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(Podcast) Comment multiplier ses résultats par 10 ? Interview de Eric BEHANZIN

Aujourd’hui j’ai pour l’épisode 7 du podcast l’entrepreneur lifestyle j’interview Eric Béhanzin, coach en business. Il va nous dire comment multiplier ses résultats par 10?

Thierry : Salut à tous ! Bienvenu sur l’entrepreneur lifestyle, épisode numéro 7 du podcast. Aujourd’hui, j’accueille Éric Béhanzin, un entrepreneur qui a commencé, il y a quelques années, dans le chant, comme il va vous le dire, en coach vocal.

Ensuite, il a créé dernièrement après plusieurs années de formations dans le développement personnel et le coaching, explosive business, du site explosivebusiness.com qui permet aux entrepreneurs de multiplier son chiffre par 10 et même plus. Il y a des techniques qui sont très bien expliquée dans le podcast, donc écoutez bien. Ouvrez grandes vos oreilles. Réécoutez s’il le faut, c’est vraiment très puissant ce qu’il dit.

Il a aussi écrit un livre 12 jours, qu’il a dernièrement traduit en anglais, parce que ce qui est bien, comme Alexandre Cormont qu’on a rencontré et qu’on a eu dans un autre épisode, il s’expatrie. Il développe son business à l’international. Ce qui est très bien. On peut donc partir d’un business et puis se développer. Ce n’est plus que l’entrepreneur à la française où on ne va rester qu’en France. Là, on peut se développer. Il montre bien qu’il est bien entouré. Il est assez fort en délégation. Il va donner plein de petits conseils, des grands conseils, plutôt, très intéressants pour montrer qu’on peut passer du solo-entrepreneur à une structure en étant bien équipé, bien entourés et où on sait faire son cœur de métier.

Je vous dis à tout de suite, avec Éric Béhanzin. Salut, Éric, comment tu vas ?

Éric : Hello, Thierry. Cela va super. Merci beaucoup.

Thierry : Merci à toi de prendre le temps d’expliquer comment multiplier par 10 son résultat assez rapidement. On va directe dans le sujet. Tu vas nous parler de toi un petit peu même si tout le monde te connaît, j’espère. Et ceux qui ne te connaissent pas vont apprendre à te connaître. Ils vont dire : « waouh, il est extraordinaire, ce monsieur. » Comment on va passer de 10000, la personne qui galère, et qui veut passer à 100000,  à 100000 qui veut passer à un million, comment on fait Éric ? D’abord, présente-toi.

Éric : Je m’appelle Éric, je suis business coach. J’aide les entrepreneurs à créer des entreprises multimillionnaires en quelques mois. À la base, je suis entrepreneur depuis 2005. J’étais même chanteur avant. J’étais artiste. Ma première activité, c’était une école de chant. C’était une école de chant en dur avec des locaux, avec des professeurs et des étudiants. Du coup, j’ai appris « à la dure », dans le sens où j’avais très peu de marges. Et en fait, je me suis rendu compte que pendant toutes ces années, je n’avais pas une vraie compréhension du business et je pense que je ne comprenais pas du tout ce que je faisais. Si je rencontrais quelqu’un comme moi, aujourd’hui, à l’époque, je pense que je me serais dit : « C’est qui cet extraterrestre ? ».

Thierry : Heureusement.

Éric : Clairement.

Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, je vois en quelques secondes les problèmes dans un business qu’avant, je n’aurais même pas eu l’idée d’envisager ou de comprendre et de saisir.

Thierry : C’est dû à ton expérience d’entrepreneur ou à tes expériences parce que je sais que tu as fait beaucoup de coaching et de développement personnel. C’est le mélange des deux ou c’est plus par rapport à ton expérience personnelle ? Ou tu dis, comme tu as fait des bêtises, donc tu sais comment ne plus les faire. Ou c’est parce que tu as eu des coachs assez importants. Je sais que tu as dépensé beaucoup sur toi. Ce qui est très important. C’est lequel qui a service ou ce sont les deux en même temps ?

Éric : Il y a vraiment les deux. La première chose, c’est l’expérience. C’est-à-dire que j’ai continué comme cela, on va dire jusqu’en 2013. En 2013, j’ai commencé à me former. Mais l’expérience m’a vraiment montré. En fait, je me suis rendu compte que si je continuais comme cela, au bout d’un moment, je finirais en burn-out. Parce que je bossais, je bossais, je bossais puis pas de résultats massifs.

Du coup, en 2013, j’ai commencé à m’intéresser au marketing en ligne. J’ai commencé à m’intéresser au marketing en ligne. Du coup, j’ai commencé à suivre 2 ou 3 personnes et commencé à investir en moi : rentrer dans des masterminds, faire des formations et ainsi de suite. Et on va dire qu’à l’heure d’aujourd’hui, j’ai dû investir quelque chose, comme 300000 € dans mon éducation, en termes de séminaire, mastermind, coaching. Que ce soit au niveau français, mais surtout beaucoup au niveau international. C’est un mélange des deux. C’est vraiment un mélange des deux. Ce n’est pas juste l’expérience et ce n’est pas juste la formation en coaching.

L’expérience m’a appris qu’en fait, tu peux passer des années à faire quelque chose sans jamais réellement, évoluer. Et il suffit d’une personne, d’une rencontre ou d’une phrase et cela peut radicalement, transformer ton business, du jour au lendemain. L’une des premières croyances, d’ailleurs je l’ai mis dans mon livre 12 jours, que je mets dans l’avant-propos sur la page de gauche, c’est de comprendre que le temps n’est pas linéaire.

Cela veut dire que la plupart des gens se disent : si je veux avoir des résultats, cela veut dire qu’il faut forcément du temps. Il faut plein de choses pour que cela arrive et il faut travailler dur, dur, dur, dur. En fait, c’est vrai qu’il faut travailler. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut travailler dur, dur, dur, tout le temps. Si tu travailles dur, dur, dur, pendant des années et que tu n’as pas de résultats, c’est qu’il y a un problème dans ton business.

Thierry : Oui. Il faut apprendre à abandonner. Soit il faut apprendre à se remettre en question et à évoluer, ou soit il faut apprendre à abandonner et à partir sur autres choses. La phrase américaine, c’est : Never give up !  Mais en fin de compte, à un moment donné, si pendant 10 ans, tu ne gagnes pas d’argent, c’est qu’il y a un problème, même de 2 ans.

