Si tu aimes le développement personnel et que tu veux quitter le salariat cet épisode est pour toi. Vannak va nous parler de son parcours depuis qu’il a crée sa chaîne « prendre sa vie en main ».
Thierry Henry : Bienvenue donc sur l’entrepreneur lifestyle, donc Thierry#Henry, épisode numéro 12 avec comme invitée Vannak Tok, donc de prendre sa vie en main. Donc, je pense que si vous êtes Youtubeur et que vous aimez tout ce qui est développement personnel, vous connaissez Vannak Tok qui est actuellement, un peu plus de 211 000 abonnés sur sa chaîne en moins de 3 ans, donc vraiment très bien.
Dernièrement, il est sur un autre projet, sur son site web créateur où il a un podcast comme moi. Aussi donc, il fait du coaching pour les entrepreneurs comme lui qui veulent quitter le salariat et devenir indépendants avec des business en ligne. Donc, il va nous parler de tout cela, de toutes ces différentes étapes et bien sûr on va beaucoup parler de ce qu’il fait bien, ce qu’il connaît bien, donc le développement personnel et aussi des informations sur le futur. Donc, il a plein de projets très intéressants.
Donc, n’hésitez pas à commenter et à partager ce podcast, à nous encourager, à commenter et donc vous inscrire sur toutes les plateformes iTunes, Stitcher et autre. Je vous dis à tout de suite avec Vannak Tok. Salut Vannak, comment tu vas ?
Vannak Tok : Salut Thierry. Ça va super et toi ?
Thierry Henry : Merci, très bien. Je te remercie donc d’avoir accepté mon invitation. Aujourd’hui, comme j’ai dit dans le titre, on va parler de ton parcours, mais surtout en fin de compte de comment le développement personnel peut aider les personnes qui nous écoutent et comment passer du salariat à l’entrepreneuriat grâce au développement personnel. Donc rapidement même si tout le monde te connaît avec tes 211 000 abonnés sur YouTube, donc ton podcast et ton site webcreacteur.com, parle-nous rapidement de toi ensuite on va partir dans les questions directement.
Vannak Tok : Je te remercie. Donc, je m’appelle Vannak. Je suis d’origine cambodgienne, enfin mes parents sont cambodgiens et je suis né en France. J’ai 36 ans et je suis marié depuis quelques années maintenant, en 2012 et j’ai une petite fille qui a 4 et ½ ans. Du coup, j’ai fait des études d’ingénieur en informatique. On reviendra peut-être sur ce point tout à l’heure, mais grosso modo, parmi les Cambodgiens, mais les Asiatiques d’une manière générale, être ingénieur cela fait partie de l’élite.
Thierry Henry : Oui c’est docteur, ingénieur. En Asie, c’est souvent comme cela.
Vannak Tok : Docteur, ingénieur, avocat, pharmacien, grosso modo, ce sont les quatre métiers qui comptent et en dehors de cela, il n’y a pas grand-chose d’autre. Aujourd’hui évidemment, j’ai une vision complètement différente de cela, mais à l’époque, j’ai fait ces études d’ingénieur en voulant rendre fiers ma famille et tout.
Depuis pas très longtemps en fait, j’ai quitté le salariat, après 12 à 13 ans de bons et loyaux services, en tant que salarié dans une entreprise en informatique. J’ai pris mon envol et me voilà aujourd’hui entrepreneur, enfin web entrepreneur plus précisément avec comme outil pour gagner ma vie deux aspects. À la fois ma chaîne YouTube « prendre sa vie en main » qui comme tu l’as dit comptabilise aujourd’hui plus de 200 000 abonnés. Puis à côté de cela, j’ai mon podcast webcreacteur.com.
Thierry Henry : Et aussi ta formation de coaching.
Vannak Tok : Voilà. Donc après à travers ces deux véhicules que sont ma chaîne YouTube et mon podcast, je propose des services, à la fois des programmes en ligne, des formations en ligne, et je propose également du coaching individuel aujourd’hui au travers du webcreacteur.com pour accompagner des personnes qui veulent lancer un business en ligne à mettre les choses en place pour y arriver.
Thierry Henry : Donc en fin de compte faire ce que toi tu as fait, même si on ne pense pas que tout le monde pourra automatiquement avoir ta chaîne YouTube parce que c’est vrai que tu as commencé, il y avait trois chaînes identiques qui ont été créées quasiment en même temps. Il n’y avait pas trop de chaînes comme cela en France, aux États-Unis il y en a plein. Tu t’es inspiré d’une chaîne américaine.
Comment le développement t’a aidé, bien sûr par rapport à la chaîne, mais comment cela t’as aidé, comment tu as changé de mindset parce qu’ingénieur, famille asiatique, on comprend bien que tu es vraiment ancré dans le système classique ?
Je crois que tu avais acheté une maison. Enfin, tu avais le système classique comme tout le monde. Donc, tu as pu te sortir de là. Est-ce que donc c’est parce que c’était vraiment ancré en toi, tu as fait ta crise de la trentaine un peu plus tard ou est-ce que c’est vraiment parce que dans tous les cas, tu l’aurais fait, même sans le développement personnel ?
Vannak Tok : Je pense qu’il y a certaines personnes qui s’intéressent au développement personnel suite à un déclic. Tu vois souvent, ce déclic, il n’est pas forcément positif. Souvent ce déclic, cela va être, je ne sais pas, un accident grave. Cela va être un décès d’un membre de la famille proche. Cela va être le décès d’un ami. Souvent, les personnes s’intéressent au développement personnel parce qu’ils leur arrivent un truc dans la vie de pas très drôle. Moi, j’ai eu la chance de ne pas avoir eu de gros souci qui a déclenché ce déclic.
