agences pas ce qu’elles veulent que les gros. Elles ne veulent pas les petits, les petits commerçants qui ont l’argent pour faire le marketing. Donc, c’est vraiment très demandé.
Mehdi : Clairement, enfin pour moi, là cela n’a jamais été aussi facile de faire, si on parle de 1000, 2000 euros par mois, c’est peanuts. Cela n’a jamais été aussi simple, effectivement de le faire, de trouver des clients en consulting pour gérer les campagnes publicitaires et faire 1000, 2000 euros, cela c’est vraiment facile. Le Dan Henry ouais je connais. Il y a Kevin David aussi qui est un gros de l’e-commerce qui est en train de lancer sa formation sur le Facebook Ads management.
Donc pareil, pour comment lancer son agence et gérer les Ads d’autres personnes. Donc ouais, il y a vraiment un gros mouvement là-dessus et c’est inévitable que cela va se passer. Évidemment sur la penderie, il y a tellement de petits commerces qui ne savent absolument pas comment faire cela. Pour qui c’est du chinois complètement de lancer une campagne Facebook Ads et pour qui cela serait très simple d’apporter des clients, de générer des leads et à moindre coût, même s’ils font déjà de la pub.
Il y a même des grosses sociétés honnêtement, pour avoir été implémenté sur des gros projets, où il y avait eu beaucoup d’investissement, etc. Cela ne pas dire que les gens savent forcément quoi faire. Cela reste une compétence assez rare, un peu obscure. Maintenant, tout le monde en parle parce que Facebook Ads est super commun et le media buy. Facebook Ads d’accord, mais après il faut mettre en place le tracking, Google Analytics ou une Tag manager, Google Optimize pour les A/B test, l’optimisation de conversion, etc.
Oui, les gens savent ce que c’est Facebook, mais 99 % des gens n’ont aucune idée et de plus en plus de personnes vont avoir besoin de faire de la publicité payante parce qu’il n’y aura juste plus aucun autre moyen d’acquérir des clients. On est obligé de plus en plus de le faire et donc voilà. Je pense vraiment que cela va être une super opportunité pour beaucoup de gens qui seront en profiter sur cette année. Moi, c’est ce que je faisais ces deux dernières années. Cela a vraiment été super-intéressant et super-lucratif. Donc, je peux que le conseiller d’essayer.
Thierry: D’accord. Enfin moi en tout cas, j’étais déjà averti. Mais j’espère que tous ceux qui écoutent vont s’y mettre et si ils cherchent une tête business, en espérant qu’ils aillent sur ton forum ou qu’ils se renseignent avec les gens qu’on a dit Kevin-David, Dan Henry.
Si un jour tu sors une formation sur le consulting pourquoi pas. Donc moi, j’ai cinq questions que je pose à tous les invités. Quel est donc le business dont tu rêves à part celui que tu fais actuellement ? Parce qu’il y a un business que tu rêves, que tu n’as toujours pas créé, qui est dans la tête, mais qui n’est toujours, qui n’existe pas ?
Mehdi : Alors, c’est une bonne question. Alors, le rêve cela reste toujours de skiller, ce que je fais en fait. Ce serait pour moi, ce à quoi je pense actuellement, c’est comment skiller ce que je fais actuellement. Je suis très content avec ce que je fais avec le consulting et tout cela. Donc, c’est comment faire plus, comment optimiser et automatiser certains process, comment documenter les process et automatiser autant que possible pour pouvoir reprendre encore plus de clients, pouvoir former des gens, aussi faire de la formation, pouvoir m’occuper du blog et partager autant que je voudrais, etc.
Mais clairement ce que je fais là, je travaille sur quatre ou cinq clients qui ont des projets super-différents, qui te payent chacun 10000 euros par mois. C’est mon tarif actuel. Donc pour bosser sur des projets super variés, super-intéressants et faire ce que j’aime, donc qui est l’acquisition payante, l’optimisation de conversion. Je dirais faire plus de ce que je fais actuellement.
Thierry: Bah moi, je te dirais, je ne sais pas si tu as écouté mon avant-dernier podcast avec Éric Béhanzin qui est coach en business. Sa technique, c’est de faire passer un business de zéro à 10X et plus Donc, il a même eu un coaching à un million, pour te dire. Il a dépensé, comme il le dit, plus de 200000 euros sur lui-même. Et donc maintenant, il ne fait que cela. Il coache les entrepreneurs à passer de 10 à 15 à 20, etc. Et lui, il est passé en 18 mois à 5,5 millions de chiffre d’affaires. Et là maintenant, il s’attaque à l’étranger, aux États-Unis. Il traduit son livre en anglais. Donc, si tu as le temps de l’écouter. Donc voilà le podcast : comment ton business. Je te conseille.
