Comment gagner beaucoup d’argent en tant que freelancer (100k) ?
Thierry : Salut à tous, bienvenue sur l’Entrepreneur lifestyle Thierry #HENRY, épisode 38, aujourd’hui super invité, qui va nous parler de Freelance qui lui même il est passé par là pour devenir indépendant. Il l’est toujours un petit peu comme il va nous dire. Il est plus consultant puisque c’est là, entre parenthèses, ce qu’il nous conseille de faire ne plus se mettre en tant que consultant, l’expert de son métier.
Et comme çà on facture bien. Et on ne se fait pas avoir, comme beaucoup de freelancers malheureusement, qui gagnent très peu, bien leur vie ou qui ont du mal à trouver des clients et prospecter. Donc, c’est Yann LE NEN que tu peux déjà aller voir, Je te donne le lien www.yannlenen.com sur son site.
Il a plein d’information, plein de formation pour t’aider sur linkedin et tous les outils pour réussir en tant que Freelancer. Dans cet épisode, tu vas savoir comment donc réussir à bien te vendre et à bien prospecter pour ça. Donc c’est bien d’avoir des bons outils. Moi, je te conseille d’utiliser mon partenaire donc Learnybox, tu vas sur www.thierry-henry.fr/lbx ; donc www.thierry-henry.fr/lbx.
Tu pourras donc tester pendant 14 jours. Donc c’est ce super outil qui va te permettre, en fin de compte, de monter des pages de vente, différents éléments pour pouvoir prospecter et récupérer des emails et donc avoir donc une activité en ligne. Donc moi, je te dis donc bien sûr de commenter cet épisode s’il te plait de mettre. Selon une plateforme, lés pousses ou les étoiles pour qu’on puisse continuer à inviter les meilleurs entrepreneurs, je te dit tout de suite avec Yann.
PRÉSENTATION
Thierry : Salut Yann, Comment tu vas?
Yann LE NEN: Salut Thierry, très bien à toi.
Thierry : Oui, très bien merci. Je suis bien content de t’avoir parce que moi, comme tu le sais ou peut être ceux qui n’écoutent pas. J’ai repris une activité de freelance à la Base je fait de l’affiliation à temps plein avec une SASU. Mais bon, j’ai dû reprendre une activité de Business développeur en freelance. Il y a plein de trucs qui me sont arrivées comme par hasard. C’est comme ça que je t’ai connu. J’ai été chercher l’ information.
Yann LE NEN: Sur YouTube
Thierry : Et puis je suis tombé sur toi de très bonnes infos d’autres aussi sur Internet parce que j’ai aussi posé des questions techniques de charges. Combien tu paies? Tu vas tout nous dire si rappelle. Et comme ça est comme ça, tous ceux qui veulent se lancer parce que ç’est vrai que le freelance, c’est un système intermédiaire avant de passer avant l’indépendance,en SASU ou en grand groupe. On sait jamais ce qui on un doute qui veulent passer du salariat à l’entrepreneuriat, ça l’est un petit peu. Bon, là, je raconte ma vie. Donc Yann présente toi puis après on est parti.
Yann LE NEN: Alors, je suis consultant en marketing digital, spécialisé en prospection sur LinkedIn principalement. Mais je ne fais pas que ça, mais j’aide principalement à ce niveau là. Donc, j’accompagne des entrepreneurs, des indépendants, des consultants, des freelances, des coachs, des formateurs et je fais de la formation à la vidéo aussi en ligne sur via mon site internet et j’envoie un mail par jour à tous ceux qui me suivent. Donc, c’est mon principal canal de communication plus que YouTube.
Thierry : Donc très bien. Ça tombe bien puisque l’épisode prochain dont on parlera encore, d’email parce qu’on en a parlé à quelques mois. Donc à ceux qui aiment bien. On en parle un peu, mais il y a un objet spécifique pour l’email marketing. Yann Donc toi tu a commencé, en freelance il y a combien de temps et pourquoi ?
Yann LE NEN: Alors? Je me suis lancé en freelance en juillet 2016. Si je me trompe pas, j’étais créatif, publicitaire. Donc j’étais concepteur dans une grande agence de pub digitale à Paris et donc j’ai enchaînais à l’époque les CDD et d’abord les stages. J’ai fait plusieurs stages dans la pub c’est un milieu qui n’est pas évident. Enfin, c’est pas évident de décrocher un job. J’ai fait plusieurs CDD et pile au moment où on allait me proposer un CDI, on me l’a proposé.
Pour le coup, j’ai refusé parce que je me voyais pas enfermé dans une entreprise, dans un open space. C’était un job qui était super intéressant, très stimulant. Mais c’était vraiment l’idée de bosser ad vitam aeternam dans un open space, entouré de plein de gens et avec des horaires très fixes qui me faisait peur. Donc je me suis dit Bon bah, j’ai 25 ans, c’est le moment ou jamais.
Si je veux devenir indépendant, si je veux être un peu plus libre, c’est assez. C’est maintenant qu’il faut le faire parce que si j’accepte le CDI, je vais me faire un peu enfermé dans le truc. Ça va être beaucoup plus dur de partir après une fois que j’aurai un CDI. Donc autant le refuser et partir maintenant. Je me suis lancé en juillet 2016 en tant que Community manager métier que je n’avais finalement pas vraiment fait auparavant parce que mon métier consistait principalement. J’étais payé à trouver des idées de publicité digitale et de poste aussi sur les réseaux sociaux pour différentes grandes marques, mais je n’avais jamais fait de la modération de communauté, etc. Donc je me suis lancé comme ça parce que c’était le truc qui me semblait être le plus facile au départ.
Et en fait, est venu la question du beh des clients. Forcément, j’ai dû commencer à chercher des clients. C’était vraiment pas évident au début. On va sans doute parler des plateformes de Freelancing, mais j’ai connu toutes ces galères et je me suis dit un moment mais pour être vraiment vraiment libre, il ne suffit pas juste de se lancer en tant que freelance. Mais il faut aussi être capable d’avoir des clients à la demande quand on en a envie. Je me suis vraiment penché sur ce sujet là et du coup, notamment sur LinkedIn. Parce que pour moi, c’était une très bonne plateforme pour trouver des clients premium, des clients haut de gamme et des clients intéressants,.
Thierry : Surtout en fin de compte pour du B-to-B. Linkedin C’est le Linkedin. Question Parce que je pourrais développer. Je ne pensais pas un problème, mais je vais quand même couper un petit peu. Il y a un truc que j’ai bien aimé en fin de compte, un peu comme moi, comme plein d’autres qui ne sont pas pour le CDi.
On va dire certains, mais pour certain c’est leru grâal au contraire à part pour emprunter. Chaque fois, j’ai pris un CDI, ce que je savais que je voulais emprunter pour ça. Sinon, après. Bon, je suis pas pour toi, même si t’es jeune, c’est plutôt la peur oppose à la liberté qui est vraiment la peur de bloquer la liberté, qui t’a motivée à devenir freelance même si tu n’avais pas beaucoup d’expérience. Et donc, est ce que tu as des diplômes?