Même si j’ai une vie un peu comme tout le monde où il y a des hauts et des bas, j’ai eu un décès de mon père, il y a quelques années, mais si tu veux, ce n’était pas un accident. Enfin mon père a été gravement malade pendant plusieurs années, il est en fauteuil roulant depuis l’âge de mes 6 ans. Il avait une vie pas très facile. On ne s’attend jamais trop à la mort, mais ce n’était pas un décès brusque. Donc, j’ai eu cette chance d’avoir une vie où il y a des hauts et des bas, mais rien de traumatisant en très court laps de temps.
Et c’est juste en fait une petite opération de mes yeux, j’étais myope auparavant. C’est juste cette petite opération qui m’a plongé en quelque sorte, qui s’est transformée en trois jours de méditation intense, un petit peu comme une sorte d’introspection que j’ai dû faire un peu malgré moi. Et en fait, ces trois jours m’ont fait prendre conscience qu’il y a certaines choses dans ma vie que je faisais de manière un peu automatique, un petit peu par habitude qui ne correspondait pas à la personne que je voulais devenir plus tard. Tu vois.
Cela veut dire que je m’intéressais déjà à cette époque-là, c’était début 2016, je m’intéressais déjà au développement personnel. J’avais lu quelques livres, mais je ne mettais pas forcément en application tout ce que je disais. Et en fait cette opération, cette petite opération s’est transformée en déclic et c’est à partir de là que j’ai commencé à mettre les choses en place, à créer ma chaîne YouTube : prendre sa vie en main. Donc un mois après cette opération que j’ai commencé à lancer la machine, à démarrer la locomotive qui a commencé à engendrer un certain momentum.
Thierry Henry : Donc, cela fait trois ans que la chaîne : prendre sa vie en main. Pour revenir un peu sur ce que tu dis et pour synthétiser, c’est que tu as fait ce que peu de gens ont le temps de faire parce qu’ils sont dans le bruit, en fin de compte du travail métro-boulot-dodo, la famille, la télé et toutes ces bêtises, enfin ces bêtises-là pas la famille. Mais disons que tu avais eu trois jours où tu as eu le temps vraiment de réfléchir.
C’est vrai qu’on a rarement le temps en fin de compte de se poser et de réfléchir et tu as eu trois jours avec toi-même. En plus, je connais l’opération que je n’ai pas faite, mais que j’ai failli faire. Tu dois fermer les yeux et éviter les écrans, enfin ne pas fatiguer tes yeux. Donc, tu étais avec toi-même, en fin de compte tu es à l’intérieur de toi et tu es obligé de réfléchir et de réfléchir profondément. Donc toi, tu as pu le faire.
En plus de cela, comme tu avais des lectures de développement, tu as dû mettre les bonnes graines dans ton cerveau pour pouvoir sortir les bons éléments.
Vannak Tok : En fait, c’est cela le truc. C’est que les graines, elles étaient déjà un petit peu là. Et ces trois jours ont permis à ces graines de germer un petit peu et c’est qu’à la sortie de ces trois jours que j’ai pu mettre les choses en place. Et cela, c’est quelque chose qui est important finalement, c’est qu’on peut avoir les bons messages déjà.
Certaines personnes ne se rendent pas compte qu’ils y a ces messages-là. Certaines personnes ne s’intéressent jamais à ces phrases et ne sont jamais forcément inspirées par des textes comme ce qu’on peut lire dans le développement personnel. Mais certaines personnes sont au courant des choses qu’il faut mettre en place.
Mais derrière entre le savoir et la connaissance et la mise en application, c’est-à-dire l’implémentation de tout cela, il y a vraiment un gap. Et c’est justement quand on met en place les actions qu’on a de vraies transformations dernières, ce qui est un vrai changement.
Thierry Henry : Ce qui est marrant dans ton discours et c’est vraiment intéressant, en fin de compte tu es vraiment un cas à part. Enfin un cas à part il y en a d’autres, mais je ne connais pas. Tu dis tout cela, donc on sait très bien que tu as un esprit de développement, sinon tu ne l’auras pas aussi bien fait. Ce que tu fais, les gens le connaissaient parce que ce n’est pas toi qui as inventé tout, même si tu as mis ta personnalité, c’est aussi pour cela que les gens t’aiment et que je me suis abonné, que tout le monde s’est abonné et qu’on a suivi.
Surtout que les vidéos prennent beaucoup de temps, tu as galéré, donc tu vas en parler aussi, mais dix premières étaient vraiment galères. Donc, tu as assisté, pas comme d’autres. Mais en fin de compte, tout le monde connaît les éléments. En partie de développement, on connaît Robert Kiyosaki, on connaît Jim Rohn. On connaît tout cela. On l’écoute des millions de fois.
Donc toi, tu es passé à l’action. Mais ce qu’il faut bien préciser, il faut bien que tu le dises un petit peu, c’est que tu n’es pas sur de toi. Tu n’en parles à personne. Donc, tu l’as fait, mais par petits pas. Tu n’as pas fait un grand bond. Tu as quitté le boulot. Tu as vraiment fait petit pas par petit pas. Donc, je pense que la réussite de la chaîne t’a encouragé et certains autres éléments.
Vannak Tok : Ouais, c’est cela. C’est que cela n’a été pas brusque, tu vois. On parle d’une chaîne qui a 3 ans aujourd’hui et j’ai quitté mon précédent boulot, enfin j’ai quitté le salariat il y a un peu plus d’un an seulement. Donc entre les deux, il y a presque 2 ans de travail, petit pas par petit pas. La création d’une chaîne vidéo par vidéo, une vidéo par semaine à peu près et cela s’est construit de manière progressive, tranquille, zen.
Effectivement, comme tu l’as dit, sans forcément en faire de grands projets dès le départ. Je n’en parlais pas à ma famille, je n’en parlais pas à mes amis parce que j’avais toute cette histoire, tout ce passé de : le salariat, c’est ce qu’il y a de mieux, il faut avoir un CDI, il faut acheter une belle maison, il faut se marier. Enfin, tous les grands axes de réussite qui ont toujours été inculqués dans ma famille. C’est comme si je trahissais un petit peu tout cette tradition, tu vois.