Éric : Alors, si tu ne gagnes pas d’argent au bout de plusieurs années, c’est qu’il y a forcément un problème dans ton business. Si tu gagnes peu, il y a forcément un problème. Alors, cela peut être ton business model. Cela peut être la compréhension de ton client. Cela peut être le fait que toi, tu n’es pas forcément aligné avec ce que tu délivres. Tu vois.

Mais il y a forcément un souci. Donc moi, je n’avais pas conscience de tout cela. Je n’avais pas conscience. L’un des plus gros problèmes au départ, cela a été mon business model. Ensuite, le fait que je n’étais pas forcément passionné. Il y a vraiment 3 règles fondamentales qui font qu’un business explose. Mais cela, je vais en parler toute à l’heure. Cela, je n’en avais pas conscience.

Du coup, j’ai commencé à me former à partir de 2013, 2014, 2015, 2016. J’ai commencé à me faire coacher. Du coup, j’ai mis tout mon business en ligne. Toute mon école de chant, tout est sur internet. Cela tourne en automatique. Puis, j’ai décidé de créer mon entreprise de business coaching en 2017.

Thierry : Je vais juste reprendre des petits points, plusieurs informations, tu as investi 300000 sur combien d’années ? Sur 3, 4 ans, c’est cela ?

Éric : Oui, sur 3, 4 ans. Il y a tout ce que j’ai investi avant en tant qu’entrepreneur, aussi en tant qu’artiste. Puis, il y a aussi beaucoup. Il y a une grosse partie, quelque chose, comme plus de 220000 € où j’ai investi à partir de 2013.

Thierry : Moi, je suis un peu dans le sujet parce je vais souvent dans les salons. Certains n’ont pas les moyens au temps, donc il y a plein de ressources qui sont gratuites comme le blogging, le podcast, aussi c’est pour cela que je fais les podcasts. Moi, ce sont les podcasts que j’aurais aimé avoir, il y a 20 ans même si j’en ai écouté déjà parce que j’ai écouté Robert Kiyosaki, enfin plein d’entrepreneurs anglo-saxons puisque je parle l’anglais.

Mais le meilleur investissement, il est plutôt, dans les masterminds, dans les événements. Parce qu’on m’a souvent dit que les évènements font plus bouger les gens parce qu’il y a plus d’émotions. Ce sont les livres, ce sont les audio. Qu’est-ce qui est le meilleur à la personne qui a des moyens moins élevés, on va dire, qui veut mettre 5000 ou 10000  € ou même moins ?

Éric : J’aurais commencé par les livres. J’aime bien les livres. Alors, je ne lis pas tant que cela aujourd’hui. Avant, je lisais beaucoup plus. Je ne lis pas tant que cela parce qu’aujourd’hui, je ne suis plus à la recherche d’informations. S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que ce n’est pas l’information qui transforme les gens, c’est l’inspiration. C’est le fait de donner à une personne son pourquoi et son qui fait qu’elle va passer à l’action.

La plupart des gens qui écoutent, par exemple, ce type de podcast qu’on écoute, la plupart savent déjà tous ce qu’il y a à faire pour pouvoir exploser un business. La plupart des gens savent qu’ils doivent connaître leur client idéal.

La plupart des gens savent qu’ils doivent être sûrs que leur offre est rentable. La plupart des gens doivent se poser la question : est-ce qu’ils sont vraiment passionnés par ce qu’ils font. Mais il y a toujours un problème d’alignement dans ces 3 choses parce que les gens, ils ne le font pas vraiment. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas un vrai pourquoi. Ils n’ont pas une vraie essence. Parce que si la personne avait vraiment un profond pourquoi, elle serait passée à l’action.

Les livres, l’avantage de cela, c’est que c’est écrit. On peut les relire tant qu’on veut. Puis, cela peut laisser une trace. C’est vrai que du coup moi qui n’aimais pas écrire, j’ai écrit un livre parce que je me suis rendu compte que les publics qui le lisent, en général, c’est un public qui a beaucoup plus tendance à passer à l’action parce que l’action de lire, c’est une action qui n’est pas évidente. C’est une action qui demande d’être concentrée, d’être posée et de prendre du temps pour soi et qui n’est pas forcément facile pour tout le monde.

Les gens qui regardent des vidéos et qui ne les lisent pas ou qui les lisent moins, en général, sont moins actifs. Apparemment, il a été prouvé qu’ils sont de moins bons clients. Je me suis rendu compte que ce qui se passe dans un livre, souvent quand tu lis, c’est souvent silencieux ou tu lis dans ta tête. Du coup, cela peut être intéressant. Mais je ne veux pas dire, choisir des livres pour choisir des livres. Il y a des livres qui m’ont littéralement transformé. L’un des livres qui m’a littéralement transformé, c’est : « Go to Great. » C’est de la performance à l’action. Il y a autre qui s’appelle : « The one thing ».

Thierry : Tu as déjà répondu à la question que j’allais te poser à la fin.

Éric : Déjà ces deux livres-là ont bougé énormément de choses en moi. Puis, le troisième est : « Révélez le millionnaire qui est en vous. »

Thierry : Je ne connais pas celui-là.

Éric : C’est One minute millionnaire.

Thierry : Ah. Si. Je le connais parce que j’ai même fait une vidéo dessus. Parce qu’il y en a d’autres, il y en a un qui est sorti en début d’année, c’est Elen Pofeildt. Je ne sais pas si c’est le même.

Éric : Non. Ce n’est pas le même.

Thierry : C’est un autre alors. Elle a le même, c’est the one million dollars business Mais qui a dit que maintenant, le monde a changé et qu’on peut faire le millionnaire tout seul, en solo-preneur sans besoin d’avoir 10 ou 5 employés. Donc, le nom de la personne, tu m’as dit : « The one minute millionnaire. » ?

Éric : Oui. La version française est Réveillez le millionnaire qui est en vous.

Thierry : D’accord.

Éric : Ce livre est écrit exactement comme mon livre. C’est de là que j’ai tiré cette idée. C’est-à-dire sur les pages de gauche, il y a la partie logique, rationnelle. Sur les pages de droite, il y a une histoire. Alors, dans le bouquin original, c’est une histoire effective. Alors que là, dans mon livre, c’est mon histoire.

Du coup, ces 3 livres-là ont vraiment radicalement changé mon mindset et la manière dont je me voyais. Alors, il y a aussi un autre, il s’appelle work the system. En fait un jour, j’ai commencé à regarder mon business model et j’ai commencé à regarder les chiffres. Sauf que la réalité, c’est que la plupart des entrepreneurs ne maîtrisent pas leurs chiffres. Ils ne savent pas combien de clients ils ont. Ils ne savent pas combien de marges ils font par clients qui achètent. Ils ne savent pas exactement, quelles sont leurs charges fixes, leurs charges variables et ainsi de suite ? C’est basique. C’est super simple. Mais 95 % des entrepreneurs ne connaissent pas ces chiffres-là.