Yann LE NEN: J’ai une licence de droit dont je n’ai pas fait grand chose,.
Thierry : Rien avoir plus rien.
Yann LE NEN: Rien à voir dans la meilleure fac de France en droit à Paris d’ailleurs Pour le coup, c’est rarement J’ai,j’ai galéré pour être poli pour avoir cette licence. Mais dès que j’ai pu, je me suis barré pour faire quelques études de communication. Mais en réalité, j’ai fait quoi? J’ai fait 6 mois d’études de communication. Après, j’ai cherché un stage dans la pub en étant créatif parce que ce qui m’a attiré en fait. Je pense que du coup, tout ça a un lien. Mais quand j’étais en droit, c’était beaucoup trop rigide.
Pour moi, c’était vraiment pas le bon milieu. J’y suis allé parce que j’avais fait des études en classes préparatoires commerciales auparavant qui m’avaient déplu aussi. Je m’étais dit la fac, c’est un peu plus libre pour la fac de droit. Ce n’est pas la meilleure idée. Donc bon, je vais aller dans la com. J’ai fait six mois dans la com dans une école. Ensuite, j’ai fait un stage, me suis bon bah à force de tout le temps changer. Il faut vraiment que tu bosses parce que l’école, tout ça, c’est pas pour toi. Et voilà. Donc je suis comme quoi.
DÉBUTER JEUNE EN FREELANCING
Thierry : Donc tu peux te lancer assez jeune en tant que Freelance et réussir. Mais ça va être parce que tu vas nous dire ce qui est le plus important la prospection et se faire voir.
Yann LE NEN: C’est ça? Ouais, c’est parce qu’il y a beaucoup de gens qui se lancent, en fait, qui croient qu’il suffit de créer un site Internet. Et voilà que les clients vont arriver d’eux mêmes. C’est pas comme ça que ça marche, malheureusement. Enfin, moi aussi j’ai cru. Alors on pense que quand on se lance, il y a tellement de demande que les clients vont pleuvoir. C’est pas vrai.
Thierry : Enfin si, parce que je sais que tu vas me le dire, mais il y a un seul, mais deux, trois métiers. Oui, oui, éleveurs, les développeurs, certains métiers ou il y a énormément de talent. Après tout, le reste, c’est la galère.
Yann LE NEN: C’est vrai et c’est vrai que j’ai soi. Cette conversation avec des développeurs, d’ailleurs. Après, pas tous les développeurs, c’est à dire que t’as des spécialités qui sont plus ou moins demandées. Mais oui, c’est vrai que moi, je trouve que les développeurs, c’est une énorme chance. Quand je dis ça, ils sont pourris, gâtés, c’est génial.
Maintenant, faut faire attention, ce n’est jamais acquis. C’est à dire que la concurrence est quand même de plus en plus forte. Et il y a beaucoup de boites qui vont faire appel à des boites offshore pour développer, etc. Il ne faut pas non plus des développeurs qui disent souvent Ouais, moi, je suis peinard, je suis tranquille pour trouver des clients. Ouais, mais c’est quand même bien d’avoir les armes commerciales au cas où ça ne se passe pas bien à l’avenir. Tu vois.
Thierry : Surtout comme tu dis, on va vers un monde du Freelancing, donc le marché va grossir. C’est toujours comme pour partout. Y’a une pyramide. Il faut être en haut de la pyramide pour pouvoir tout capter.
Yann LE NEN: C’est çà.
Thierry : Tu parlais de toi. En plus, les 2 pourcents, ceux qui gagnent bien leur vie? Ouais, on en parlera à la fin car là, on va faire un grand bon. Mais tu comme tu parles aussi de liberté. Parce que toi, dès le début, tu vas travailler en remote, tu travaillais à mi temps chez des clients.
Yann LE NEN: Ouais, alors mon tout premier client, finalement, c’était mon ancienne agence, donc je me déplaçais.
Thierry : Encore une seconde parce qu’on fait des bétises. ReMote, ça veut dire en fin de compte travailler à domicile pour ceux qui ..
Yann LE NEN: Travailler à distance. Mon premier client, c’était mon ancienne agence, finalement, parce qu’il avait encore besoin de moi, donc je vais me déplacer pour prendre les briefs. Donc pour reprendre le boulot. Mais je bossais en soi chez moi. J’avais quelques rendez vous et j’ai très, très vite travaillé à distance parce que pour moi, je me suis vite dit que si je bossais en tant que freelance, n’était pas pour me retrouver dans un autre open space qui est celui d’un dans un espace de co-working ou quoi.
L’idée n’était pas de troquer l’open space de ma boîte pour un autre open space, et même même celui d’un espace de coworking. C’était vraiment pour pouvoir bosser chez moi quand je veux tout.. j’ai vite. J’ai vite bosser, chercher à bosser juste avec des clients qui acceptaient ça.
Thierry : D’accord, et un truc que tu as dit, je vais faire faire un point dessus. Toi tu as commencé techniquement avec un ancien client, donc tu conseillerai en fin de compte. Parce que Moi, j’ai un amie, je fais encore faire une parenthèse qui est freelance qui en en général, commence toujours par un CDD ou un CDI. Il se fait aimer se faire apprécier par la boite puis ensuite, il dit non je continue, mais en fin de compte, je vais être freelance et il leur met la pression. Et puis voilà,.
COMMENT TROUVER SON PREMIER CLIENT ?
Yann LE NEN: C’est une bonne idée de se rendre indispensable. En fait, au début, il y a pas mal de gens qui me disent quand est ce que je fais pour me lancer au début, tout faire. Moi, je vous recommande quand même jamais de se lancer sans sans un minimum de sécurité. Il vaut mieux faire un peu de Freelancing à coté, se constituer ce que j’appelle un fonds d’urgence pour passer enfin free lance. Mais oui, c’est top. Si tu peux te rendre indispensable auprès de clients ou pour ensuite imposer des conditions. Et çà c’est sûr.
Thierry : Ceux Qui écoutent, qui ont la fibre commerciale et fibre business ont bien vu quand on dira que quand on parle de finances, on est indépendant et entrepreneur et donc indirectement, on parle de filet de sécurité, de client, de prospection. On est entrepreneur, on fait comme une grosse boîte, il faut avoir moins qu’actuellement. J’ai deux missions comme ça. Au début, je faisais une mission et souvent, j’ai eu des problèmes. Maintenant, j’ai deux missions. Un deuxième qui est là parce que je prends. J’ai pris deux missions à temps partiel. Après, je ne sais pas si tu peux le faire dans la community management.
Yann LE NEN: Ouais, je le faisais au début, mais c’est en fait ce que je vois, c’est qu’il y a un très gros danger. En fait, c’est que plus le freelance, le freelancing se développe, moins il y a d’entrepreneurs dans l’âme qui deviennent freelance. Fais ce que je veux dire par là, c’est que le freelancing, c’est de l’entrepreneuriat. Sauf que t’as des gens qui vont se lancer en tant que freelance parce qu’ils ne trouvent pas de job.