L’entrepreneuriat en plus, je n’avais aucun entrepreneur à l’époque autour de moi. Dans un périmètre proche, je ne connaissais aucun entrepreneur. Quand, je me lançais dans cela, c’était vraiment un gros saut dans l’inconnu. Donc pour le coup, je ne voulais pas trop que ce soit brusque ni pour moi ni pour mes proches. Je pense que cela aurait été compliqué sinon.
Thierry Henry : Et même quand tu es parti, je crois que tu as eu le projet de retour à l’emploi. Donc, tu as bénéficié. Moi, je l’ai eu aussi comme beaucoup. Ceux qui écoutent, s’ils veulent se lancer, d’avoir toujours en fin de compte une somme grâce au système pour pouvoir créer un peu de trésoreries.
Vannak Tok : Ouais, c’est cela. En fait, c’est vrai qu’en France, on a beau critiquer beaucoup de choses, certaines personnes ne voient pas qu’il y a parfois des avantages. Et effectivement en France on a le droit au bout d’un certain temps de bénéficier du chômage pour essayer de rebondir, tu vois. On peut prendre ce temps-là pour réfléchir à un projet et le mettre en application. Sauf que quand on prend trop de temps à essayer de critiquer et les choses, à essayer de voir ce qu’il ne va pas plutôt que de voir ce qui va bien, tout simplement on ne voit pas les opportunités qui s’offrent à nous. En France, il y en a des opportunités, il faut juste savoir les voir et les saisir.
Thierry Henry : Oui, tu l’as bien dit puisqu’en fin de compte on peut se dire qu’il y en a qui était inspiré par, je crois que la chaîne c’est FightMediocrity. Comment cela fait qu’automatiquement tu as choisi YouTube ? Est-ce que tu aurais pu fait autre chose parce qu’en 2016, c’était le dropshipping et cela l’est toujours, il y a Amazon FBI, il y a plein de business ?
Pourquoi tu as voulu passer par YouTube parce que YouTube est bien, mais il faut arriver aux 200 000 que tu as actuellement ? Ce n’est pas facile. Il y en a même peu qui le font. Même pour monétiser, ce n’est pas aussi facile. C’est bien pour la notoriété, mais ce n’est pas ce que tu rémunères facilement, on va dire.
Vannak Tok : Tu vois tu parles de dropshipping, tu parles d’e-commerce, d’Amazon FBI, tout cela, cela me parle aujourd’hui, mais à l’époque cela ne me parlait pas du tout parce que je n’avais pas du tout cette vision, je ne connaissais aucun entrepreneur, comme je te le disais. Mais tout ce qui se faisait sur internet pour gagner de l’argent, pour moi cela m’était inconnu.
Et effectivement mes inspirations, c’étaient les livres, c’était cette chaîne YouTube FightMediocrity et pour le coup, je mets en application ce que je connais, ce avec quoi j’ai de la visibilité, un petit peu, même si à l’époque je ne savais pas que j’allais pouvoir en vivre aussi rapidement en tout cas.
Je ne savais pas trop comment monétiser, mais en tout cas, je me suis mis en action et c’est le plus important en fait. C’est que c’est en me mettant en action que derrière, j’ai trouvé les différentes opportunités, que derrière j’ai vu qu’on pouvait vivre d’une chaîne YouTube, en créant ensuite des formations pour les gens qui voulaient aller plus loin. C’est par rapport à cela ensuite que j’ai découvert qu’il existait le dropshipping et qu’il y avait de e-commerce, qu’il y avait tout ce qui était marketing relationnel. C’est pareil, je ne connaissais pas du tout. J’ai mis un doigt là-dedans et je me suis rendu compte que ce n’était pas pour moi. Bref.
Thierry Henry : Tu n’es pas le seul.
Vannak Tok : Mais le truc est que ces opportunités-là sont des opportunités qui ne conviennent pas forcément à tout le monde. Je ne les aurais jamais découvertes si je n’avais pas fait ces premiers pas au travers de la chaîne YouTube. Le dropshipping, je n’ai jamais testé, mais je sais que cela ne me conviendra pas et je ne testerai sûrement jamais.
Thierry Henry : Moi, j’en parle beaucoup. Je suis même connu pour cela bizarrement, quand on me dit : mais moi, je suis plus connu pour le bloging et l’affiliation. Mais comme j’ai fait de gros articles et c’est ce qui ancre, parce que j’ai commencé par cela et que j’ai vite vu que le sourcing m’embêtait.
Aller faire le sourcing, chercher les produits, aller en Chine ou d’autres pays, ce côté-là et même le délai m’embêtaient même si c’est un bon business pour commencer quand on n’a pas d’argent. Pour ceux qui écoutent, c’est un très bon business. Mais après comme tu dis, chacun à son business. Donc, il faut tester plusieurs petits business rapidement, vite échouer et trouver celui qui nous plaît.
Vannak Tok : Avec le recul, si aujourd’hui je dois faire une comparaison entre un Vannak qui aurait réussi dans le dropshipping et un Vannak qui crée des formations et qui aide les gens à se transformer, en fait je me sens beaucoup plus épanouie dans un business où j’apporte de la valeur aux gens et qu’ils se transforment ou qui se posent des questions sans parler de transformation, ne serait-ce se posent des questions sur leur existence et qui peut-être un jour se réveillent.
J’ai un exemple en tête, Thibault qui suit un de mes programmes et qui s’est rendu compte que lui aussi est ingénieur, pas en informatique, mais il était ingénieur. Il avait un CDI et tout cela. En fait en me suivant, en suivant un de mes programmes, il s’est rendu compte que cela ne lui convenait pas du tout. Et là, il est en plein projet de faire, alors peut-être pas le tour du monde, mais au moins le tour d’Europe en sac à dos, aller de ville en ville, de pays en pays, juste pour s’épanouir, pour découvrir le monde avec son œil à lui. Tu vois, il est fan de randonnée et tout cela.