Thierry : Je confirme parce que moi, c’est marrant, je ne sais pas si tu connais l’émission Dragons’ Den et Shark Tank. Ce sont des émissions anglo-saxonnes qui parlent de business.

Éric : Shark Tank. Oui.

Thierry : Moi, je les regarde souvent parce que je ne suis pas très télé, mais j’ai besoin de décompresser et d’éviter de lire un podcast, je me dis qu’il faut que je regarde le business puisque moi, je suis focus. Donc quand je me permets de regarder sur YouTube, je vais regarder Shark Tank ou d’autres, en plus cela me donne des idées.

Souvent, ils montrent qu’ils aiment bien investir sur l’homme, l’humain, donc le vendeur. Il faut être un super vendeur. Si on ne connaît pas les chiffres, même si le business, il est parfait, c’est mort. Ils vont dire: tu ne connais pas tes chiffres, tu ne connais pas ton business. Donc, ce n’est pas la peine. Voilà !Oui sinon d’autres qui appellent  leur comptable, c’est bien, mais il faut savoir où tu vas. C’est comme un GPS. Si tu ne sais pas combien tu fais, tu ne connais pas ton business.

Éric : Exactement, exactement. La réalité, c’est que les chiffres de base, il faut les maîtriser. Si on ne les maîtrise pas, il n’y a aucune raison. Les gens qui galèrent pendant des années, clairement, ils ont un vrai gros problème de rentabilité, tout simplement.

Thierry : Après, si on ne connaît pas, apprendre à connaître son chiffre pour résumer, trouver son pourquoi. C’est la phrase que tu as dit que je voulais répéter : trouver une inspiration et non une information, c’est cela ?

Éric : C’est cela.

Thierry : C’est la phrase cela : trouver une inspiration et non une information. C’est énorme.

Éric : C’est l’inspiration qui te transforme. Parce que qu’est-ce qui te drive, qu’est-ce qui va faire que le matin tu vas te lever et tu vas avoir la niaque et tu vas te défoncer pour aller chercher d’autres clients, pour livrer encore plus et pour apporter la valeur massive à tes clients. Il faut que tu aies ce drive-là. Si tu ne sais pas pourquoi tu fais cela, cela ne va pas marcher. Cela ne va pas marcher.

Thierry : Comme on dit, tu as besoin de l’afficher, tu as besoin de te le répéter. Ou automatiquement, si tu sais une fois le pourquoi, c’est bon. Cela va rester. Ou tu as besoin des techniques de base où il faut l’afficher et se le répéter, l’écrire sur un agenda tous les jours, comme je l’entends souvent.

Éric : Oui, c’est bien de l’avoir. En théorie, lorsque tu le réécris et que tu le renvoies, cela te permet de reconnecter. Et c’est vrai que c’est bien de le voir, c’est bien de l’afficher en effet et de le mettre dans son vision board. Cela peut être pour qui aussi ? Pour qui est-ce que tu le fais ? C’est peut-être pour ta famille et des personnes que tu aimes.

Mais se poser la question qu’est ce qui se passe si tu ne réussis pas ? Quelles vont être les conséquences sur les personnes que tu aimes profondément si tu ne réussis pas, je ne suis pas, dans 6 mois ou dans un an ? Le point en fait dont je me suis rendu compte, c’est que notre temps sur terre, il est limité. Mais le temps que nous avons, c’est-à-dire qui nous emmène à la réussite, cela n’a rien à voir avec les heures, les minutes et les secondes.

C’est-à-dire qu’en l’espace de quelques secondes, une personne peut radicalement transformer son business et comprendre quelque chose en 30 secondes qu’une autre personne pourrait comprendre en 30 ans, voire jamais.

Thierry : D’accord.

Éric : En fait, c’est ce qui s’est passé pour moi. C’est-à-dire que quand je dis aux gens que : oui, on peut créer un business multimillionnaire en quelques mois. Les gens disent : oh machin, c’est impossible cela. C’est un gourou et tout ce qu’on veut. J’en entends de tous les côtés. Ce qui se passe, c’est que déjà la première chose, je produis mon produit. C’est-à-dire que nous, on est passé de zéro en dollars. Je parle en dollars parce qu’on avait été un peu partout dans le monde. De 0 à 5.2 millions de dollars, en 18 mois. Cela, c’est nous.

Ensuite, on a par exemple, l’un de mes clients, il est passé de 70000 € par an à 2.5 millions de ventes en 9 mois. C’est-à-dire que l’année, il n’était même pas terminé. J’ai un autre de mes clients qui est passé littéralement de zéro. Ce qui est très rare parce que d’habitude je ne prends pas les gens qui partent de zéro. Mais il avait déjà aidé des gens qui avaient des résultats. Donc, on s’est dit : allez boum, on y va ! Et ce qui est fort, c’est qu’il n’a que 21 ans. Il est passé de 0 à 160000 € de vente en 5 mois.

Thierry : Il est motivé.

Éric : Il est déterminé.

Thierry : Une question parce qu’on parle souvent du positif, est-ce que tu as eu des échecs. Est-ce qu’automatiquement tu penses que les clients que tu as eus en l’échec, c’est à cause des pourquoi ?

Éric : Deux personnes. Alors deux clients. Il y en a un c’était un couple. Déjà au niveau de la partie vente, ce qui est très compliqué puisqu’on a beaucoup discuté et on est revenus sur les contrats et sur les avocats et machins et si cela ne marche pas et si cela ne marche pas. En fait, je n’aurais pas dû les prendre en tant que client parce que c’était trop compliqué.

Et une fois qu’on a fait en fait, la première immersion, on a fait le premier coaching. Je me suis investi en fait comme jamais. En fait, ils ont au bout de 14 jours, donc qui a suivi cette première immersion, ils ont dit : cela ne marche pas, cela n’a pas réussi. On arrête. On veut se faire rembourser.

Thierry : C’est énorme.

Éric : Du coup, j’ai dit : mais 14 jours, c’est un contrat qui dure 18 mois. Donc, oui ce qu’on vient de commencer, la seule et unique tentative qu’on vient de faire ne marche pas. C’est OK, mais on a 18 mois. Là je me suis rendu compte qu’en fait, c’est moi qui aie fait l’erreur. Ce n’est pas eux. C’est moi qui ai fait l’erreur.