Et en fait, c’est par défaut. C’est un gros problème, parce que le freelancing c’est de l’entrepreneuriat et du coût, il faut vraiment être capable de se débrouiller, de trouver des clients et avoir la motivation qui va avec. Et du coup, je distingue beaucoup le freelance, le freelance salarié bis. Tu vois ce que j’appelle le salarié bis, c’est quelqu’un qui fait qui et qui fait le même travail qu’un salarié met à distance ou en tout cas qui est payé en tant que micro-entrepreneurs. Et le freelance entrepreneur?
Thierry : Donc, il faudrait Mettre et donc, tu divises la personne qui veut faire 100k l’année et ça ce fait 50k comme il faut retirer des charges, il faut retirer plein de truc en fin de compte, tu es comme un salarié, souvent certains ils font freelances, mais ça ne les dérange pas d’aller? Chacun a son problème. Je ne veux pas manquer de respect. Aller au bureau à la même heure et faire une heure précise.Il n’y a aucun intérêt il vaut mieux rester salarié alors
Yann LE NEN: Ouais. moi, en tout cas, je pense qu’il n’y a pas d’intérêt. Après, je sais que ça convient à d’autres. Il y a certaines personnes qui se disent oui, alors moi, ça me dérange pas de me déplacer dans des postes, dans des locaux de telle heure, à telle heure, de temps en temps, chez un client. Vu que c’est ponctuel, ce n’est pas tout le temps. Tu vois ça? Moi, je respecte aussi, mais il y a. En tout cas c’est pas moi, c’est pas beau,.
Thierry : Donc, comme on a un peu dépatouiller un peu de tout, tout le truc, quand même. Une question, donc tu as un diplôme de droit. Tu deviens community management. Est ce qu’Il y a des métiers que l’on peut rentrer sans être un pro du Freelancing et se dire qu’on va se développer en ligne. On peut apprendre beaucoup de choses par soi même.
Oui, mais voilà, moi, on pourrait expliquer même si je croyais du début. Moi, je suis Business développeur de formation, je suis commercial, j’ai eu des boites, j’ai été manager. Donc voilà, j’ai managé des commerciaux et j’ai formé des commerciaux à la base commerciale, même si je n’ai jamais fait de BtoB et je n’ai jamais fait du phoning ou jz ne faisait que ça je viens du porte à porte. Mais bon, j’ai pu shifté il y a Une logique? On va dire.
Oui, mais toi dit il y a des choses où il y a des métiers dans le freelancing, où il n’y a pas de besoin de logique, d’expérience que tu viens, tu rentres, on va te prendre automatiquement
Yann LE NEN: Ben en tout cas, moi, c’est ce que sais faire en tant que community manager. C’était ce que je recherchais. Moi, j’ai pas. Je suis très autodidacte. Tu vois, je te dis j’ai une licence de droit et j’ai à moitié un master de com. Mais c’est tout. Après le reste, moi, j’ai jamais fait de marketing de ma vie. J’ai jamais fait de communication si tu as la motivation.
Si la motivation et que tu aimes vraiment ce que tu fais, je vais dire oui. C’est possible d’être community manager. marketeurs, ou d’être Biz Dev. Aujourd’hui, je fais, je suis, spécialisée en prospection btob sur linkedin. Je ne viens pas du tout de ce monde là. Je parle avec des commerciaux, notamment, et j’enseigne à des indépendants des principes. Voilà les principes de la persuasion, la psychologie de la vente, etc. Alors que je ne viens pas du tout de ce monde là.
Mais il y a un moment, quand tu te passionne, c’est une question de personnalité et je pense qu’il faut se connaître. C’est à dire que, par exemple, à la fin de mes journées, quand j’étais en agence de pub, ce que je faisais n’était pas me reposer devant la télé. C’était que je me formais formé en marketing digital. J’ai aussi suivi une formation en parallèle de mon job en agence que je m’arrêterai jamais. J’étais quand j’ai découvert le digital et le marketing digital principalement. Je ne me suis jamais arrêté de me former et même encore aujourd’hui, je n’arrête donc à un moment. Oui, tu peux totalement décrocher un titre.
Ça veut dire décrocher un job en tant que freelance métro et des missions en freelance? Si oui, si tu as passionné. Récitées, cap! Si tu as vraiment la motivation. Ecouté, autodidacte, c’est totalement possible. Mais je sais que tout le monde n’est pas capable d’apprendre tout seul. Ça, c’est un truc que j’ai vu, que j’ai vu un peu au fur à mesure du temps. Moi, je suis un gros geek, fouille partout sur Internet. C’est presque obsessionnel. Je sais que tout le monde n’est pas comme ça, mais c’est faisable. En tout cas, c’est faisable. Par expérience, je peux dire.
Thierry : D’accord, donc on va passer une autre table, même si on va parler aussi de design hyper important en tant que freelance Theon.
COMMENT FAIRE 100 K PAR AN ?
Thierry : Pour toi, quel est donc, la meilleure méthode en tant freelance pour commencer et réussir après plusieurs années d’arriver au fameux 100K à l’année pour être tranquille, et se dire qu’on est un vrai entrepreneur entre parenthèses et qu’on fait partie des 2 pourcents qu’on se fait respecter en tant que freelance. Voilà
Thierry : Quelles sont les différentes étapes?
Yann LE NEN: Déjà, le premier point que tout le monde ou oublie, c’est qu’ être freelance, ce n’est pas faire 40. C’est pas être un couteau suisse, ça. oi, je sais que je vais un peu à l’encontre de ce que beaucoup disent, mais Freelance n’est pas un couteau suisse. Si tu veux bien gagner ta vie en tant que freelance, si tu veux passer de freelance à consultant. Si on devait imager, il faut, il faut se spécialiser.
A terme, il faut se spécialiser, c’est à dire être community manager, par exemple. On parle de ce terme là. Pour moi, ça ne veut rien dire aujourd’hui. À l’époque, je me présentais comme ça pour moi. Aujourd’hui, ça ne veut absolument rien dire. Être développeur, ça ne veut rien dire. Être graphiste, à vrai dire, être rédacteur, ça ne veut rien dire.
Ce sont des appellations qu’on utilise dans le monde du salariat. Mais ça, tu ne peux pas dire à quelqu’un Coucou, je suis rédacteur. Oui, OK, très bien. Mais qu’est ce que tu fais concrètement? Donc, il faut être capable de formuler ça. C’est vraiment la première étape. Tout le monde passe à côté, mais il faut être capable de formuler sa plus value en une phrase très claire et savoir à qui on s’adresse, à qui peut en gros à qui tes services peuvent le plus bénéficier. Quelle est la cible? À qui ça peut le plus bénéficier car çà va être important quand tu vas prospectés par la suite, notamment sur linkedin, parce que tu ne peux pas juste aller sur linkedin et chercher des clients si tu ne sais pas si tu n’as pas d’idées précises en tête. Donc déjà, tu vois par exemple un webdesigner.