Probablement que sans prendre sa vie en main, il ne serait jamais arrivé à ce projet-là. Et moi, c’est la plus grande gratification que je puisse avoir, c’est faire en sorte que les gens se réveillent et qu’ils soient acteurs de leur vie et pas juste spectateurs.
Thierry Henry : C’est le but. C’est pour cela puisqu’on en a parlé avant, c’est pour cela aussi que toi et moi, nous en sommes au podcast aussi. Donc, on sait très bien que ce n’est pas le truc que tu rémunères tout de suite et même des fois quand même jamais, mais le but c’est donc de partager. Cela sert aussi pour la notoriété bien sûr, mais de partager et de donner des conseils puis en espérant que cela change les gens puis qu’ils se développent tout simplement. C’est ce qui est gratifiant.
Vannak Tok : Entre nous le podcast effectivement, pour moi ce n’est pas une source de rémunération immédiate, mais ce qui est génial et tu as le même principe, c’est autour des interviews comme celle-ci. Cela te permet, cela nous permet nous lorsqu’on interviews des personnes, d’être en relation pendant trois quarts d’heure, une heure, peut-être un peu plus avec des personnes auxquelles on n’aurait peut-être pas accès sinon.
Tu vois sans l’excuse du podcast, tu n’aurais pas pu passer une heure avec Éric Béhanzin ou avec Alex Cormont et c’est pareil pour moi. Il y a des personnes que tu invites au podcast et tu es super content de les avoir parce que non seulement ils ont une super histoire à te raconter, mais en plus tu peux leur poser les questions que tu veux. Et cela, c’est génial pour toi, pour ton audience et pour la personne aussi qui est en face. C’est vraiment une relation triplement gagnante en fait quand tu fais des interviews.
Thierry Henry : Pour revenir à une personne que tu aimes comme moi, Jim Rohn, et je crois que j’écoutais aussi un autre podcasteur John Lee Dumas qui disait : en faisant les interviews, les 5 personnes qu’on a, là actuellement tu fais partie de mes 5 personnes. Donc, tu vas partir dans une heure malheureusement, mais tu fais partie des 5 personnes.
Il va y avoir comme toujours 16 mauvaises nouvelles par jour qui vont me venir la tête et il y aura une bonne. Mais la bonne, c’est le podcast, les bonnes informations, le développement. Donc, c’est chaque semaine ou dès qu’on le temps d’interviewé des personnes qui sont plus grandes que nous-mêmes, enfin même pas plus grand que nous, qui ont le même esprit, on va dire, et qui vont nous faire élever et partager avec eux. Donc, c’est le gros avantage.
Donc moi, j’ai une question sur ta chaîne parce que là il est vrai que tu as eu les bonnes opportunités, mais pourquoi en fin de compte tu as pris le risque puisque la chaîne tu ne l’as pas abandonnée, elle est toujours là, mais tu pars sur autre chose. Tu aurais pu te dire : moi, je vais aller à 400 000, à un million d’abonnés, écrire un livre sur le développement personnel, faire des séminaires à la Tony Robbins parce que tu es dans, vraiment, un commun qui intéresse les gens. Et là, tu pars sur autre chose, tu prends quand même le risque, donc comme quoi tu es vraiment un créateur ou un entrepreneur puisque tu prends le risque de partir un petit peu de ce qui marche très bien, même très bien.
Vannak Tok : En fait tout au long de mon parcours, j’ai appris que c’était dans la voie de la résistance, c’était quand on était de moins en moins confortable que l’on progressait le plus. Tu vois. Effectivement un jour, enfin un de mes projets, un de mes rêves, ce serait d’intervenir sur scène. C’est quelque chose qui me plaît beaucoup, peut-être avoir mes propres conférences, mes propres séminaires et je me suis dit : entre le venin qui crée, qui script toutes ces vidéos aujourd’hui et le gars qui va être à l’aise sur scène demain devant plusieurs centaines, peut-être même plusieurs milliers de personnes, il y a un gros gap.
Je crois que c’est en réécoutant le tout premier épisode de 00:19:32 dans lequel il disait que le podcast, cela allait lui permettre d’être plus à l’aise en public et c’est vrai si on y pense bien. Quand on y pense, parler dans son micro pendant x temps tout seul ou avec quelqu’un d’autre, forcément cela facilite, cela aide à progresser dans la prise de parole, peut être pas encore en public, mais en tout cas dans la prise de parole.
En fait, je me suis dit : le podcast, cela me plaît bien. Je suis inspiré, tu vois par Pat Flynn également, par d’autres grands podcasteurs américains. Puis, j’avais envie de changer de format. J’avais envie de changer de toutes ces vidéos que je fais sur la chaîne YouTube qui prennent un temps considérable à faire et j’avais envie d’un format plus léger sur lequel je pouvais être plus moi-même, sur lequel je n’avais pas besoin de tout crypter et sur lequel les gens pouvaient juste me suivre parce qu’elles aimaient ce que je faisais et aimaient les interviews que j’allais proposer.
Thierry Henry : Donc, tu étais naturellement, enfin maintenant, je pense que tu as sorti de ta zone de confort. En plus de cela, c’est quand tu parles de l’exemple de… quand tu écoutes le premier épisode, et là maintenant il a déjà plus il a trois cents podcasts. Donc quand tu écoutes le premier et il l’a dit en plus, le premier il a mit deux ans avant qu’ils le sortent. Il avait peur et le premier il tremble autant. Enfin, ce n’est pas terrible et comme il dit, après s’améliorer tout simplement. Puis comme il aime bien le support, tout a bien marché.