Thierry : C’est ce que j’allais dire. Elle est posée. Mais ce que j’allais dire, je me suis dit : oui, 14 jours c’est d’abord erreur de leur part, c’est abandonner. Parce que là, après 14 jours, ils ne peuvent pas se dire : oui, cela n’a pas marché. Ils n’ont rien fait.

Éric : Oui, 14 jours, il ne se passe rien dans la vie d’un business. Et c’est pareil pour un autre client aussi. Pareil, exactement la même chose.

Thierry : D’accord.

Éric : J’ai ma persévérance. Ah oui mais cela ne marche pas tout cela. J’ai payé 1000. J’ai gagné 3000. Cela ne marche pas.

Thierry : C’est bien c’est que tu nous prouves que tu es un humain. C’est-à-dire que même si tu as tes connaissances, tu peux aussi faire des erreurs. C’est ce qui peut arriver.

Éric : Oui, mais c’est clair.

Thierry : J’aimerais revenir sur une chose très importante, parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens qui pensent connaître leur pourquoi parce que là quand on le parle, cela parait super simple. Alors, est-ce qu’il y a des fois, on peut se tromper de pourquoi ou on a mal identifié le pourquoi ? Parce que ce n’est même pas là où arrive un coach quand on n’arrive pas à définir son pourquoi. Ce qui est bizarre.

Éric : Le coach. Alors, il y a des coaches dans tous les domaines. Il est clair que quand je travaille avec mes clients, je travaille sur le pourquoi et j’aide mon client à le définir. Parce que 99 % des gens ne se connaissent pas. Ils croient se connaître. Mais en fait, ils ne se connaissent pas. Lorsque je leur pose la question : mais quelles sont tes valeurs intrinsèques. Qu’est-ce qui te drive vraiment ? Quelles sont tes règles ? Qu’est-ce que tu considères comme ta mission ? Est-ce que tu peux me la dire en une phrase ? Quelle est ta vision dans les 40 prochaines années ? Qu’est-ce que tu veux avoir accompli ? Quel est ton don ultime, la chose pour laquelle tu es juste extraordinaire que personne d’autre dans le monde ne sait faire ?

Si les gens ne sont pas capables de répondre à ces questions-là, c’est qu’ils ne se connaissent pas. Donc, du coup et systématiquement, les gens sèchent. C’est clair. Parce qu’ils ne se sont jamais posé ces questions-là. Il y en a qui ont quelques bouts de réponse parce qu’ils se sont fait coacher à droite, à gauche. Et il y a l’une des personnes avec qui on a beaucoup collaboré, c’est : Maxence RIGOTTIER. Il m’a dit une chose. Il m’a dit : « toi pour moi, toi tu es le spécialise dans tous les coachs au niveau de la francophonie de la clarté. »

Il y en a plein qui savent faire plein de choses, toi c’est la clarté. Et c’est vrai que je me suis rendu compte de la raison pour laquelle, non seulement, j’avais ce taux de réussite avec mon client ; et qu’eux d’un seul coup avaient un très haut niveau de certitude et de confiance, du coup de gros résultats. C’est que d’un seul coup, ils savaient qui ils étaient.

Thierry : D’accord.

Éric : Quand tu ne sais pas vraiment qui tu es, quand tu ne peux pas répondre aux questions que j’ai posées toute à l’heure, quand tu ne sais pas quelles sont les choses qui te passionnent, quand tu ne sais pas en quoi tu es ultra compétent, quand tu ne sais pas quels sont les événements marquants de ta vie, quand tu ne sais pas comment est-ce que tu peux utiliser tout cela pour créer une offre pour pouvoir transformer la vie de tes clients, c’est que tu ne te connais pas assez.

Et les quatre premiers chapitres de ma vie, du livre, correspondent à sept années de recherches personnelles pour savoir qui j’étais. J’explique en fait à certains moments de ma vie pourquoi j’ai dû me poser ces questions-là. J’explique du coup, tout le processus par lequel j’ai dû passer et comment j’ai construit ce processus-là. Du coup, comment cela aidait des centaines de gens à découvrir ce pourquoi j’ai été fait, dans ce processus que j’ai créé.

Quand tu as cette clarté totale sur ce que tu vas apporter au monde, lorsque tu as cette clarté totale sur qui tu es, qui tu veux vraiment devenir, la personne qui est cachée à l’intérieur, là d’un seul coup cela change tout. Parce que quand tu dois prendre des décisions, tu n’es plus en train de bégayer. D’un seul coup, c’est clair, net, précis et rapide.

C’est ce qui se passe aujourd’hui pour ma vie, c’est ce qui se passe pour la vie de mes clients que je suis de près, c’est que d’un seul coup, quand ils doivent prendre des décisions, c’est en un claquement de doigts. Je sais exactement qui je suis. Je sais ce que je veux. Je sais pourquoi je le veux et je sais où je vais. Du coup, chaque opportunité qu’il y a, je suis capable de dire : oui ou non de manière très claire et très rapide.

Ce niveau de clarté fait qu’à partir de là, c’est beaucoup plus facile d’être focalisé. Pour moi, le deuxième point une fois qu’on a la clarté, c’est d’être focalisé. Quand je dis focaliser, pareil, c’est focus à l’extrême. Je vais te dire jusqu’à quel point j’ai poussé le focus. Au moment où on enregistre ce podcast, je n’ai pas de téléphone portable.

Thierry : C’est-à-dire ?

Éric : Je n’ai pas de smartphone.

Thierry : Tu ne veux pas être dérangé, c’est cela.

Éric : Je ne veux pas être dérangé. Du coup, j’ai désigné ma vie pour pouvoir m’en passer, ma vie, comme en business, pour pouvoir en passer.

Thierry : Tu as quand même une assistante parce que j’ai une assistante qui m’a appelé puisqu’on a eu un petit souci par rapport au podcast la semaine dernière. Est-ce que ce n’est pas dans le contraire ? Je comprends ce que tu veux faire le One thing, être focalisé, magnifique et tu n’as pas de distraction. Ce qui est important. C’est vraiment important. Mais à part le téléphone, il y a d’autres distractions.

Éric : Du coup, il y a d’autres distractions. Franchement, déjà le smartphone, c’est au moins 80 % de distractions. Si tu fais une journée, il y a en fait la notification, c’est l’ennemi numéro un du focus de l’entrepreneur. Imagine que tu passes, je ne sais pas, ne serait-ce une, deux, trois journées, voire une semaine sans smartphone, tu auras une productivité qui sera extraordinaire. Juste parce que tu n’en as pas.