Il peut très bien dire j’aide les startup dans les SAAS, par exemple, les software AS A services a augmenter leur taux de conversion de 20 20% sur leur remake. Ça, c’est une promesse. C’est une promesse très claire. C’est très spécifique. Il y a plein de freelance qui ne veulent pas faire ça et qui se lancent justement en tant que freelance parce qu’ils sont multi multi potentiels. Et ils aiment bien faire tout un tas de choses. Moi aussi, je suis un généraliste de nature, mais il faut se forcer à un minimum, avoir une promesse claire et spécifique parce que ça a grandement facilité le travail par la suite. Et ça, ça va permettre aussi de facturer beaucoup, beaucoup plus cher. Moi, c’est le cœur de mon métier.
Finalement, aujourd’hui, c’est d’aider les gens à ce niveau là parce que il y a plein plein de gens qui ont du mal. Donc pour ça, il faut noter d’abord des promesses spécifiques pour des cibles spécifiques. Allez parler aux marchés. Allez confronter ces idées là aux marchés pour voir si on est à côté de la plaque ou pas. Quand j’ai parlé aux marchés, ça peut être envoyer des emails ou envoyer des messages sur LinkedIn. Et une fois qu’on voit qu’il y a un certain écho de notre promesse par rapport à ça, par rapport aux marchés, voilà quand on voit qu’on est à côté de la plaque et que ce qu’on propose potentiellement peut intéresser, là, on peut commencer à scaler, c’est à dire à automatiser les choses, à faire en sorte de faire de la prospection à grands volumes à grande échelle.
On peut utiliser des outils d’automatisation et là, ce qu’il faut faire sur LinkedIn, c’est envoyer des invitations à aux personnes qu’on a identifiés comme des clients potentiels, donc des gens qui rentrent dans l’avatar client qu’on a établi au préalable. On engage la conversation sans en parler pendant un petit temps, si tu veux. Mais voilà, la conversation, c’est super important pour décrocher des contrats. La plupart des gens ce qui font ce qui a pitcher leur service dès le premier message, çà c’est le pire truc au monde. Je reçois des messages de pitch, mais tous les jours, c’est insupportable. Et ensuite, une fois qu’il y a un intérêt qui a été détecté chez la personne en face, là, on peut proposer un appel téléphonique pour aller plus loin et vendre ses services. Mais c’est vraiment super important d’avoir une offre juste.
J’avais formalisé ça en trois points de Justesse? Échanges,Territoires. Il s’agit d’avoir une offre, juste une cible, juste une corrélation entre l’autre, entre ta promesse et tacite. Il faut que ce combo offre cible soit colle parfaitement. Il faut avoir un service market Fit que ton service soit parfaitement adapté au marché. Une fois qu e tu as çà il faut changer. Donc régulièrement et avec une certaine fréquence sur linkedin, par exemple. Et sur le territoire. Le T, j.E. T. Justesse, échanges, territoires et territoires. C’est là où sont les prospects et clients potentiels être packaging. Mais il y a évidemment d’autres endroits. Les emails, Facebook, etc.
Thierry : D’accords dans tous les cas aussi. Il faut donc bien sûr un détail, mais ça me parait logique. Mais bon, quand même, avoir un bon compte LinkedIn, on parle aujourd’hui, mais c’est important. Donc je ne pense pas que un de formation, je crois ou faut quand même aller voir un compte qui.. on a envie de regarder ce que les gens regardent. Ils ne vont pas dans le détail, mais ils voyent vite fait des choses dont il faut vraiment avoir un compte intéressant. Formulez donc sa plus value , J.E.T. Et ensuite, qu’est ce qu’on fait pour faire les 100k.
Yann LE NEN: Juste pour rebondir sur ce que tu disais pour le compte Linkedin. Les gens se précipitent souvent sur le profil LinkedIn en se disant qu’ils doivent être beaux. Et justement, ils le font avant d’avoir pensé à un combo offre cible. Et du coup, il veut rien dire. Le CV.
Thierry : Il faut le faire dans l’autre sens, en fin de compte.
Yann LE NEN: Ouais, c’est ça le profil LinkedIn. Ça ne doit pas être un CV en faite. Est ce que les gens font? C’est mettre toute leur expérience, toute leur formation, etc. Et alors que ce n’est pas forcément pertinent.
Par exemple, si tu vise les avocats, tu vas pas dire que je ne sais pas à travailler avec des startup. Par exemple, quand tu as, si tu que des avocats, il faut montrer que t’as bossé avec des avocats. Avec quel avocat a travaillé par le passé, etc. Il faut vraiment faire du sur mesure sur Linkedin. Parce que les gens, ils sont spammers, ils sont spammers à fond, mais reçoivent tout un tas de messages.
COMMENT BIEN UTILISER LINKEDIN ?
Thierry : Ça tombe même. Tu parles de çà. Il faut le faire, donc plutôt humain à la main ou Il faut automatiser son linkedin,.
Yann LE NEN: Il faut faire un mix. Moi, dans l’idéal, il faut faire un mix. Moi, j’utilise à la fois des outils d’automatisation et de la mano. Et quand je dis de la mano, ça peut être délégué. Moi, je le fais, pas moi. Tu peux totalement déléguer quand je le fais. Dans certains cas, avec les personnes qui sont, par exemple, qui me propose des interviews comme toi.
Mais sinon, tu peux totalement déléguer ce travail là à des assistants virtuels. Mais ce qu’il faut automatiser. Moi, je suis vraiment. J’invite les gens à faire très attention avec les outils d’automatisation parce que c’est actuellement ça un peu c’est vraiment. Les gens font n’importe quoi, c’est à dire que j’ai même eu récemment quelqu’un qui essayait de me vendre un outil d’automatisation et qui lui même utilisait mal parce qu’il me pitchais son truc dès le premier message. C’est pas comme ça que ça m’agace.
Thierry : C’est toujours pareil. C’est le pitch de confiance générale en marketing. Quand tu vas rencontrer quelqu’un, tu demandes de te marier le premier jour. Non, c’est ça qu’il faut. Il faut prendre son temps et il faut.
Yann LE NEN: Bien sûr que les gens ne veulent pas prendre leur temps. C’est ça le soucis.
Thierry : En fait, c’est la génération Instagram parce qu’il paraît notre générations plutôt qu’ils.
Yann LE NEN: Je suis pareil à la base, mais il faut se forcer. Plus tu ralentis ta prospection, plus tu as de chances d’avoir des décroché et des clients haut de gamme. Tu me parlais et on parle de tout ça dans l’idée de faire 100K. Je l’ai toujours en tête Ta question va de paire parce que plus tu ralentis, plus tu vas pouvoir décrocher de gros clients. La plupart des freelance, ils décrochent des contrats à 300 euros par jour et c’est très bien au début.
