Entreprenariat, Podcast

#EP 41 – Comment passer de zéro à la création d’un empire ? Interview de Sylvain Bersinger

Comment passer de zéro à la création d’un empire ? itw de Sylvain Bersinger

Thierry : Salut à tous, bienvenue sur l’Entrepreneur Lifestyle, Thierry #HENRY donc épisode 41 avec un économiste entrepreneur qui a écrit plusieurs livres sur l’entrepreneuriat, deux sur   l’économie, puisque c’est sa formation de base, on va dire mais ce qui est bien, c’est qu’il vulgarise l’économie.

Je te mettrai les liens, si t veux aller écouter, enfin lire plutôt ses livres et bien sûr, deux sur l’entrepreneuriat et un troisième qui sort bientôt, donc il est vraiment très prolifique. Donc, on va aujourd’hui parler d’entrepreneurs atypiques qu’on a pu c’est bien. On va parler beaucoup de femmes et de personnes quand ont crée vraiment des vrais business, assez énorme en partant de rien. Donc, avant ça, on va remercier le sponsor de l’émission tout de suite,.

 

Thierry : Learnybox. En tant qu’entrepreneur, il est important que la société vend des produits et des services tous les jours. Que tu sois entrepreneur, infopreneur. N’importe quel business en ligne, tu pourras créer, vendre et automatiser ton savoir en ligne. Learnybox est le meilleur couteau suisse pour entrepreneurs. Cela va tout simplement faciliter la réussite de ton business.

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Thierry : Voilà que comme je disais on va discuté avec Sylvain Bersinger, qui est un écrivain économiste et on va échanger,et partager tout plein de secrets pour que tu puisses toi partir de zéro, et te dire que si ces personnes ont réussi, toi aussi tu peux le faire. Donc, c’est juste une question de motivation et comme on va l’entendre de pensée limitantes. Je te dis tout de suite avec Sylvain.

PRÉSENTATION

Thierry : Salut, Sylvain comment tu vas?

 

Sylvain BERSINGER: Salut, ça va et toi,.

 

Thierry : Très bien, merci. Merci donc de prendre le temps de parler d’entrepreneuriat.

 

Sylvain BERSINGER: Merci à toi,.

 

Thierry : Donc. Pour ceux qui ne te connaissent pas, même si bon ton livre, t’es tu tes livres parce que tu as plusieurs livres. Tu vas parler de tes trois livres rapidement. En présentation. J’en parlerai. Dans tous les cas, en intro et en conclusion, je mettrai les liens pour ceux qui veulent aller les prendre sur la FNAC ou Amazon. Je te laisse te présenter et parler de tes bouquins dont on un dont on va parler aujourd’hui.

 

Sylvain BERSINGER: Donc, merci beaucoup de l’invitation. Donc moi, je suis économiste, pas entrepreneur. En tout cas, ce n’est pas mon métier principal. J’ai une formation d’économiste macro économiste. J’ai enseigné l’économie en lycée notamment. J’ai travaillé un peu chez BNP Paribas économiste et actuellement je suis Économiste dans une association qui s’appelle La finance pour tous et qui fait de la vulgarisation et de la pédagogie en économie et en finance. Et j’ai une activité qui n’est pas mon activité professionnelle principale, qui est d’écrire des livres.

J’aime beaucoup les livres en général et j’ai écrit trois livres en tout aux éditions Ellipses de vulgarisation en économie et deux livres sur des profils d’entrepreneurs aux éditions Enrick B. Le premier, c’était les entrepreneurs de légendes.Là C’était une sorte de recueil de petites biographies d’entrepreneurs célèbres comme Steeve Job, Henry Ford, Mark Zuckerberg, etc. Et le deuxième, qui est sorti en début de l’année, au mois de mars 2019. Qui étaient les entrepreneurs atypiques?

Donc là des entrepreneurs, peut être un peu moins connus, mais connus malgré tout, je pense, et atypique dans le sens où, de par leur parcours, la réussite a été beaucoup plus difficile pour eux. Donc par exemple, Mme C.J Walker était une fille d’esclaves noirs aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle et qui a dû soulevé beaucoup de montagnes et dépasser beaucoup d’obstacles pour réussir à créer une grande entreprise dans les cosmétiques. Beaucoup d’autres, beaucoup de parcours aussi. Et donc, un autre livre sur les entrepreneurs aussi, qui sera cette fois les entrepreneurs français aux éditions Enrick B, qui devrait sortir normalement printemps 2020.