Moi, j’y suis allé progressivement avant d’aller dans cette décision radicale, mais je me suis rendu compte que d’abord en supprimant les notifications, ensuite en supprimant ma boîte mail, ensuite en passant du smartphone au téléphone basique qui fait juste les appels et les sms. Puis en supprimant complètement le téléphone, à chaque fois, j’augmentais dans mon niveau de focus.

Alors évidemment, j’ai une équipe aujourd’hui. C’est clair et c’est sûr que ce n’est pas forcément facile de le faire. À l’époque, quand j’ai commencé à la faire, j’avais juste une assistante. Aujourd’hui, j’ai carrément toute une équipe qui gère. J’ai un CEO. J’ai une assistante. J’ai un directeur marketing, directrice opérationnelle, assistante virtuelle, designer graphique. Il y a toute une équipe qui est autour de moi. Toute cette équipe gère tout mon emploi du temps et tout ce que je dois faire au jour le jour, de manière à ce que je n’aie pas à le faire.

Cela signifie que je suis ultra-focus sur ce sur quoi je suis extraordinaire, sur ce sur quoi je suis passionné et tout le reste est totalement délégué.

Thierry : C’est vraiment extraordinaire. Alors tous tes clients, tu leur dis de laisser le téléphone portable.

Éric : Non ! Je n’impose pas mon style de vie à mes clients. Il est sûr que mes clients lorsqu’ils ont diminué les notifications et qui se sont dit : de telle heure à telle heure, je n’utilise pas de téléphone portable, leur productivité a drastiquement augmenté.

Thierry : D’accord ! Après bon, je comprends un peu ce que tu fais parce que j’ai des choses qui ressemblent à cela, mais si tu n’as pas une bonne volonté de te le dire, mais bon après, on est tous différent. Après bon, c’est une parenthèse.

Éric : Donc le deuxième point pour moi, c’était la clarté. Deuxième point le focus et troisième chose, le courage. Le courage de changer ce qu’il faut changer, d’arrêter ce qu’il faut arrêter, de prendre des décisions. À certain moment, peut-être qu’il faut arrêter de travailler avec un certain type de client parce qu’on n’est plus rentable même si on rend service. Mais des fois, les gens veulent sauver le monde et ils ont une cuillère et un couteau.

D’abord, deviens très riche puis une fois que tu seras très riche, tu pourras sauver le monde. Mais sauve-toi avant de sauver les autres. C’est un point que l’un de mes coaches aussi m’a bien fait comprendre. Tu ne fais pas deux choses à la fois. Tu en fais une d’abord. Tu te sors de là de cette situation, ensuite après, tu pourras aider les autres.

Thierry : Ouais souvent les gens, en plus c’est une erreur d’entrepreneur, ils ont plein d’idées et en veulent faire plein de choses en même temps. Il est vrai que le plus simple, c’est de réussir sur un premier business (faire des millions). Puis de se servir de cela pour repiquer la clarté et le focus, enfin tout ce que tu viens de dire pour continuer. Souvent, on a 30 idées en même temps et on est un peu perdu. Pour revenir sur ce que tu dis, la clarté, le focus et le dernier que je n’ai pas noté, ce qui n’est pas bien.

Éric : Le courage.

Thierry : Le courage. Mais en fin de compte, une question qui va te sembler bizarre, on a la clarté, on a le focus, on a le courage et on n’arrive toujours pas réussir. Est-ce qu’il y a un problème parce que c’est facile de ne pas être responsable et de dire que c’est le business, c’est le business model. Est-ce qu’il peut y avoir une autre raison ? On a la clarté, le focus et le courage et on est toujours en échec, qu’est-ce qui se passe ?

Éric : 99 % des gens que je connais déjà n’ont pas de clarté. Cela, c’est sûr. Si ce n’est pas la clarté, ils n’ont pas de focus. Maintenant, s’ils ont du courage, j’avais du courage avant. Je n’avais aucune clarté. Je n’étais pas focus. Mais par contre, j’avais le courage. Je vais même dire que j’avais de la persévérance.

Cette persévérance m’a permis de m’accrocher pendant des années et des années alors que je n’étais pas rentable. Je n’en avais pas conscience que je n’étais pas rentable. Mais, c’est cette persévérance qui m’a permis de tenir jusqu’au bout. Mais à un certain moment, il m’a fallu du courage pour rompre avec cela et changer de business model, de changer d’activité et de changer de client idéal.

La persévérance fait que même si on n’est pas doué, même si on n’est pas intelligent, même si on n’a pas d’argent pour avoir des coachs, même si, même si, même si… Je n’ai pas d’argent pour avoir un coach, par contre, tu ne peux pas me dire que tu n’as pas d’argent pour acheter quelques livres. Ce n’est pas possible. Je n’y crois pas.

Moi, je me souviens de mon livre, par exemple, à 12 jours, j’ai fait exprès de condenser l’essence de ce que j’ai su pour pouvoir apporter cette valeur maxime et que les gens puissent faire leur premier million. Les gens qui appliquent vraiment, ils peuvent faire leur premier million.

J’ai un de mes clients qui, en se faisant aider par un de mes clients et lui-même en lisant le livre, a fait 150000 €. Pourquoi ? Parce qu’il a vendu trois produits à 50000 €, en appliquant ce qu’il y a dans le livre. Il y a une autre personne qui a vendu des programmes à 36000 et qui en a vendu une dizaine. La personne m’a parlé 5 minutes et a appliqué ce qu’il y a dans le livre, 360000 €. La réalité, c’est que ce n’est pas dans le fait de ne pas savoir. La réalité est : est-ce que je suis prêt à mettre 5, 10, 15, 20, 40 ans sur la table pour obtenir ce que je veux ?

Thierry : C’est vraiment avoir un vrai pourquoi et tout faire pour y arriver.

Éric : C’est cela parce que la plupart les gens disent : « ah ouais, mais si cela ne marche pas ! » Cela n’existe pas si cela ne marche pas. Tu as une option.

Thierry : En plus surtout, excuse-moi de te couper, souvent dans plein de business, je crois que c’est Anthony Robbins ou quelqu’un d’autre qui le dit : « souvent il y a des business, il y a déjà quelqu’un qui l’a déjà fait. » C’est comme la première personne qui est passée en dessous des 3 heures, je crois, ou les 2 heures 10. Quand cela a été fait, il y a plein de business qui se sont faits. On ne peut pas dire que cela ne marche pas. On a la preuve que cela marche et qu’il y a une personne qui l’a fait avant.