Voilà maintenant pour pour. Pour gagner jusqu’à 100 K et plus, il faut facturer d’une tout autre manière. Moi, je facture pas au temps. C’est vraiment fonction de la plus value. Justement, on parle de cette fameuse plus value que je peux apporter. Par exemple, tu vois si tu es capable de faire gagner à un business 100.000 euros grâce à une méthode que tu as élaborée, tu peux totalement le facturer 10.000 euros en théorie. Pourquoi? Pourquoi pas toi? Parce que tu finalement 10.000 euros, c’est quand même pas grand chose par rapport au 100K.
Donc, c’est aussi une approche très globale que j’ai par rapport à ça. Mais c’est pour ça que j’insiste constamment sur le combo offre. Aussi, il faut avoir une offre qui règle une réelle douleur chez le client. Si tu proposes un service qui est accessoire, qui est une commodité et qu’un truc dont on peut se passer, enfin, tu vas pas réussir à facturer ça très cher. Par contre, si tu arrives à enlever vraiment une épine du pied d’un business, t’inquiète pas, il va bien facturer. A chaque fois que je facture plusieurs milliers d’euros, je sais pas pour refaire un petit site Internet ou je ne sais quoi, c’est pour mettre en place un système d’acquisition client automatisé.
Il y a une vraie plus value derrière parce que le business sait très bien qui va pouvoir générer des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros à terme grâce à cette norme. Grâce à cette approche là, du coup, faut vraiment pour gagner 100K et plus, il faut se transformer en consultant free lance, se transforme en consultants, sinon, tu peux jamais franchir certains paliers. Si tu fais toujours partie des rédacteurs free lance, si tu fais partie des graphistes free lance, etc. C’est une mutation à opérer qui n’est pas évidente, mais qui qui peut se faire si on garde en tête cette nécessité de se positionner sur une problématique douloureuse? Chercher chez les prospects qu’on est capable de régler de façon.
RÉUSSIR AVEC LA MÉTHODE J.E.T
Thierry : On va revenir dessus. Donc juste finir donc formuler sa plus value. J.E.T, donc, justesse, E, c’est quoi déjà,.
Yann LE NEN: Échanges échangés, fréquentes et régulières avec tes clients.
Thierry : Ensuite, tu fais ta prospection sur LinkedIn et ensuite, qu’est ce que tu as comme autre étapes ?
Yann LE NEN: alors? Les personnes qui ne te répondent pas sur LinkedIn, Déjà, il faut les relancer. En fait, il n’y a pas tant d’étapes que ça. C’est à dire que tu invites, tu échanges et tu tu proposes un rendez vous téléphonique à ceux qui te répondent et tu relances toutes les personnes qui n’ont pas répondu. Et quand je dis relancer, c’est une semaine après.
Tu es tu Tu envoies un message simplement pour demander si la personne a bien vu ton son précédent message ou pas. Donc, il faut relancer. Et si les personnes ne répondent toujours pas, tu peux totalement leur écrire par email. En fait, il faut partir du principe que une personne qui n’a pas répondu sait qu’elle ne sait pas forcément qu’elle n’est pas intéressée et qu’elle a tellement de choses. Les gens sont sur sollicités aujourd’hui. Ils reçoivent tout un tas d’emails, de messages sur linkedin et tout. Donc il faut relancer.
Thierry : Et donc indirectement en fin de compte, puisque en tant que freelancer ou consultant, en le consultant, c’est plutôt le terme employé par rapport au 100K. Il faut donc automatiquement être un bon commercial et un bon indicateur entre parenthèses. Ne pas être parfait, mais bon, faire le minimum pour ne pas juste se dire qu’il y a une solution. C’est pas vraiment le but de ce podcast. C’est à dire être fort en marketing et prendre du temps d’avoir du contenu quelqu’un qui est blogueur ou vlogueur et que les gens viennent à soi. Mais c’est rare que les gens qui sont dans le BtoB en général ils ne viennent pas sur YouTube, ne vont pas regarder le contenu. Logiquement.
Yann LE NEN: Alors moi, je peux, je peux témoigner. La dessus, tu peux, tu peux tout à fait le faire, mais il faut être régulier. Il y a deux façons. Il y a deux approches c’est l’inbound marketing ou l’outbound marketing,là on parlait d’outbound marketing, donc de prospection. Moi qui est le truc que je recommande le plus parce que à court terme, c’est ce qui te permet de décrocher des contrats le plus vite. Maintenant, il ne faut pas attendre ça et pour cela, il faut être régulier et il faut refaire un peu tous les jours. Les gens qui pensent beaucoup. Campagnes de prospection. Ils pensent à la prospection par intermittence, de façon vraiment uniquement quand ils ont besoin de clients.
Mais pour avoir de vrais résultats en prospection, il faut aussi en faire quand on n’a pas besoin. Moi, j’ai plein d’agences, notamment digitales, qui viennent vers moi et qui me disent là, on a besoin de clients maintenant tout de suite. Sauf que quand tu te penches sur leur positionnement et tu te vois, tu te rends compte qu’il faut absolument tout revoir de A à Z et du coup, leur urgence n’est pas tenable, en fait. Donc, il faut prospecter un petit peu tous les jours et envisager ça sans vraiment intégrer ça dans son quotidien. Le marketing, c’est pas un truc qu’on fait de temps en temps. C’est un truc qu’il faut faire.
Quand tu es un indépendant et c’est ce qui permet de décrocher un flux continu de contrat. Mais oui, après, c’est une question d’organisation. Tu as mis le doigt là où il fallait, c’est qu’il faut faire de la prospection un peu tous les jours dans l’idéal, et créer du contenu aussi pour le long terme. Le contenu? j’en fait maintenant depuis trois ans et de façon assez intensive tu as des boites intéressantes qui viennent vers toi après avoir vu des vidéos sur YouTube. Il faut un certain volume, un certain volume, c’est à dire que moi, ce n’est pas non plus le canal d’acquisition le plus important pour moi. C’est vraiment à court terme si a besoin de clients tout de suite maintenant et régulièrement. Linkedin, c’est quand même le meilleur, le meilleur canal pour ça.
Thierry : Surtout que l’outbound marketing, indirectement Tu le contrôles. L’inbound, il est là, tu l’as fait, même si à part si tu es en première page sur le mot clé du métier. Mais sinon, après l’inbound c’est bien. Le soucis c’est que bon, tu contrôles pas vraiment. Mais l’outbound tu contrôles parce que quand on a une bonne technique, tu connais, tu maîtrises ton sujet, un témoignage parce qu’il faut tu es être proactif. Tu vas vers ton client et tu vas donc discuter, vraiment, faire du business. On fait comme font tous les patrons de TPE.
Yann LE NEN: Oui, finalement, c’est comme comme les startup et les SAAS. Tu vois les boites dans Software as a services, elles prospectent toutes et les freelances. En fait, c’est un peu mon combat depuis le début et essaie de faire intégrer le fait que quand on est indépendant, il faut prospecter tout le temps ou en tout cas un peu tous les jours. Pas de façon forcément ultra hardcore au quotidien, mais en tout cas un peu tous les jours. Et c’est ça qui fait qu’on a pas de période creuse et qu’on est pas sur des montagnes russes.