 

Thierry : Bon dans tous les cas. Moi, je mettrais Tous les liens dans le Show Note. On va parler de l’avant dernier dont tu as parlé plus pour ceux qui ont peut être actuellement des difficultés ou qui n’ont pas de difficultés, mais se plaignent pour pas grand chose. Et quand on voit, quand tu vas nous détailler ce que eux ont surmonté on va vite comprendre qu’actuellement, on est gâté avec Internet et tout ce qu’on a pour réussir, entre parenthèses, son business donc parle nous. Quel est donc dans, il y a combien de profils dans ce livre là ?

 

Sylvain BERSINGER: Tu veux parler entrepreneurs de légende,.

 

Thierry : Non.

 

Sylvain BERSINGER: Entrepreneur atypique,.

 

Thierry : Tout à fait, oui.

 

Sylvain BERSINGER: Entrepreneur atypique Il y avait 10 ou 11, ou 10 je crois de mémoire, 10 entrepreneurs, donc des profils très variés. On avait, on a fait une progression chronologique. On a commencé par Rothschild dans la banque qui était un peu l’inventeur de la banque moderne à la fin du 18ème siècle à Francfort. Donc, à l’époque, rothschild de banquiers juifs et à l’époque qui subissaient une discrimination très forte en Allemagne à cette époque et qui est parvenu alors, probablement avec un peu de chance à bâtir un immense empire bancaire,.

 

Thierry : Il y a toujours un peu de chance dans le business, on va dire.

COMMENT SE FONT LES GRANDES RÉUSSITES ?

Sylvain BERSINGER: Oui, je pense. Alors, quelle proportion? J’en sais rien, mais je pense que dans toutes les grandes réussites, il y a toujours un facteur chance plus ou moins important, plus ou moins évident, moins facile à quantifier. Mais oui, je pense qu’à un moment donné, il y a la chance ou la bonne étoile,.

 

Thierry : Et aussi de la bonne étoile car je me rappelle mon car j’ai lu l’histoire, que j’ai eu la chance de lire en fin de compte, l’histoire du Crédit Foncier à la création des frères des frères Péreire qui ont créé le Crédit Foncier à l’époque. Je me rappelle, C’étai dans les années 1840. Comme ça, si je ne me trompe pas.

Et quasiment toutes les banques ont été créées dans les vingt; trente ans qui suivent dans ce qu’on connaît actuellement et on voit en fin de compte, que les Rothschild ou s’il y a un problème. Un avantage, c’est que la famille de la famille s’était dispersée dans différents pays pour créer des branches.

Il faut aller voir les vidéos et les documentaires dessus. Ils sont assez malins en profitant en fin de compte très vicieux. Mais c’était du business et on profitait en fin de compte du marché comme actuellement. Ceux qui profitent des différents business qui on peut évolué. C’est un peu la même chose dans les plus oser, des fois à partir de son pays. Oser prendre des risques et être précurseurs quand ça a marché, nous autres, la banque commençait. Les banques capitalistes ont commencé par capitaliser maintenant. À l’époque, c’est pour ça que ça avait évolué.

 

Thierry : Quels sont les autres profils un peu atypiques encore?

 

Sylvain BERSINGER: Donc, on avait madame du C.J Walker. J’ai parlé qui peut être. J’allais dit entre guillemets d’être ma préférée parce que c’est vraiment un profil incroyable. Ses parents étaient donc esclaves noirs dans le sud des Etats-Unis. Elle a grandi juste après l’abolition de l’esclavage, dans des conditions très difficiles. Elle n’a pratiquement jamais, jamais aller à l’école. Elle a fait toutes sortes de petits boulots, étant jeune, et elle a trouvé.

Alors là, il y a un peu débat parce que certains pourraient dire peut être un peu copié sur sur, sur une concurrente à une sorte de shampoings assez révolutionnaire pour l’époque. Et elle a bâti à partir de ça un empire de la cosmétique aux Etats-Unis, notamment la cosmétique pour les cheveux afro américains et les cheveux crépus. Il n’y avait pas produit à l’époque pour ce type de cheveux.