Quand on est sur un business où il n’y a personne, donc là c’est différent. Il y a la plupart des business dont on parle ou d’autres ont fait, il y en a plein. La plupart des business qui se sont créés ne sont pas vraiment très avancés ; sans être méchant. En fin compte, on ne peut pas dire que cela ne marche pas parce qu’il y a des gens qui l’ont fait avant nous. Dans ces cas-là, il n’y a aucune excuse. C’est plutôt dans le cas contraire, on craint quelque chose de nouveau, ou on craint un nouveau business model.

Éric : Alors même quand on crée un business model, lorsqu’on est vraiment focalisé sur son client, j’ai vu certains de mes clients, la manière dont ils vendaient, c’était n’importe quoi, vraiment n’importe quoi. C’est-à-dire que tous les codes et tout ce que je leur avais enseigné et appris, c’était n’importe comment, mais à la fin ils avaient quelqu’un qui finalement malgré toutes les objections qui étaient certaines même pas répondu, mais achetaient quand même.

Pourquoi ? Parce qu’en réalité, il faut connaître la motivation profonde de notre client. Si on ne sait pas ce qui le fait bouger dans ses tripes, je ne parle pas juste de ce qu’il dit, mais je parle de si on ne sait pas ce qui fait bouger notre client, du coup on ne sait pas pourquoi est-ce qu’il va acheter ou pas.

Moi en fait, j’ai appris à aider les clients à chercher la motivation de leur propre client. Là d’un seul coup, ils savent comment leur parler. Ils savent quelle question leur poser. Ils savent exactement comment trouver le pourquoi de leur client. Donc à partir de là, une fois qu’ils l’ont trouvé, ils tapent dessus. Ils appuient dessus. Du coup, cela active une très profonde motivation.

Thierry : Donc là, tu as rajouté la persévérance qui est très importante. Avec tous les éléments que tu viens de me donner, logiquement on peut multiplier par 10, par 15, par 20 les business.

Éric : Alors bon, si on est un peu plus pragmatique parce que là on a parlé de valeur, on a parlé de principe. Si on est un peu plus pragmatique, c’est le croisement de trois choses. Première chose, ce que j’appelle le sweet spot. Le sweet spot, il faut savoir qu’il y a quatre types d’actions que les gens font dans la vie.

Les actions pour lesquelles ils sont incompétents. Moi par exemple, c’est l’administration. Je suis incompétent. Je ne veux pas devenir bon. Cela ne m’intéresse pas. C’est en dehors de mes capacités. Je ne veux même pas m’améliorer dans ce domaine. Donc du coup, c’est forcément l’une des choses que je vais déléguer en premier.

Les actions pour lesquelles on est compétent. Les actions pour lesquelles on est compétent, moi par exemple, c’est l’écriture. Dans ce type d’action, le job est fait. Ce n’est pas extraordinaire, mais c’est fait.

Troisième type d’action, les actions pour lesquelles on est excellent, mais pas passionné. Moi, par exemple, je suis excellent pour la technique vocale, les cours de technique vocale. Je suis excellent pour faire les massages aussi. Ce n’est pas des choses qui me passionnent, mais voilà. J’étais musicien pendant des années, donc je maîtrise bien les notes et tout cela. C’est le genre de choses, je suis excellent, mais cela ne me passionne pas puisque cela.

Ensuite la quatrième chose, c’est la chose pour laquelle on est excellent et passionné. C’est ce que j’appelle le sweet spot. Moi, c’est le coaching d’entrepreneur. C’est prendre la parole en public. Ce genre de choses, je suis excellent et passionné. Donc, cela signifie que lorsque je suis dans ces situations-là, j’ai plus d’énergie après qu’avant et en plus pour les clients c’est un waouh.

Cela signifie que lorsque je répète encore et encore cette action-là, du coup je suis dans ma zone d’excellence et personne ne dit : waouh, c’est extraordinaire. Donc forcément, mon niveau de confiance et de certitude augmente. Il faut savoir que toutes les personnes qu’on connaît et qui ont réussi, je parle à très haut niveau, je parle de Michael Jordan, je parle de Bill Gates, de Warren Buffet, de Michael Jackson, je n’en sais rien et quel que soit le domaine, sont des personnes qui passent 100 % de leur temps dans leur sweet spot et délèguent le reste.

Donc cela, le premier point, c’est qu’il faut être dans son sweet spot : excellent et passionné. Il faut les deux pour créer un waouh chez le client et créer un waouh chez soi. C’est la première chose, donc niveau d’énergie au maximum. Cela signifie qu’on a envie de bosser, on est motivé soi-même et c’est le fait de le faire nous motive et rien que l’idée de le faire.

Deuxièmement, comprendre le besoin ultime du client. Qu’est-ce qui fait que le client, cela le vibrer, cela le fait pleurer, cela le fait crier de douleur ou de rage ou de joie, et tant que je n’ai pas trouvé cela, je peux faire tout ce que je veux. Je vais avoir un business qui est pas mal, qui est vivable, mais pas plus que cela.

Troisième chose, un business modèle extrêmement rentable. Quand je dis extrêmement rentable, cela veut dire au minimum 80 % de marge. Exemple Facebook, qu’est-ce qu’il lutte, contre quoi il lutte Facebook ? – La solitude. Il connecte les gens entre eux. La solitude, c’est l’un des mots les plus puissants de notre siècle.

Les gens lorsqu’ils ouvrent leur ordinateur ou ils utilisent leur smartphone, ils ont l’impression d’être connecté aux autres. Évidemment, c’est du fric, mais ce n’est pas cela le problème. C’est que du coup, cela répond à un besoin. Il y a aussi cette histoire de voyeurisme, de savoir ce que les gens veulent savoir et tout. Tous les réseaux sociaux tournent autour un peu de cela.

De l’autre côté, on a quelqu’un, Mark Zuckerberg, qui était passionné par la connexion entre les autres et qu’en plus qui était excellent dans tout ce qui est mis en place de programmation de logiciel et ainsi de suite. Et la troisième chose, le business model, qui  est juste extraordinaire. Et le truc est gratuit.

Thierry : Moi, je vais en plus rajouter pour ceux qui connaissent cette histoire, ce qu’il est très malin, il s’est associé. Enfin, il a vite fait rentré les business angel, des gens qui avaient créé d’autres business qui pouvaient l’aider à faire lever. C’est comme un coût, mais là c’est les business angel qui ont injecté rapidement de l’argent. Ils sont entourés d’entrepreneurs, mais ils avaient déjà créé, je crois, PayPal et d’autres business. Je crois que c’était même la personne qui a fait the one thing, enfin il y a d’autres personnes qui avaient déjà créé d’autres business puisqu’il était assez intelligent pour savoir aussi faire entrer, comme toi tu as fait dans ton équipe, entourer des bonnes personnes pour pouvoir se focaliser sur ce que lui sait faire pour boucler la boucle, on va dire.