Vannak Tok : Dernier point par rapport à cela, c’est que je trouve, comme on l’a dit, j’écoute pas mal de podcasts aussi américains, je trouve que ce média est sous représenté en francophonie. Et vu que c’est un média que j’aime bien, je voulais vraiment ajouter ma petite pierre à l’édifice et essayer de construire un podcast qui plaise et qui soit pourquoi pas une référence dans ce domaine-là. C’était vraiment un format que je voulais appuyer pour le public francophone.
Thierry Henry : J’espère que les francophones vont nous suivre, sur ton podcast et le mien. Donc, on va pouvoir développer le podcast. Certains en ont fait, mais l’ont arrêté été. Ou sinon ils prennent juste leurs vidéos qu’ils retranscrivent en podcast. C’est un peu différent que de vraiment faire un podcast en direct et de le faire dans l’esprit podcast, pas juste une vidéo retranscrite. Mais bon après, chacun fait ce qu’il veut.
Vannak Tok : C’est un autre débat.
Thierry Henry : Cela tombe bien que tu parles de cela parce que moi je t’avais dit, je crois que je voulais donc faire de scène, donc logiquement ceux qui écoutent, on ne sait jamais qui ont des contacts, je cherche une scène dans l’Île-de-France pour faire un grand événement avec différents invités, j’ai déjà les invités. Donc, si vous écoutez le podcast, n’hésitez pas à envoyer un mail à commenter pour me proposer une salle, genre entre 300 et 500 personnes. C’est plus personnel.
Donc là, on va revenir un peu sur les projets actuels. Tu as le coaching avec webcreacteur.com, est-ce que tu as d’autres projets en cours parce que tu parles de la scène, ce n’est pas tout de suite puisque je crois que tu m’as dit tu as un projet de salle en 2020, je crois, 2021.
Vannak Tok : Ouais. On en avait parlé l’autre fois. Effectivement, j’interviendrai sur scène en 2020 chez un entrepreneur, un web entrepreneur connu. Je ne le diffuse pas publiquement encore parce que, même s’il y a peu de risque que cela ne se fasse pas, même s’il y a de grandes chances que cela se passe plutôt, c’est pour l’instant des infos confidentielles. Mais, je suis en train de réfléchir à faire mes propres événements.
Tu vois, je me rends compte que parce qu’en fait des formations en ligne, j’en ai suivi plein. Depuis peu de temps, je me fais coacher. Depuis peu de temps, j’ai intégré un mastermind. En fait, je trouve ces formes d’apprentissage vraiment hyper intéressantes et ce sont des choses vers lesquels je veux aller. Tu vois, je propose mes coachings individuels.
Mais proposer mon propre mastermind avec des événements en présentiel pour vraiment impacté les gens et pour vraiment que les gens, ils se transforment, ce sont des choses qui sont de plus en plus dans ma tête que je vais prochainement annoncer normalement sur webcreacteur.com.
Je dis normalement parce que comme tout projet, je ne peux pas dire les dates de diffusion encore. Puis si cela se trouve, ce sera presque en même temps que la diffusion de cet épisode. On verra. Mais voilà, j’ai passé l’étape de : je veux créer du format, et cela a été longtemps le cas. Je me suis souvent longtemps dit : je veux créer de la formation en ligne pour être en mode hyper passif. Je veux créer mes formations en ligne. Je veux faire mes vidéos. Les gens achèteront et moi j’aurai plein de temps pour moi et ce sera super comme cela.
J’ai longtemps fonctionné comme cela et aujourd’hui je me rends compte que ce n’est plus quelque chose avec lequel je suis aligné. Aujourd’hui, je veux vraiment impacter les gens, je veux vraiment les aider à se transformer. Et cette transformation, enfin pour moi, j’ai l’impression que cela passe par du présentiel, que cela passe par des choses qui sont moins passives, mais qui vont vraiment impacter les gens. Donc, j’ai mis en place ce coaching individuel, donc je pense à ces masterminds avec des événements en présentiel.
Thierry Henry : C’est plutôt des choses qui arrivent un peu à la mode puisque c’est vrai que tout le monde parle toujours de revenus passifs, de dormir sur une plage et de laisser créer. Donc cela, c’est bien d’en avoir si on en a que sauf dans l’immobilier ou avec des sites internet ou des business.
Mais il est vrai que le présentiel et prendre du temps et vraiment former les gens, d’abord le prix de la formation est en général plus chère et on est quasiment sûre d’avoir un meilleur retour parce qu’il a plein de gens qui font des formations, même 80 % les font ne les suivent pas ou n’arrivent pas à implémenter et qu’on sait qu’en présentiel à face à face, en général, c’est dix fois mieux et c’est plus humain tout simplement.
Vannak Tok : Puis, c’est gagnant/gagnant dans les deux sens comme tu le dis. Enfin, on a tous été dans le cas où on achète une formation puis on est hyper intéressé, hyper-motivé, parfois même, même pas rendu à la moitié, on arrête parce qu’on a vu une autre formation qui nous plaisait plus.
Thierry Henry : C’est le syndrome de ce qu’ils appellent du « shiny object, » l’objet brillant.
Vannak Tok : Effectivement quand tu as une immersion de deux jours et cela peut être le cas dans un mastermind, mais quand tu te consacres à ton business pendant deux jours où tu travailles dessus avec d’autres cerveaux, la puissance des mastermind c’est lié aux cerveaux collectifs, là pendant deux jours tu es obligé d’avancer. Alors que si je propose juste une formation sur créer son business en ligne, comme il y en a beaucoup, je ne suis pas persuadé et c’est même sûr que tout le monde n’arrivera pas au bout de la formation. Donc voilà, j’ai l’impression, enfin j’ai envie d’aller vers cela de créer du présentiel pour que les gens avancent vraiment.