Thierry : Est ce que Donc, tu conseils des réseaux externes plutôt comme BNI, Toastmaster ou d’autres réseaux.
Yann LE NEN: Alors moi, c’est pas, c’est pas mon truc parce que on m’en parle souvent de BNI, etc. J’ai souvent été approché par des gens de BNI d’ailleurs. C’est pas mon truc parce que je considère que si t’as les bonnes méthodes et que tu étais bien positionné, bref, un peu tout ce qu’on est en train de dire, là, t’as pas besoin de faire partie d’un quelconque réseau. Je n’ai pas de partenariat particulier.
J’ai toujours décroché, mais contrat tout seul. Après, c’est une vision de l’indépendance qui m’est propre force. Tout le monde ne partage pas forcément, mais j’aime bien être indépendant de A à Z et c’est pour ça que la prospection est si importante. C’est une vraie. C’est un vrai outil de liberté. On pourrait résumer ça, tout ça pour ça. La prospection, c’est un outil de liberté. C’est ce qui te permet de ne dépendre de personne et.
Thierry : Surtout, en fin de compte, de choisir de ne pas être choisit mais de choisir. Bien sûr, prospectent ne veut pas dire accepter tous les contrats. Dernièrement, j’ai prospecté mon côté. Une parenthèse j’ai un partenaire qui lui fait de la prospection et il me propose des missions, apprend on. Fait moitié de mon la.com. J’ai eu des cognitions, j’ai augmenté mon panier Mon TJM .
Et puis on lui a une partie. Mais en général, je n’ai pas m’occuper de ça. Je pourrais dire que quand j’ai eu des missions à vide de moi même. Mais des fois, il y a des gens qui veulent juste apprendre à Dire non car sinon on tombe sur des missions qui ne sont pas bonne. On sent que les gens ne vont pas payer, donc il faut que t’en penses quoi donc, par rapport à est ce qu’il faut sauter sur son premier dire oui, oui et signer ou faire le tri ou voir la structure? Comment il paye, s’ils ont déjà des personnes qui sont en freelance.
Yann LE NEN: Moi, je résume ça par une technique simple. C’est la technique du videur de boite de nuit. Moi, je passe mon temps à refuser. Mais c’est pas pour me la raconter ou quoi? C’est parce que la plupart du temps, les clients sur lesquels on tombe ou qui viennent c’est plus en inbound là pour le coup fait, ils ont des projets, mais qui ne sont pas forcément en totale adéquation avec ce que t’as envie de faire ou sur où. C’est une question de timing. Parfois, je pas envie de bosser à tel moment et du coup, je refuse.
Mais il faut vraiment choisir scrupuleusement parce que les clients que tu choisis détermine un peu les clients qui viendront après. Parce que quand tu prends un client, quand tu as potentiellement mettre dans ton portfolio, dans tes témoignages et tous les gens qui vont venir après, qu’est ce qu’il va se passer? Ils vont regarder les anciens témoignages que t’as la donc si tu commences à prendre un client, par exemple, dans un secteur qui intéresse? Pas forcément, mais juste pour prendre l’argent à court terme.
Bah, tu vas un peu t’enfermé là dedans. T’es pas obligé de mettre le témoignage de la personne en question, mais je pense qu’il faut apprendre à dire non pour pas forcément début. Au début, ce n’est pas évident de dire non, forcément. Mais quand on a une machine d’acquisition client qui qui tourne bien, on peut dire non. Et c’est aussi ça qui a la rareté, crée la valeur.
C’est à dire que c’est aussi pour ça que je peux me permettre de facturer. Mais je trouve qu’il y a trop d’indépendants qui acceptent tout et n’importe quoi à des tarifs vraiment ridicules. Donc faux. Ce n’est jamais évident comme question. Faut faut peser le pour et le contre, mais décomptent peut refuser. Il faut le faire, je pense. Moi, je refuse beaucoup, beaucoup de trucs et parfois des trucs sympa, parfois juste parce que j’ai la flemme. Mais en réalité, il faut plus se dire non.
Thierry : Enfin, on peut dire aussi que des fois, tu refuses, mais tu peux enfin décaler, tu dos non un instant et tu prendras plus tard. Oui, bien sûr, eux correspond pas sur le moment et ça mur à mur. En terme de facturation. Donc c’est pas parce que tu dis, mais indirectement, c’est quoi une bonne facturation pour toi?
Yann LE NEN: Alors.
Thierry : C’est quoi en moyenne une bonne facture ?,.
Yann LE NEN: Mais en faite, quand tu démarres vraiment en freelance, moi, j’ai ça. Pour le coup, je peux le dire parce que j’ai déjà un proche qui s’est lancé. Je lui ai dit Tu demandes combien 400 euros par jour, je dis TJM mais c’est de la rédaction, je lui dis tu.
Thierry : Dis nous parce qu’il y a ceux qui connaissent pas TJM
Yann LE NEN: Euh c’est (Taux journaliers moyens). Si je me trompe pas,.
Thierry : Tout à fait c’est çà.
Yann LE NEN: Mais. Du coup, freelance qui démarre. Si tu regardes sur les plateformes de freelancing, ils mettent 300 euros et ça descend en dessous. Pour moi, en dessous, 300 euros, c’est scandaleux.
Thierry : Mais là, c’est juste les enfin. Je ne veux pas employer les mauvais termes, c’est de l’enfantillage. Quand on voit que l’autre il a mit 350 euros, on mets en dessous parce que quand on est, on est. On est un lidl ou à Carrefour et on s’amuse à baisser les prix.
Yann LE NEN: C’est ça. Ben oui, ç’est le problème des plateformes.
Thierry : Ouais, comme on se dévaluent automatiquement, on va trouver plus bas que terre parce qu’on a pas fait ça. Mais bon, pour le moins évasés.
Yann LE NEN: Je disais juste du coup, vu que du côté du TJM, en dessous de 300, c’est scandaleux. C’est bien de commencer à 400 maintenant. Oui, c’est quand tu es dans cette logique de tarif à l’heure ou au jour, etc. C’est un peu du pif, y’a pas de science. Il y a des gens qui recommandent de regarder ce qu’on gagnait quand on était salarié pour l’appliquer aux freelancing.
Moi, je trouve que ça n’a rien à voir, car ça n’a aucun sens. Mais par contre, tu vois, je te parlais tout à l’heure de tarification en fonction de la valeur ajoutée. Faut vite passer à ça. Et là, il y a pas règle. Moi, je prends souvent la règle du si. On peut appeler ça une règle du fois 10, tu fais gagner 100000 euros. Tu peux facturer 10.000 euros en réfléchissant comme ça,.
Thierry : Surtout pour aller dans ton sens. Mais moi, je le fais encore actuellement, comme j’étais salarié, même si bon, j’ai jamais été vraiment salarié dans ma vie. Enfin, rarement en fin de compte. La personne qui se met en tant que freelancer peut se dire obligée d’abord de calquer son salaire sur ce qu’elle avait en tant que salarié.