Mehdi : J’ai lu un petit peu la transcription en fait, l’épisode écrit. J’ai vu un petit peu. Je vais aller réécouter l’épisode après.
Thierry: Vraiment, il est très bon. Donc ensuite quelle est la meilleure expérience que tu as eue en tant qu’entrepreneur ou investisseur.
Mehdi : Alors, la meilleure expérience business quoi. En fait, cela restera la découverte si tu veux de l’affiliate marketing. Donc après l’exit, quand j’ai commencé à voyager un peu en Amérique Latine, je me rappelle, c’est 2012. L’année où on était censés tous, mourir. J’étais au Pérou. On était au Pérou. On avait prévu de passer le Nouvel An au Pérou. Donc, il y a avait cette histoire du 21 décembre 2012 et je me rappelle, c’était l’époque où j’avais découvert donc Facebook Ads, donc la rencontre sur Facebook Ads au CPA.
Je me rappelle qu’on partait avec ma copine à l’époque, on partait la journée : escalader des montagnes, visiter des ruines et tout cela et je revenais le soir pour voir 7000, 8000 euros de revenu sur la journée sans avoir rien fait. Cela, c’était assez magique, assez trippant parce que comme j’ai dit, j’avais fait bien plus que cela même avec mon projet d’avant, mais c’était avec une quarantaine d’employés, des bureaux, etc. Mais tout seul pendant que je n’étais même pas là, vraiment, et revenir le soir et voir ce genre de chiffres, c’était un feeling assez extraordinaire.
Thierry: D’accord comme quoi, cela dépend du business. Même si tu as une grosse boîte avec 50 personnes, des fois tout seul et faire du chiffre, ce n’est pas mal aussi.
Mehdi : Ah ouais carrément parce qu’au final ce qui compte, déjà c’est la marge et puis le coût énergétique. Cela te coûte en énergie de produire ce résultat-là. Donc là, c’était très peu d’énergie, presque aucune énergie. Ce n’était pas de la pure marge, mais c’était peut-être du 50 % ou 70 % de ROI, donc presque la moitié était à moi de profits, tout seul voilà. Quand tu fais 50000 euros par jour, mais que tu as 40 employés, des bureaux et des affiliés, il te reste moins que 4000 ou 5000 euros de profits.
Thierry: Tu as aussi le stress.
Mehdi : Ouais et tu as tout le stress quoi. Donc, c’était vraiment cela. C’était magique. J’étais là waouh, vraiment, en termes de profits purs pour moi-même. Donc en tenant compte tous les associés, les employés, les plus bureaux et tout cela, je fais plus alors que je n’étais même pas là. Donc cela, c’était assez magique.
Thierry: Donc ensuite quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur ?
Mehdi : Alors, le meilleur levier, moi je dirais, l’autoformation en fait et l’apprentissage permanent. C’est pour cela aussi que j’aime beaucoup le consulting au final. J’ai fait des choses très différentes, même si cela reste dans le même domaine. J’ai toujours resté au courant de ce qui se passe, de ce qui change ,de ce qui se fait maintenant, de ce qui va arriver et d’avoir le savoir nécessaire et les compétences nécessaires qui peuvent aider, soit à lancer ton propre business ou aider le business des autres. Et cela, j’ai vu que c’était très lucratif.
Et c’est l’un d’ailleurs aussi des aspects que j’aime beaucoup du consulting, c’est que tu es payé aussi à apprendre. Des fois, il y a des choses que tu ne connais pas, mais tu apprends. Tu vas chercher l’information. Tu la testes. Tu l’implémentes, etc. Donc, tu es payé pour t’auto-former aussi en permanence puisque tu dois appliquer et apprendre des choses chaque jour pour améliorer le business des clients. Donc, c’est vraiment un aspect super cool.