Thierry Henry : Tu as parlé du cerveau collectif, pour ceux qui ne connaissent pas, penser et devenir riche, c’est le livre à lire en plus de plein d’autres, mais celui-là voilà. On me l’a piqué dernièrement parce ce que je ne sais pas ce qui se passe, je n’arrête pas de prêter des bouquins et on ne les rend pas. Mais bon, je vais aller les racheter, c’est le plus simple.
Vannak Tok : Il faut faire comme moi, il faut l’avoir en double sur ton Kindle et en format papier.
Thierry Henry : Oui. Puis que j’ai fait une vidéo comme cela en piquant un titre : il fallait tout avoir en doute parce qu’on ne sait jamais. Mais en tout cas, je l’ai en deux puisque j’écoute plus d’audio. Avant je lisais beaucoup et maintenant je suis plus audio, pour le temps mort, pour le podcast. J’ai plus le temps. Je fais autre chose en même temps. Le temps, c’est de l’argent, en plus j’ai trois enfants, donc il faut trouver le temps pour tout faire.
Donc, on va attaquer les questions de fin d’interview. Juste faire un récapitulatif, il faut lire du développement, il faut écouter, mais comme tu l’as bien dit et tu l’as bien expliqué, il faut passer à l’action même si ce sont de petites actions, donc surtout implémenter puis saisir les opportunités. Il y en a plein qui se passe devant nous, il y en a plein de trucs qu’on ne connaît pas.
Comme tu disais que le dropshipping, tu ne connaissais pas, mais souvent tu passes à une action, tu testes, puis tu t’en apprends une autre, sans en faisant en fin de compte que la machine roule et qu’on avance plein de choses. Si on reste juste à être statistique, à écouter et à attendre, les choses ne viennent jamais à nous. C’est rare.
Vannak Tok : Juste par rapport à cela, je pense que c’est important de le dire, trop de personnes ont peur de faire certaines choses, de tenter, de passer à l’action parce qu’elles ont peur de l’échec. Mais je pense que tout entrepreneur comprend en fait que l’échec, c’est juste une façon de rebondir, c’est juste une façon de gagner de l’expérience.
Et moi, je me suis planté plein de fois dans ma vie. Enfin dans ma courte vie d’entrepreneur, je me suis planté plein de fois, mais je suis fier de ces échecs parce que c’est ce qui fait que je me grandis, c’est ce qui fait que je me rends compte que certaines voies ne sont pas faites pour moi.
Si je n’avais pas échoué dans le marketing relationnel, je serais peut-être en train de me poser encore la question. Peut-être que je vais me lancer prochainement, tu vois, mais je l’ai fait, je me suis planté ou plutôt j’ai compris que cela ne me convenait pas et je suis passé à autre chose.
Thierry Henry : Mais surtout en fin de compte quand tu dis cela, mais moi je parle aussi par expérience, c’est que souvent cette peur-là, c’est qu’on a peur du regard des autres et ce que vont dire les gens. Mais dès qu’on a dépassé cette peur, qu’on fait les choses pour soi, quand on apprend qu’avec l’âge les gens en fin de compte pensent qu’à eux, ils ne pensent pas à toi, donc tu fais des choses et tu t’en fous. Tu fais, ce n’est pas grave. Le jugement des autres, ce n’est pas grave.
La première question : quel est le business dont tu rêves à part celui que tu fais actuellement que tu n’as pas encore créé.
Vannak Tok : Du coup, j’ai envie de ré-répondre par rapport aux masterminds, en fait toutes formes d’accompagnement de personnes en présentiel plus que des choses passives. C’est des choses qui me parlent aujourd’hui sur lesquels je veux vraiment axer le développement de mon entreprise, tout simplement, dans un esprit gagnant-gagnant. Gagnant dans l’entreprise parce que c’est un axe de développement qui je l’espère et je suis fondamentalement convaincu que cela va aider les gens. Voilà gagnant-gagnant dans ce sens-là.
Les gens vont se transformer. Et prendre sa vie en main / webcreacteur.com, je veux que ce soit une entreprise qui soit connue pour aider les gens à mettre en place les choses, notamment un business en ligne.
Thierry Henry : Enfin, tu parles de webcreacteur.com, mais bon les gens ne savent pas. On a fait un réenregistrement parce qu’il y a un problème, tu m’as aussi parlé d’un autre business, comme tu n’aimes pas le mot infopreneur.
Vannak Tok : Ouais. Effectivement, on avait parlé de cela. Du coup aujourd’hui, on parle beaucoup d’infopreneur, c’est le nom qui est connu qui est répandu, c’est-à-dire que vous vendez des formations en ligne, donc vous vendez de l’information pour que les gens achètent vos formations.
Et depuis quelque temps effectivement, j’en ai parlé à Thierry la dernière fois, j’avais parlé du terme transfo-preneur parce que finalement l’information, elle est gratuite partout sur internet. Donc pourquoi est-ce que les gens viendraient chez vous pour vous acheter de l’information chez vous. Peut-être qu’elles sont inspirées par votre parcours, peut-être que oui vous avez des informations exclusives, mais finalement vous voulez que les gens viennent chez vous pour qu’eux, ils se transforment, pour qu’eux aient des résultats différents.
Et dans ce cadre-là, le mot infopreneur n’est pas très approprié, c’est un mot que je n’aime plus trop en fait. C’est l’étiquette qu’on m’a donnée parce que cela a été historiquement le mot qui a été adopté par tout le monde, mais finalement c’est transfo-preneur qu’il faudrait être, être des entrepreneurs de la transformation, c’est-à-dire proposer des programmes en ligne ou en présentiel qui permettent aux gens de se transformer.
Effectivement, je n’en avais parlé la dernière fois, j’avais oublié cela. Mais l’idéal que ce soit dans prendre sa vie en main ou webcreacteur.com, mais programme en présentiel ou en ligne, je veux que ce soit des programmes de transformation et pas juste d’informations.