Et elle peut aussi se dire aussi comme elle est freelance se dire qu’elle bosse réellement 18, 19 jours ou 15 jours, mais pas avant le jour où il faut penser à ce calcul là où il y à travailler moins parce qu’elle a envie d’être libre et de travailler à fond quand t’as travaillé à fond. Ca fait quand prendre les gens pour réfléchir, prospecter, mettre la prospection à part quand ça ne le permet pas. Et ce n’est pas dans le boulot.
Yann LE NEN: Il faut prendre tout, tout. Tout ça en compte aussi. Même tes vacances. Si les grandes vacances vont l’inclure dans le tarif journalier, notamment
Thierry : Malheureusement, le mois d’août est le mois de décembre. Ça va être un peu creux, donc.
Yann LE NEN: Ça dépend. je me suis, je me suis rendu compte que justement parce que tout le monde croit que c’est creux. Il y a pas mal de missions,.
Thierry : Ça dépend des métiers, mais ça comme toi, parfois, tu peux en profiter aussi.
Yann LE NEN: C’est vrai, il y a les euros et ça dépend des secteurs, effectivement. Donc, en terme de maison, tu les prends plutôt. Pourquoi? Tu crois plutôt courtes, long, moyen, moyen.
Yann LE NEN: Alors moi, aujourd’hui, j’en prends, je ne marche plus comme ça, j’en prends plus. C’est vraiment du coaching ou de l’accompagnement personnalisé.
Yann LE NEN: C’est plus une question de mois, mais quand j’ai débuté, j’étais vraiment plus porté sur les clients long terme. J’ai principalement eu des clients long terme avec qui j’ai travaillé à partir des années de 3 ans. Deux ans plus tôt, parce que c’est plus, c’est plus ça. En fait, c’est plus sûr de faire ça. T’as pas besoin de temps de prospecter en plus en ayant des clients.
TOUJOURS CONTINUER A PROSPECTER
Thierry : Est ce que ce n’est pas risqué de se mettre sur un matelas à la cool prospectant.
Yann LE NEN: Il y a 3, il faut trouver l’équilibre, en fait, c’est ça. En fait, tu sais les développeurs qui vont faire du débeugage, par exemple, du débeuguingue, comme on dit sur des sites de façon ponctuelle. Ceux qui font ça doivent constamment trouver de nouveaux clients. C’est pas forcément évident, alors que si tu fais de la maintenance, tu vois en tant que développeur a toujours au moins une petite somme qui tombe chaque mois.
C’est quand même beaucoup plus intéressant de faire ça. Maintenant, il faut trouver l’équilibre entre le client que tu garde sur le long terme et ta prospection. Ne faut jamais, jamais arrêter de prospecter. Moi, j’ai perdu un moment important et forcément, c’était les débuts prospectées. Pas souvent. Ça ne m’a pas mis très bien quand je n’étais pas dans une très bonne situation. C’est pour ça que j’ai envie de tout le temps les gens à réseauter un petit peu tous les jours.
Yann LE NEN: Pas forcément à prospecter dans le sens où tu ventes et services à des gens tous les jours, mais au moins à augmenter la taille de ton réseau à networking.
Thierry : En fait, il faut que là, il faut que ça rentre dans son habitude. Comme une habitude d’entrepreneur, une routine matinale, on va dire automatiquement dans la prospection, on fait une heure par jour, à un moment précisément, on automatise ça automatiquement. On va le faire comme se brosser les dents, se laver.
Yann LE NEN: Ça, c’est comme la voiture. J’envoie un email par jour. Moi, j’y pense même plus. En fait, c’est devenu une habitude, c’est automatique. Et ça, y’a vraiment un pouvoir des habitudes qui est largement sous estimé par les indépendants. C’est à dire que souvent, je l’ai observé les indépendants, ils traitent leurs journées un petit peu au fil de l’eau, en fonction de ce qui va arriver. Aujourd’hui, j’ai un calendrier super précis. Je sais ce que je fais tous les jours à queleur alors ça plaira pas forcément à tout le monde, mais vu que c’est auto imposé, moi, je le vis pas du tout mal.
Je préfère largement un moto, imposer des trucs que de suivre les horaires. Pas trop. Il faut vraiment avoir une certaine autodiscipline. Je ne parle pas de motivation parce que la motivation, j’y crois pas trop. Si tu te repose uniquement sur la motivation, il y a des jours où tu l’auras, il y a des jours où tu l’auras, pas tu. Bombasse m’écoutait, je ferais rien, donc il vaut mieux avoir un emploi du temps assez clair et intégrer cette prospection dans mon quotidien, soit pendant ton café du matin ou à midi, peu importe. Il faut vraiment le faire peu tous les jours.
Thierry : Dernière Question parce que moi, si j’ai ….., je suis un freelance un peu à part car en tant que Business Developer j’ai du variable. Moi, je mets une grosse partie variableen fin de compte, parce que toi, tu conseilles de faire des démissions en variable ou plutôt de toujours mettre un fixe Puis, après.
Yann LE NEN: Un mix des deux moi, je trouve que c’est une bonne idée. C’est tu vois de demander un fixe, puis un intéressement. =Finalement, comme ça, tout le monde y gagne en frais fixe pour avoir assuré une certaine sécurité. Et puis, en fonction de tes performances, tu peux citer Bon, tu vas, tu veux gagner. Ça, moi, je trouve que c’est le meilleur mix. Parce que si tu commences à jouer le jeu à une époque, j’avais essayé de facturer uniquement à la performance et je me suis vite rendu compte qu’il y avait des gens pas réglo du tout. Ouais,.
Thierry : J’attends toujours quelques commissions, avec des clients pas sérieux, envoyer des courriers et payer un avocat. Donc c’est compliqué de.
Yann LE NEN: Faire Super gaffe. D’ailleurs, les moins réglo, c’est pas forcément ceux qui ont le moins d’argent. Moi, j’ai eu chez lui à envoyer une une, une seule mise en demeure. Pardon, je cherchais le mot client et c’était un client qui faisait des dizaines de millions par an et 10 pour une facture de 3000 euros. Je crois à l’époque même pas grand chose. Tu dis est bon.
C’est un peu étonnant que ce soit de grosses boites qui ne payent pas tout de suite. Donc, il faut vraiment faire attention à ça. Mais c’est pour ça que le pure variable. Moi, je me méfierais et en même temps, le fixe, c’est pas forcément intéressant. Aucun mix des deux, c’est la meilleure option.
Thierry : Parfait avant que a quasiment tout tablets, je pense que la personne qui veut vraiment faire ce qu’il faut, sinon je mettrais tout le monde d’avoir ton site. Le Net, comme si je me trompe pas que ça.
Yann LE NEN: Et puis, il y a tout un tas d’endroits pour mettre son numéro, pour recevoir les milles quotidiens avec tous les conseils.
Thierry : Et sur YouTube, on parle aussi de formation gratuite pour ceux qui veulent commencer doucement, donc, les questions que je pose à plus d’entrepreneurs.
LES CINQ QUESTIONS POUR FINIR L’INTERVIEW
Thierry : Quel est donc le business dont tu rêves plus actuellement?