Moi, je suis toujours en train d’écouter quelque chose, que ce soit en train de regarder une vidéo sur YouTube et écouter un podcast ou un livre. Je suis toujours en train d’acquérir de l’information et de me former sur quelque chose de nouveau, que ce soit l’acquisition, l’optimisation, les tunnels ou la psychologie, la motivation, peu importe tous ces sujets qui m’intéressent. Je suis un avide consommateur de livres et de podcasts et je trouve vraiment que c’est quelque chose qui a eu beaucoup d’impact sur mes business.
Thierry: Je suis d’accord avec toi et en plus cela tombe bien puisqu’on va sur la question du litre. Quel est le livre que tu conseilleras à tout entrepreneur et pourquoi ?
Mehdi : Les livres que je conseillerai absolument. Le premier, cela va être Mindset de Carole Dweck. Je ne sais pas si tu connais. Alors, ce n’est pas un livre de motivation, de mindset comme vous pouvez le croire, mais elle explique en fait cette théorie à elle qui est donc celle du fixed mindset et le growth mindset, donc le mindset fixe et le mindset de croissance.
En gros, c’est la différence entre les personnes qui pensent qu’on est né avec certaines compétences, avec un certain talent et que c’est tout ce qu’on aura dans la vie. Et le growth mindset, c’est de croire au : non ce n’est pas vrai. On peut vraiment s’améliorer et développer des compétences dans n’importe quoi tant qu’on s’applique à le faire. Il y a plein de gens typiquement qui vont dire : je ne suis pas bon en math ou je ne suis pas bon en langues ou peu importe, ils s’autolimitent et on le fait tous.
Thierry: Des pensées limitantes.
Mehdi : Exactement et on nous a répété cela en grandissant que voilà, il n’est pas doué dans ce truc-là, alors que non il suffit, et moi c’est quelque chose que j’ai vécue vraiment en passant d’un prof à l’autre en match. Je suis passé de 3 sur 20 en moyenne à 20 sur 20. C’était juste dingue et c’était juste vraiment de la façon dont on m’enseignait la chose qui a absolument tout changé. Donc, j’ai eu la preuve que non ces limitations, elles sont dans notre tête et ce bouquin explique vraiment très bien avec bien sûr les recherches qu’elle a fait à Stanford, à Harvard. Cela a l’appui vraiment c’est hyper intéressant et si je devais en conseil qu’un ce serait celui-là parce qu’il change tout.
Thierry: C’est Mindset, c’est cela de Carol Dweck.
Mehdi : Celui-là, vraiment, il change absolument tout parce que cela a un impact sur tout le reste. Un autre que j’ai lu récemment l’année dernière qui m’a beaucoup impacté aussi, c’est principles, donc principes de Ray Dalio. Celui-là, il est super bon aussi pour ceux qui s’intéressent aux process mentaux en fait, plutôt process mental de comment gérer une entreprise, comment réfléchir pour toujours, comment dire, valoriser la vérité au lieu de son ego, tu vois au lieu d’avoir raison, valoriser toujours la vérité, les bonnes questions à se poser pour toujours trouver les failles et trouver les erreurs qu’on a faites et essayer de les améliorer.
Il y a d’ailleurs une de mes citations favorites qui est de ce livre. Ray Dalio, pour expliquer, c’est le manager de Hedge Fund, de fonds d’investissement le plus gros au monde. Il gère 160 milliards de dollars donc aux US. Il est bien au-dessus de Warren Buffett, juste un peu moins.
Thierry: Ray Dalio, c’est le mec qui est chez KKR, attend il est chez KKR.
Mehdi : Non, c’est Bridgewater, je crois.
Thierry: Je connais aussi puisque j’adore les fonds d’investissement, tout ce qui est business et tout ce qui est hedge Fund. Je connais Ray Dalio, mais je ne savais pas quel c’était fond.
Mehdi : C’est le bouquin qu’il a écrit qui est vraiment super bien, très technique, très pratique. Vraiment, il explique ces process mentaux en fait qui l’ont amené à être là où il est tout simplement. Donc quand tu as un mec qui gère 160 milliards.
Thierry: Si je connais, attends, il a même fait une série sur YouTube. Je le connais. Je me disais, j’avais le nom en tête. Bah oui en plus il a une super série de 8 épisodes. Tout le business, c’est super simple. C’est un monstre. Merci. Puisqu’en général, pourquoi je dis cela, on nous cite les mêmes livres, sans être méchant pour mes anciens invités. On nous cite toujours Robert Kiyosaki, la semaine de 4 heures. J’ai dit : j’en ai marre de ces deux-là, je ne veux plus entendre parler. Je veux de la nouveauté, comme cela, on va lire de la nouveauté.