Éric : C’est cela. Dans ce que je disais, c’est vraiment si on part de zéro, au moins, on est dans son sweet pots. Si on n’est pas dans son sweet pots, alors c’est automatisé ou délégué. Il faut automatiser ou déléguer le sweet pots. Mais en tout cas dans les trois, il y a vraiment cette partie sweet pots automatisé et délégué. Deuxième chose, comprendre le besoin ultime du client. Troisième chose, avoir un business model extrêmement rentable.

Si on croit à ces trois choses, là on a un business qui explose. Toutes les entreprises qu’on connaît sans exception qui cartonnent, qui sont multimilliardaires, obéissent à ces trois règles.

Thierry : D’accord ! Donc le sweet pots et l’effet waouh. C’est cela.

Éric : Le sweet pots, l’effet waouh, le besoin ultime des clients et surtout le business model. Comment je gagne de l’argent ? Comment je fais du profit ? Mais pour moi, c’est vraiment la base. Le problème, c’est que la plupart des gens lorsqu’ils débutent ou lorsqu’ils ont juste 2, 3 années, ils n’osent pas facturés. C’est l’erreur numéro un. La première chose qu’il faut faire, c’est facturer très cher, très élevé.

Thierry : Facturer et prendre la marge, comme tu dis, parce que si on n’a pas les 80 % de marge, on en revient à cette super émission. Dont on parlait Shark Tank avec 80 % de profits, les oreilles s’ouvrent, ils sont heureux, j’investis. Alors, il faut du profit automatiquement. On a eu beaucoup d’informations. Je pense qu’on aurait pu en parler pendant des heures, mais je sais que tu es quelqu’un de busy.

J’ai une question simple, tu as répondu parce qu’au lieu de nous donner un livre, tu nous as donné trois livres, donc magnifique. Tu nous donnes encore beaucoup de valeur. Je vais te poser des questions que je pose à tous les investisseurs. La première qui, pourtant, va te paraître étrange. Quel est le business que tu rêves à part celui que tu as actuellement ? Est-ce qu’il y a un business dont tu rêves que tu n’as pas encore créé ?

Éric : Il est très possible que ce soit un business qui soit lié au fonds d’investissement. Alors, ce n’est pas le business en lui-même qui m’éclaterait, c’est que les business les plus puissants sont les business qui sont directement liés à l’argent. Je ne sais pas, en termes de puissance financière et moi je suis passionné par la croissance. Donc, tout ce qui est fonds d’investissement.

J’ai un de mes clients qui est dans ce domaine, qui est dans l’investissement. Alors, j’ai plusieurs clients investisseurs, mais j’en ai un vraiment qui est dans la finance, à très haut niveau. Et là, je me suis rendu compte de la puissance des entreprises qui sont dans la finance pure et dure.

C’est-à-dire qu’ils travaillent avec l’argent et là je me rends compte que c’est monumental parce qu’il est possible de créer en termes de croissance lorsque je vois des grosses firmes, d’investissement comme  Black Roc des choses comme cela, des entreprises qui sont les trillionaires. Je dis : ah oui d’accord ; j’ai encore du boulot quoi. Ce n’est pas avec du coaching que je vais y arriver.

Thierry : Pourquoi pas. Il suffirait d’investir dans un entrepreneur comme Zuckerberg parce que moi en fin de compte quand tu passes, cela m’arrange. Tu me fais penser à avoir directement pourtant tu es  un marketeur, mais tu n’es pas bon marketeur.

Gary W qui est vraiment quelqu’un qui se met en plus dans le développement personnel, et c’est vrai que techniquement comme tu aimes la finance et tu aimes l’entrepreneuriat et tu sais sentir l’investisseur, il te suffirait d’avoir 5, 3 Google et c’est bon. Tu as mis l’argent. Tu mets 100000 €. Après, ce que tu veux miser, est-ce que tu as l’esprit investisseur et tu as envie des risques. Après, c’est aussi un métier à connaître on va dire.

Éric : Plus de risque, c’est OK pour moi.

Thierry : Alors peut-être que dans quelques années, on va te voir en tant qu’investisseur. Puisqu’on a l’un des plus grands en France qui est Xavier Niel. On n’en parle jamais, mais qui investit plus de 200 millions par an, enfin, il y a une raison, c’est aussi fiscal, mais bon et qui investit dans beaucoup de startup. On n’en parle pas. Mais cela remonte sur ce domaine-là.

Ce sera un autre sujet parce que, la finance et l’investissement, je peux en parler pendant des siècles. Je suis comme toi, j’adore. On peut partir de zéro à un milliard très rapidement avec la bonne équipe, le bon homme clé et les finances. Donc moi, j’espère parce que là je suis content, tu es un peu réticent, je pensais que cela ne t’a pas intéressé. Donc, je suis content. Techniquement, tu sais qu’il faut que tu crées un fonds d’investissement très bientôt.

Éric : C’est clair.

Thierry : Donc, j’espère que j’aurai les millions pour te prêter, l’argent pour aller lever les fonds. Donc la deuxième question : quelle est la meilleure expérience en tant qu’entrepreneur, une histoire que tu as eue toi ?

Éric : J’ai un de mes clients qui m’a dit : l’une des raisons pour laquelle il a appelé un de mes programmes, programme business bien sûr, moi je ne fais que du business. Il m’a dit : je te serai éternellement reconnaissant parce que grâce à toi, j’ai récupéré ma femme.

Thierry : Mais, c’est bizarre parce que normalement c’est le business. C’est quoi le problème, je ne comprends pas.

Éric : Non. C’est que du coup, le programme a transformé son leadership et avant que l’on commence le programme, c’était difficile. Il a récupéré sa femme.

Thierry : Donc lui en tant que personne, il a changé. Ce qui fait que sa femme l’a…

Éric : Il a complètement changé. Tous mes clients sont complètement transformés. La plupart des gens pensent que c’est juste une histoire d’argent, de marketing et quoi que ce soit. Alors qu’en fait c’est une transformation totale.

Pour que ces croissances soit si puissantes et si rapides, on est obligé de faire une transformation totale et c’est pour cela que les coachings que je fais sont très profonds et très personnels et les entrepreneurs changent littéralement d’identité.