Yann LE NEN: Le business dont je rêve. Alors moi, j’ai une startup, en fait, mais pas pendant longtemps. Je voulais lancer une startup, mais je savais pas trop quoi, en fait. Ce que j’aimerais vraiment faire, c’est créer l’outil parfait de prospection. Tu as un truc un peu rêver. C’est très abstrait comme ça, mais je me suis pas mal creuser la tête à ce sujet là. J’ai essayé d’ailleurs de lancer un truc qui, il y a quelques temps et qui n’a pas marché pour toi.
Un tas de raison. Mais ouais, le business que j’aimerais vraiment être un jour, c’est lancer un logiciel pour prospecter, mais qui fasse vraiment absolument tout de A à Z et qui permettent d’identifier des bons clients au bon moment.
Thierry : Et comme Corporama
Yann LE NEN: , je ne connais pas.
Yann LE NEN: C’est ce que j’utilise moins pour faire la prospection web. Il n’est pas parfait, mais des Limbourgeois, il y en a beaucoup. J’ai le même compte de temps. Il y a 10 millions de 10 millions d’entreprises.
Thierry : C’est comme ça que moi, tous les jours, je rentre dedans tous les matins et j’appelle ça encensant l’entrepreneur au sensitives.
Thierry : Ouais, ouais,.
Yann LE NEN: Il y a beaucoup de bouts de logiciels comme ça.
Thierry : Il y en a plusieurs, mais là, il est pas mal, même si bon. D’accord, il faut renseigner. Mais bon, c’est pas mal.
Thierry : Donc, quelle est la meilleure expérience en tant qu’entrepreneur ou investisseur quand tu as eu la meilleure expérience?
Yann LE NEN: Qu’est ce que ça a été? J’étais invité. C’était la seule fois que j’avais accepté un truc comme ça. J’étais invité au Web2day à Nantes en 2018 pour échanger sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. C’était sûr, le Freelancing. Justement, tant ce que je en signe, en gros, c’est une avancée ou c’est de la pure précarisation dans le marché du travail. C’était super intéressant de participer à un événement comme ça, aussi important de pouvoir échanger sur ce sujet assez passionnant. Beaucoup, c’est aussi très ça comme ça, de façon spontanée.
Thierry : Quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur?
Yann LE NEN: Meilleur? Le levier, c’est l’obsession.
Yann LE NEN: Je pense que je crois beaucoup à.
Thierry : çà me fait penser à Grant Cardone.
Yann LE NEN: C’est vrai. C’est vrai qu’il a écrit un bouquin sur lui, d’ailleurs, mais il faudrait peut être, mais j’y crois beaucoup à l’obsession. Parce que si t’es pas obsédé un minimum par partons, parce que ce que tu fais, en fait, je pense que tu lâche vite l’affaire et abandonne tout ça en rangeons un peu en fin de compte, le temps qu’on l’idée de l’habitude.
Thierry : Si t’es obsédé, donc automatiquement, tu vas penser. Moi termine son retour, donc tu vas y arriver.
Yann LE NEN: Pourrait parler de lui, l’effet cumulé, etc. Si tu fais un peu tous les jours. Mais là, ça paye. Ah ben, comme tu parlais de bouquin.
Thierry : Quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur? Et pourquoi.
Le livre que je conserve? Tout entrepreneur? Il y a un livre de ces Mirianne Millions$, consulté in je.
Yann LE NEN: Puis oublié le nom du mec qu’il a écrit. En plus, s’il est connu, ces millions$ consulting qui est très bon justement pour les freelance qui veulent passer.
Yann LE NEN: Consultants qui veulent devenir quelqu’un qui vend ses services non pas à l’heure, mais qui facture de la plus value de la valeur ajoutée. Qui n’est pas très connu. Il me semble en France et d’ailleurs, ça m’embête d’oublier le nom de l’auteur.
Mais à la loi et à la loi et à L. N. W. Allam et Weiss. C’est un très bon bouquin que j’avais lu à mes débuts et qui m’avait bien motivé et qui donne un petit peu cette kicking qui transmettent toutes ces infos. Pardon, j’ai dit à propos de ces infos qu’on a partagé dans cette setting, cet ajout de lois de facturation, fonction de la valeur ajoutée du fait de se balader.
Thierry : Dernière question quelle est la compétence que tu rêves d’avoir?
Yann LE NEN: La compétence que je rêverais de voir, que je sais pas qui, que je me suis posée? Je dirais être capable de Closer, de conclure des contrats en dix minutes au téléphone serait génial comme ça. Pas besoin de passer une heure au téléphone pour conclure un contrat. C’est assez bien. Moi, je suis pas quelqu’un qui est naturellement bon au téléphone. Ce n’est pas mon point fort, mais en tout cas, c’est une super compétence à avoir. C’est important.
Thierry : Un grand merci, j’espère que tu as inspiré de freelanceur ou de consultant consultant qui veulent sortir de la Rat race et proposer leurs compétences ou une nouvelle compétence qu’ils vont acquérir et qui vont bien proposer et se développer c’est une option invariable à la pure création ou des fois on peu prendre plus de risques. Y’a pas trop de risques, on va dire y’en a quand même, il faut quand il faut, juste comme tu l’a dit, bien prospecter, bien se faire connaître. Bien se vendre, ça roule tout seul.
Yann LE NEN: Y’a plus qu’à.
Thierry : Bon Yann, je te dit a bientôt. Merci à toi.
Yann LE NEN: Salut A très vite.
CONCLUSION
Thierry : Voilà, c’est fini donc pour l’épisode 38 avec Yann LE NEN. Tu peux aller sur son site www.yannlenen.com. Tu pourras tout simplement te former, prendre le maximum d’informations pour être super freelancer. Comme il le dit consultant et donc dépasser les 100 K et même faire plus s’il le faut pour reprendre ton indépendance financière. Donc toujours pareil.
Donc, si tu veux soutenir l’émission, n’hésite, pas commenter à partager. A suivre les épisodes tous les mardis. Un épisode au mois de novembre. On va tenter de passer à deux épisodes par semaine. N’hésite pas aussi à m’envoyer un mail pour me dire, à quel invité tu étais intéressé, quels sujets tu veux traiter avec un expert pour tester aussi le produit du partenaire, Learnybox Tu peux donc aller www.thierry-henry.fr/lbx ; www.thierry-henry.fr/lbx. Donc moi, je te dis à la semaine prochaine, avec encore un invité, logiquement, on va parler d’email marketing.
Comment apprendre à envoyer des mails tous les jours et à faire du business avec l’outil qui vraiment le plus simple dans le marketing. Une liste email bien sur qu’il faut créer et ensuite envoyer des mails tous les jours. Ça parait bizarre, mais bon, t’inquiète pas, j’ai un expert qui va te dire comment faire pour gagner de l’argent en envoyant des mails, tous les jours et envoyer un mail çà ne coûte rien , je sais que tu aimes le gratuit. Je te dis la semaine prochaine, ciao, ciao.