Thierry: Donc la dernière : quelle est la compétence que tu rêves d’avoir ?
Mehdi : Alors, la compétence que je rêve d’avoir, celle que j’essaie, que je suis en train de développer plus maintenant, c’est le copywriting. C’est quelque chose que j’essaie d’améliorer. Je l’ai déjà de façon officieuse, on va dire, puisque c’est ce que j’utilisais pour mes publicités, etc. Mais j’essaie vraiment d’étudier plus en profondeur là tous les gros, je suis en train de dévorer tout ce qui est de Dan Kennedy, Franck Herne, ces marketeurs-là qui ont en vraiment fait un art du discours de vente. Et après, c’est tout ce qui touche à la prise de parole en fait, le public speaking. Donc, je suis membre de Toastmasters. Je vais au moins toutes les semaines, au moins une fois aussi donner des présentations.
Donc, c’est aussi quelque chose que j’essaie d’améliorer parce que c’est quelque chose dont j’ai envie de faire plus. Faire plus de keynotes, faire plus de présentation, faire plus de webinar, faire plus de vidéos, pouvoir partager plus par la parole donc qu’elle soit écrite ou parlée de façon plus compréhensible et plus persuasive.
Thierry: C’est étonnant le chemin classique de tout le monde d’aller vers le speaking, on va dire, le keynote parce qu’au début, on est derrière nos PC et beaucoup d’entrepreneurs vont ensuite vers la prise de parole en public et le partage de vente grande scène parce que bizarrement c’est la plus grande peur du monde entier. Mais quand on est entrepreneur, on ne doit pas avoir peur de cela et en plus c’est vrai que c’est bien, cela nous fait sortir de notre zone de confort et en plus en business.
Mehdi : Clairement en fait moi, j’avais fait une vidéo là-dessus. Déjà, j’ai trouvé cela bizarre. Mais j’aime bien aussi par le fait que cela me fait un peu peur et que je ne suis pas super à l’aise, même si d’apparence, j’ai la tchatche, cela passe bien. Mais moi de l’intérieur, je sens la boule. Donc en tant que je la sens, j’ai envie d’en faire plus. Donc, cela fait partie aussi du mindset de se dire : OK si cela me fait peur et c’est utile pour mon business, c’est que c’est quelque chose qu’il faut que j’affronte et c’est quelque chose qu’il faut que je fasse plus souvent par mes autres trucs un peu fous que je fais. Je prends une douche glacée tous les matins.
Thierry: J’ai commencé il y a deux jours moi.
Mehdi : Écoute, on en reparle dans deux ans. Cela va faire deux ans que je m’y tiens. Et c’est vraiment dur parce que même au bout de deux ans, cela ne change pas. Ton cerveau le moment où tu vas ouvrir l’eau, lancer l’eau, commence à te dire : l’eau chaude, commence à te donner toutes les excuses du monde. Mon avis, c’est que cela ne va jamais changer.
Évidemment, cela sera toujours et c’est juste vraiment ce geste de tous les matins, conquérir ce truc-là, tu vois. Tu commences la journée avec cela en te disant : OK voilà, il y avait les excuses, il y avait le confort, il y avait mon cerveau qui essayait de me jouer des tours, mais j’arrive quand même parce que j’ai dit que j’allais le faire, j’arrive à le faire. Franchement, c’est ce genre de petites choses, c’est une des activités, on va dire, que j’ai trouvé a eu le plus d’impact parce que j’ai testé plein de choses en termes de…
Thierry: Est-ce que tu fais aussi jeûne parce moi je fais le jeûne depuis deux ans aussi.
Mehdi : Je fais un jeûne à peu près, sur les deux dernières années, on va dire, j’en ai fait trois. En gros donc, j’en ai fait un d’une semaine. Je pars une semaine à l’eau. Et un autre de trois jours à l’eau, et un autre de trois jours secs, donc pas d’eau. Et là, j’essaie de faire tous les mois au moins un jour sec. Donc pareil. Alors, il y a les bienfaits biologiques, physiques pour la santé et tout cela, mais il y a aussi l’aspect où mon cerveau n’a pas envie de le faire. Donc, je vais le faire faire. Je vais l’obliger à le faire. Il y a vraiment ce côté…
Thierry: Le mindset donc.
Mehdi : Clairement.