Elle a créé une très grande entreprise qui a disparu depuis. Puisque ensuite, c’est sa fille qui a repris et il semblerait que sa fille n’avait peut être pas forcément la même poigne et la même fibre entrepreneuriale. L’entreprise a périclité depuis, mais qui a créé un immense groupes cosmétiques aux Etats-Unis et même qui avait dépassé les Etats-Unis, qui s’était implantés un peu dans les Caraïbes, en Amérique latine. Et je trouve que c’est vraiment probablement le parcours dans ce livre que je trouve le plus le plus étonnant d’une réussite complètement inattendue et qui est absolument éclatante,.

 

Thierry : C’est marrant car  Tout ce que tu dis en fin de compte, c’est moi qui suis entrepreneur et qui, qui, qui, qui a entrepris, qui est aussi lu, beaucoup de biographies. Ça m’a fait penser à un cliché classique. On va dire que copier, qui n’a pas copié Pepsi, existe parce que Coca Cola était là avant la copie n’est pas si grave. En fin de compte, il faut juste pas copier en fin de compte, comme dit Tony Robbins, il faut émulé.

Pourquoi réinventer la roue quand quelque chose à quelqu’un a fait avant, il faut juste prendre ce qu’il a fait le modifier comme entre Coca et KFC, voilà des exemples de d’émulation, pas de copie. On parle de copier. Même les plus grands ont actuellement entre parenthèse Apple et Microsoft. Et Microsoft est né d’une copie du de la fin d’une partie d’un logiciel Apple donc voilà,

Bon ce qui est la base pas dit qu’il faut aller copier. Mais bon, quand on n’a pas d’idées, c’est pas grave d’aller émuler. Ce qui est marrant, c’est que tu parles aussi, en fin de compte d’une tendance parce la com entre parenthèses mis sur le marché qu’à l’augmenter parce qu’il y avait, il y avait une demande. Les gens n’avaient pas en fin de compte de produits pour eux. Comme tu parles de Gaston qui a inventé l’assurance pour les Noirs à l’époque. Voilà donc qu’il faut toujours penser à trouver des nouveaux marchés, être les précurseurs.

Et puis, il y a la fond et une dernière chose qui est si souvent dans les familles entrepreneuriales. Bien souvent, les enfants ont vu les gouze enfants, mais souvent, les enfants sont conçus pour entreprendre, souvent périclitent. La Super Boscq a été créé par le créateur, le fondateur 50m2 fondateur et ensuite. En général pas toujours sympathique, mais bon, c’est un classique du business. Ensuite, une autre histoire aussi encore,.

 

Sylvain BERSINGER: Alors j’en aurais, j’en aurai beaucoup Ganem que j’aime bien parce que en fait, c’est quelqu’un qui rebondit sur un problème pour en faire une solution et monter un business. Je pense par exemple à Margaret Retinne, qui est une Américaine qui a fondé BP British Farm et qui existe toujours avec une entreprise américaine dans l’agroalimentaire, notamment des biscuits et des viennoiseries margarine King.

Donc là, on est au début du 20ème siècle. Dans les années 1920, elle avait un fils qui avait des allergies alimentaires. C’est assez grave et elle ne trouvait pas de pain de mie, de pain et viennoiseries pour son fils. Et donc, elle s’est mise à faire elle même chercher plein de recettes et à innover, essayer d’innover pour trouver une recette qui conviendrait à son fils.

Et elle a créé une recette de pas nouvelle. Il y a un marché extrêmement bien. Tout le monde en a voulu pour la petite anecdote, c’est même son pain qui a été emporté dans les l’excuser Apollo aux Etats-Unis pour nourrir les astronautes et à partir de ça, elle a fondé Dépéri, qui n’a pas que du pain, ensuite diversifiée dans les biscuits, notamment. Mais j’aime beaucoup ce profil parce qu’en fait, c’est à la base un problème.