Thierry : Dans tous les cas, je pense que j’ai motivé beaucoup de personnes. Je mettrai un lien pour que les gens aillent sur ton site et surtout ce que tu produis pour pouvoir passer à l’action parce que c’est bien d’y penser, mais il faut y aller. D’autre question : quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur ? Je pense que tu as un peu répondu.

Éric : Alors pour devenir entrepreneur, je pense que la compétence numéro un à avoir, c’est sa capacité à vendre. Je ne dis pas à marketer, je dis vraiment à vendre. Si on ne sait pas vendre ou si on a un problème avec l’argent ou si on a un problème avec la persuasion, ainsi de suite, là cela peut être vraiment compliqué parce que la vente est dans tout.

On vend à nos équipes. On vend à nos clients. On vend à nos prospects. On vend à nos conjoints. On vend à nos enfants. On vend tout le temps des idées, des projets, des activités. On vend, on vend, on vend. La vente est dans tout. La persuasion, la conviction, l’influence, c’est dans tout dans la vie. Donc à un certain moment, si on n’arrive pas à vendre ou si on a un problème avec l’argent, on va vraiment se retrouver bloqué.

Thierry : Alors là en fin de compte, je ne voulais pas enchaîner sur cela parce qu’en général la question c’est pour finir, mais là parce que c’est mon métier la vente de base. Est-ce que tu penses, ceux qu’ils répondent qui disent : quand je ne sais pas vendre, je vais embaucher des personnes qui savent pour moi. Est-ce que c’est bien ou il faut quand même à minimum vendre sa boîte aussi.

Éric : En fait, même avant de vendre sa boîte, il faut vendre ses idées. Même à la personne qu’on recrute, on vend la boîte à la personne qui rentre dans la boîte. Même le commercial, il faut lui vendre le produit, il faut lui dire : écoute, ce produit, il est génial et voilà pourquoi. Si le commercial ne l’a pas acheté, lui-même le produit, c’est-à-dire dans sa tête il n’y croit pas, il ne va pas pouvoir vendre derrière. En tout cas, il ne va pas pouvoir vendre de manière extraordinaire. Pour moi, la vente est indissociable du fait que pour persuader les autres, on doit être persuadé soi-même.

Thierry : Je suis d’accord. Il faut lever les pensées limitantes sur la vente et ce qui va autour de la vente. Malheureusement, cela a souvent une image négative.

Éric : C’est exactement cela.

Thierry : Donc pour les livres, tu as déjà répondu. Je vais les réciter. Qu’est-ce que j’ai noté ? Good to Great, The one thing et Réveillez le millionnaire. C’est cela.

Éric : The one minute millionnaire, Réveillez le millionnaire qui est en vous.

Thierry : La dernière question, j’adore cela : quelle est la compétence que tu rêves d’avoir que tu n’as pas encore ?

Éric : On en a parlé tout à l’heure, c’est la capacité à multiplier de l’argent avec de l’argent.

Thierry : Cela, tu l’as, mais tu ne l’as pas essayé. Là, tu te compares à des personnes qui font de la finance, mais actuellement ce n’était pas focus sur cela. Mais imaginons que demain, tu as un business, je pense qu’il va arriver, qui fait 30, 40.

J’ai écouté d’autres podcasts où j’ai vu que tu étais vraiment le roi de la délégation et que tu savais te trouver du temps. Donc à un moment, tu vas te dire : j’ai créé trop de millionnaires, j’ai besoin moi de passer au milliard. En plus pour prendre un exemple parce que tu aimes bien être exemplaire, puis un jour tu vas en avoir marre comme tu en as eu marre du chant et que tu vas passer au fonds d’investissement.

Éric : Très possible.

Thierry : Donc, il suffit de suivre et je pense que l’idée est là, mais bon actuellement tu es focalisé par aider les autres. C’est donc très bien. J’ai hâte de voir le grand fonds d’investissement Éric Béhanzin. Merci pour tout.

Éric : C’est la première fois que j’en parle publiquement en plus.

Thierry : Je suis content parce que j’aime bien être un peu original. Donc, j’espère que les gens l’auront vu et j’espère que plein d’investisseurs vont venir te voir pour t’inviter à aider donc d’autres entrepreneurs parce que c’est vrai que tu peux faire un deal parce que tu sais que certains grands financiers ont commencé comme cela, quand ils n’avaient vraiment le fonds parce qu’on pense qu’il faut des millions.

Mais avec même quelques millions, quand tu as de la compétence, que tu peux aider des personnes et tu peux même monnayer ton temps contre de l’argent. Au lieu de donner de l’argent, tu donnes 15 % de tes parts de ta société… Je dis cela, je n’ai rien dit. Ce n’est pas mon métier. C’est une idée. Mais c’est vrai que c’est une idée.

Moi demain tu me dis, tu en manques, tu me fais : j’ai mon business, tu peux m’envoyer 20 millions. Je te donne des parts tout de suite. Tu vois, ce n’est pas un problème. C’est une façon de faire sans mettre de l’argent.

Les vrais investisseurs, n’hésitez pas à contacter Éric. Si vous avez ou peut-être en tant que coach pour certains entrepreneurs. Pourquoi pas. C’est une bonne idée. Je m’envoie des fleurs tout seul.  

Donc Éric merci. Pour tous ceux qui veulent suivre le coaching d’Éric et de son équipe, n’hésitez pas à aller sur les différents sites. Je mettrai les liens dans le podcast, donc dans la conclusion. Éric, le dernier mot pour l’auditoire.

Éric : Trouvez, vraiment découvrez votre drive et ensuite une fois que vous avez focalisé sur une action et ne lâchez rien jusqu’à ce que vous ayez un résultat massif. Focus sur une seule et unique chose et quoi qu’il arrive, il y a aura du résultat. C’est sûr.

Thierry : Merci Éric. Je te dis à très bientôt. Ciao.

Éric : Merci. Ciao.

C’est fini pour le dernier épisode de l’entrepreneur lifestyle. Merci encore à Éric Béhanzin de nous avoir partagé tous ces conseils. Si vous voulez aller plus loin, n’hésitez pas à le contacter explosivebusiness.com, aussi donc à lire son livre pour commencer à connaître son esprit et le pouvoir de ce qu’il va vous prodiguer, dans le livre ensuite peut-être au niveau personnel.

Moi, je vous dis à très bientôt pour l’épisode numéro 8, la semaine prochaine. N’hésitez pas à partager et à commenter le podcast, à aller dans son iTunes, Stitcher, enfin tous les grands opérateurs de podcast pour pouvoir commencer à faire connaître ce podcast et à faire grandir la communauté.

Je vous dis à très bientôt. Ciao.