Thierry Henry : Donc un très beau nom domaine et très belle marque. Donc, je vous rassure, il a été déposé. Quelle est ta meilleure expérience en tant qu’entrepreneur ou investisseur ?
Vannak Tok : Je ne sais plus si je t’avais dit cela, mais ma meilleure expérience, en fait ce n’est pas qu’une expérience. À chaque fois que je vais dans un séminaire, dans des conférences, je me rends compte que c’est là où je m’épanouis le plus. Quand je suis au contact des personnes qui sont dans le même état d’esprit que moi, quand je discute avec, soit des personnes qui sont plus avancées, soit des personnes qui sont au même niveau que moi, soit même des personnes qui sont en dessous, mais dans tous les cas, on a tous la même envie, le même objectif de créer un business en ligne profitable et d’aider les gens au travers de ce dernier.
Quand je suis à un séminaire, quitter la rat race, quand je suis à un séminaire, le séminaire bio de Maxence RIGOTTIER ou un bis club d’Alex ROTH ou n’importe quel autre séminaire, en fait c’est dans ces moments-là que je me sens vraiment bien professionnellement parce que les gens ont des choses à m’apporter, parce que j’ai des choses à apporter aux gens et chaque échange en fait est source d’enrichissement tout simplement.
Thierry Henry : Oui donc, le meilleur investissement, c’est l’investissement en soi. C’est ce que tu avais… la dernière fois, très bien. Tu es plutôt dans l’empathie que d’acheter des immeubles et autres. Donc, tu es dans ce qui est la formule secrète, toujours investir en soi.
Vannak Tok : Voilà, c’est cela.
Thierry Henry : En plus, cela va peut-être répond à la troisième question : quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur ?
Vannak Tok : Apprendre, apprendre toujours et appliquer.
Thierry Henry : Passer à l’action.
Vannak Tok : Toujours l’implémentation parce qu’on peut passer dix heures par jour à lire, mais si derrière on ne fait qu’enregistrer et qu’on ne passe pas à l’action, je ne sais plus de qui est l’expression, mais « un con qui avance avancera toujours plus vite que l’intelligent qui reste assis. »
Thierry Henry : C’est quelqu’un d’intelligent qui a dit cela. Et en plus, il est vrai que pour parler un peu de ce qu’on avait dit avant, le fait en fin de compte de passer à l’action et de pratiquer, comment dirais-je B J’ai oublié, le cône de l’apprentissage. Je crois que c’est Robert Kiyosaki ou quelqu’un d’autre qui le dit : le fait d’apprendre et de redonner ou de pratiquer permet donc de mieux connaître, cela permet en fin de compte de mieux connaître et de vraiment ancrer les choses dans le cerveau.
Quand on lit, cela part et cela disparaît. Quand on ne le fait tout de suite, mais vraiment dans l’heure ou dans la journée, cela permet de garder l’habitude et cela devient une habitude. Ce n’est plus juste un apprentissage, c’est une habitude qui est ancrée en nous et ensuite on peut le faire facilement.
Vannak Tok : Ouais effectivement, ma chaîne YouTube, elle est connue pour aider les gens à simplifier des messages, à enseigner certaines choses qui peuvent être complexes, mais c’est vrai que cela m’aide aussi moi avant tout parce qu’il n’y a pas meilleure façon d’apprendre que d’enseigner les choses à quelqu’un.
On avait parlé de cela. Je me suis rendu compte de cela quand je donnais des cours particuliers en maths quand j’étais encore étudiant. Mais finalement la chaîne YouTube, c’est cela aussi. Il y a des notions qui peuvent être complexes que les gens ne prennent pas le temps d’apprendre, parce que c’est dans les livres puis tout le monde n’aime pas lire, il faut passer plusieurs heures dans un livre. Ce n’est pas forcément à la portée de tous, pas à la portée, mais pas des choses qui plaisent à tous.
Effectivement quand moi, je prends des heures et des heures à essayer de simplifier des messages, à essayer de retranscrire des choses de manière simple, cela m’aide avant tout pour ancrer les choses et les assimiler plus facilement encore.
Thierry Henry : Pour parler de livre, quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur et pourquoi ?
Vannak Tok : Alors, j’ai un livre que j’affectionne, enfin il y a deux livres en fait. Ce sont des livres que j’ai résumés il y a quelque temps déjà, plutôt au début de la chaîne YouTube. Mais il y a de livres que je conseille aujourd’hui facilement, c’est « L’effet cumulé » de Darren HARDY, « The compound effect ». Donc l’idée principale du livre, c’est que toutes petites actions à des conséquences sur le long terme positivement ou négativement.
Donc, si vous prenez l’habitude de manger des sucreries tous les jours, petit à petit, cela va avoir forcément un impact sur votre apparence, sur votre poids, etc. Si vous prenez l’habitude de lire un livre ou lire quelques lignes tous les jours, ce sera toujours plus positif que si vous êtes devant TF1, ne serait-ce que 5 minutes par jour.
Thierry Henry : Tu vas nous faire des problèmes avec TF1.
Vannak Tok : Ou M6, enfin bref ! Mais l’idéal, elle est là, c’est que peu importe ce que vous faites, si vous le faites par habitude ou quotidiennement, cela aura des impacts sur le long terme. Alors après, on a le droit de faire de petits écarts de temps en temps. On est tous humains, mais c’est vraiment ce que vous prenez l’habitude de faire quotidiennement qui va avoir des impacts sur le long terme.
Donc cela, c’est le premier livre que je conseille. Puis l’autre, c’est « Les 7 habitudes » de Stephen COVEY. Donc le vrai titre, c’est Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent en français. J’adore ce livre. C’est le premier livre que j’ai résumé sur ma chaîne YouTube. J’adore ce livre parce qu’il est relativement simple à retenir.