Thierry: C’est le côté discipline que doit avoir tout entrepreneur pour se dire qu’il faut faire ce que ton cerveau te dit de ne pas faire, mais en fin de compte qu’il faut faire.
Mehdi : Exactement. C’est que vraiment tout tient à arriver, à faire quand même ce que tu dois faire parce que c’est ce que tu dois faire, mais ton cerveau sur le moment te trouve tout plein d’excuses et de justifications qui ont l’air vraies, qui ont l’air justes, qui ont l’air de faire du sens, etc. de se dire non ta gueule, tu vas le faire quand même parce que tu as dit que tu allais le faire voilà et puis cela finit toujours par passer. Donc, cela a vraiment été un grand, un grand shift, un grand revirement pour moi, en tout cas, qui étais assez fainéant jusque-là et qui ai un peu tout essayé.
Il y a certaines choses qui vraiment m’aident beaucoup, la douche froide en particulier et le jeûne de temps en temps. Ce genre de chose, cela m’aide vraiment beaucoup à tenir ma parole, envers moi-même et à continuer de faire tous les jours ce que je dois faire pour avancer.
Thierry: Merci Medhi. On a un peu digressé. Bon, cela arrive souvent avec moi puisque c’est toujours très intéressant. Donc n’hésitez pas à aller sur hackerdecroissance.com, de surveiller ce qui se passe à la rentrée pour Mehdi parce que comme il l’a indiqué, il y a de l’infoprenariat, il y a du consulting, enfin il y a beaucoup d’informations très intéressantes. Donc, ceux qui sont débutants, n’hésitez pas à vous inscrire. C’est gratuit. Il y a plein de bonnes informations.
Donc les livres, on a dit Mindset de carole Dweck et Principles de Ray Dalio, en plus qui a aussi une chaîne YouTube où il y a une série de 8 épisodes. Donc merci Medhi.
Mehdi : Je t’en prie. Merci à toi Thierry.
Thierry: Je te laisse le dernier mot peut-être pour tout le monde.
Mehdi : Écoutez, merci. J’espère que vous aurez trouvé quelques informations intéressantes sur ce podcast. Je vous invite à visiter le site. Je vous invite vraiment à vous intéresser à tout ce qui est acquisition payante, que ce soit pour votre business ou pour acquérir les compétences et les offrir en tant que service à des clients. Je pense qu’il y a une opportunité assez exceptionnelle vraiment, peu importe ce que vous êtes en train de vous dire dans votre tête, que vous n’en savez pas assez, que vous n’êtes pas assez compétent, pour gérer les campagnes de clients, etc., c’est ce que je peux vous garantir, c’est que le client sait moins que vous.
Donc à partir de là, vous avez quelque chose à lui offrir et voilà. Je vous invite à lire le blog puisque le blog sera en ligne quand le podcast sera en ligne, j’espère. Me contacter si vous avez des questions ou des suggestions de sujets que vous aimiez que je couvre en vidéo ou en article et ce sera avec plaisir.
Thierry: Medhi, je te dis à bientôt.
Mehdi : Merci.
Thierry: Ciao !
Mehdi : Ciao :
Le premier épisode donc de l’année 2019. Donc merci encore à Medhi. Si vous voulez donc vous perfectionner en business en ligne et surtout en affiliation, n’hésitez pas à aller sur son site hackerdecroissance.com. Si vous avez les moyens de prendre ses services pour tout ce qui est CRO, l’optimisation et la conversion, n’hésitez pas à le contacter. Je mettrai les liens dans la transcription.
Sinon, n’hésitez pas aussi à aller voir mon partenaire, enfin mon partenaire, à aller sur la partie du blog, outil personnalisé et conseillé que je vous propose. Donc, tous les partenaires que j’utilise et que je vous conseille tout simplement. Et aussi donc la formation que je vais faire la promotion toute l’année puisque mon but c’est qu’il y ait de plus en plus d’affiliés et de super affilié, donc thierry-henry.fr/ que je vais rencontrer la semaine à Las Vegas et qui va donc proposer une formation. Sa formation est en anglais, maintenant en français pour le marché français pour qu’il y ait plus de super affiliés, donc des gens qui font de 10 à 15000 euros par mois avec l’affiliation. Donc prochain épisode, on va parler d’e-commerce et de dropshipping avec le président, une société française. Je vous dis à la semaine prochaine pour l’épisode numéro 9. Ciao !
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