Et l’idée de commencer toujours par la fin en premier, c’est la deuxième habitude qui est annoncée dans ce livre, c’est quelque chose que je ne faisais pas avant et je me rends compte que c’est valable dans n’importe quelle chose que vous faites, que ce soit dans votre vie si vous pensez à la personne que vous souhaitez ou aux messages que vous voulez laisser derrière vous le jour de votre enterrement. Si vous pensez à ce message régulièrement, cela va forcément avoir un impact sur votre présent.
Lorsque vous pensez à un projet que vous êtes en train de lancer, lorsque vous pensez à la fin, aux résultats que vous voulez faire pour vos clients ou pour vous, pour votre chiffre d’affaires, ce sera plus facile de découper les choses pour les appliquer au quotidien. Alors que si vous avancez dans un projet et que vous ne savez pas trop où vous allez aller, fatalement vous allez être un peu dans le brouillard et vous allez manquer de clarté.
Ayez donc un objectif clair, avancez avec la foi en tête et cela simplifiera grandement les choses. C’est un petit peu le message, en tout cas pas ultime, mais le message le plus important que j’ai tiré de ce livre.
Thierry Henry : Ce dont tout le monde se rappelle… Quand tu écoutes même, enfin tout le monde en général, c’est le côté vision et de commencer par la fin. Pourtant, il y a 7 habitudes, mais cela reste ancré dans la tête des gens et en plus, tu l’as bien résumé. Très beau conseil, très bon livre, donc l’effet cumulé de Darren HARDY et Les 7 habitudes des personnes qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent Stephen COVEY.
Dernière question : quelle est la compétence que tu rêves d’avoir ?
Vannak Tok : Donc aujourd’hui, comme vous le savez, j’ai fait des études d’ingénieur, donc tout ce qui est aspect technique, tout ce qui est mise en place d’un site, créer des vidéos, même quand ce sont des choses que je ne connais pas, je dirais que j’ai une facilité d’appréhender des aspects techniques, j’ai une facilité à implémenter des choses même qui ne sont pas connues parce que j’ai ce background d’ingénieur en informatique, donc cela ne me fait pas peur tout cela.
Par contre, quand on vend, quand on devient entrepreneur, quand on crée une entreprise, grosso modo, cette entreprise-là, elle ne peut vivre, elle ne peut perdurer dans le temps que si tu vends un produit, que si tu vends des choses. Donc, on peut avoir des facilités en aspect technique, on peut mettre en place des choses facilement, on peut créer des formations facilement, sauf que si derrière, on ne sait pas les vendre, cela peut devenir problématique.
Donc aujourd’hui, le super pouvoir qui me manque, c’est tout ce qui est copywriting, conversion de prospect en client. J’ai la chance d’avoir des personnes qui me suivent, j’ai une belle audience, un beau trafic, mais derrière, je ne sais pas bien convertir ces gens-là, je ne sais pas bien appuyer sur les leviers psychologiques pour que les personnes, elles achètent chez moi.
Il y a des gens qui sont satisfaits avec ce que je propose gratuitement, mais je suis sûr qu’elles peuvent se transformer avec le contenu que je propose de manière payante. Sauf qu’aujourd’hui, je ne sais pas mettre en avant tout cela. Donc, le super pouvoir qui me manque, ce serait cela, le copywriting et la conversion de prospect en client. Et comme tout ce qu’on a partagé jusqu’à présent, pour progresser dans cela, il faut se former. Donc, je me forme autour de cela en ce moment.
Thierry Henry : C’est aussi bien de le savoir parce que des fois on ne sait pas où il faut appuyer. Donc là au moins, tu sais ce qu’il faut, où aller et quoi chercher.
Merci pour tout. Donc, je redonne juste les liens webcreacteur.com. La chaîne, tout le monde la connaît, mais ceux qui ne sont pas abonnés, il faut y aller, donc prendre sa vie en main. Après les événements, ils vont sur ton podcast, il y aura d’autres événements qui vont être annoncés. Donc, il y a un site qui va arriver bientôt puisque je crois que tu as le nom de domaine, mais tu n’as pas encore le site, donc transfopreneur.fr. C’est cela.
Vannak Tok : C’est cela. Transfopreneur.fr. Pour l’instant, je ne sais pas ce que je vais en faire. Je suis en train de réfléchir à tu vois, on a parlé de mastermind et de tout cela, peut-être que ce sera le nom du mastermind, je n’en sais rien. C’est en cours de réflexion tout cela.
Thierry Henry : J’espère que tu viendras nous le ré-annoncer qu’on en parlera. Merci encore Vannak. Puis je te dis à très bientôt.
Vannak Tok : À bientôt. Salut. Salut tout le monde.
Merci à Vannak Tok d’avoir partagé toutes ces bonnes informations sur son évolution en tant qu’entrepreneur, en tant que salarié pour devenir entrepreneur. Donc plein de bonnes informations. Si vous voulez continuer à suivre Vannak, vous pouvez aller sur son groupe Facebook : le coin des infopreneur/transfopreneur. Il a aussi un projet avec ce site qui n’est pas encore actif, mais qui va l’être très bientôt. Toujours sa chaîne : prendre sa vie en main sur YouTube, donc faites tout pour qu’ils passent les 300 000 et qu’il aille à des sommets.
Partagez, réécoutez, n’hésitez pas vraiment à implémenter ce qui est dit dans ces vidéos. Ensuite, vous avez aussi le site web webcreacteur.com pour ceux qui veulent se faire coacher et aussi écouter le podcast sur le même site. Voilà pour Vannak.
Les autres émissions, je ne peux pas vous parler de mon prochain invité. C’est assez intéressant. Vous allez voyager un petit peu, normalement les deux prochains, on part de le France. On reste en francophonie, mais on part de la France. Donc, restez accrocher. On va continuer à parler d’entrepreneuriat, mais surtout de podcast. Moi, je vous dis à la semaine prochaine et n’hésitez pas à partager, à commenter le podcast pour soutenir le podcast. Je vous dis à très bientôt. Tchao !