Et elle trouve en fait rebondi sur ce problème, un peu comme le judoka qui se sert de la force de l’adversaire ou de l’adversité pour être plus fort et en fait autant. Le problème pour trouver une solution et pour en faire une entreprise extrêmement profitable, avec des produits qui n’ont pas révolutionné le monde, mais des produits innovants qui apportent un petit goût, un petit plus et qui, en fait, marchent super bien.

 

Thierry : Et je présume que cette personne n’avait pas de diplôme ou d’agroalimentaire ou.

 

Sylvain BERSINGER: Pas du tout. C’était une mère au foyer. Son mari était banquier ou courtier à Wall Street. C’est plutôt une famille plutôt aisée, mais elle n’a aucune formation particulière en cuisine ou en boulangerie, ou.

 

Thierry : Tout simplement à la base. Souvent, ce qu’on dit dans mon est, dans mon avis, c’est qu’il faut avoir un compte en vrai. Bon, pourquoi? En général, on trouve une solution et surtout une mère qui veut faire du bien à son fils. Donc, on a trouvé une solution et donc une très belle histoire. Comme lui, on peut mettre un lien maintenant.

Actuellement, si les gens veulent créer un produit ou enrichi entre parenthèses en ecommerce, toutes, des fois, on va simplement sourcer des produits à l’étranger, mais des fois plus simple. Si on ne peut bien sûr créer le produit d’un monde, d’une niche et retrouver une niche où il y a un monde précisément et pourquoi pas créer, c’est aussi une bonne solution. Et on est entre. Tout ce qu’on crée techniquement n’a pas de concurrent au départ. Après, bien sûr, ça arrive que c’est une autre histoire aussi alléchante encore.

 

Sylvain BERSINGER: Je pourrais, je ne sais pas si on va tout faire, mais j’aime bien, par exemple, l’histoire d’Anita Roddick, qui n’est plus en avance dans le temps dans les années 70 80. Au Royaume-Uni, donc, Anita Roddick, c’est celle qui a fondé The Body Shop, la chaîne de magasins de cosmétiques et …. Ce qui est intéressant dans The Body Shop, c’est que c’est une entreprise, alors je ne sais pas trop comment la définir. On pourrait dire sociale ou atypique.

 

Thierry : Je pense qu’elle a été précurseur dans ce qui est arrivé ensuite. Après tout, on a copié. On aura joué en ayant un espèce sociologique.

 

Sylvain BERSINGER: Ouais, bien sûr. Amener des produits, des produits naturels dans les cosmétiques, c’est elle qui l’a amené, par exemple, explique dans son autobiographie que dans les années 70, elle parlait d’Aloé-verra par exemple tout le monde la regarder avec des grands yeux. Personne ne savait ce que c’était. Et aujourd’hui, toutes les pubs cosmétiques, on parle de produits Ribeira. Et en fait, ce qui est assez intéressant avec Anita Roddick, c’est que elle, elle n’avait pas du tout une formation dans le domaine de la cosmétique.

C’est une Anglaise d’origine italienne, très modeste dans une famille d’immigrés italiens modestes. Elle a fait un peu d’enseignement. Elle a un peu baroudé à droite à gauche et elle a monté un hôtel restaurant avec son mari, qui n’a pas forcément bien marché. Et puis, son mari est parti en vadrouille en Amérique latine. C’était son projet de partir. Je crois qu’il voulait aller d’Argentine à l’Alaska. Un projet comme un projet un peu fou. Et elle allait se retrouver en Angleterre avec ses deux enfants, deux ou trois enfants. Et elle s’est dit que j’ai un petit frère pour gagner un peu d’argent.

Pendant ce temps là, et elle s’est dit Je vais créer une petite boutique de produits de cosmétiques parce qu’elle n’aimait pas la cosmétique, les grandes chaînes de cosmétiques. Elle trouvait que les produits n’étaient pas assez naturels. Elle trouvait que la communication lui convenait pas de jeter les emballages. Pas. Et elle a créé sa petite boutique un petit peu entre guillemets alternative. Et ça a très bien, mais ça a très bien marché. Le début a été un peu poussif, mais assez rapidement, ça a bien marché. Et aujourd’hui, The Body Shop, qui est devenu une multinationale avec des boutiques dans le monde entier.

 

Thierry : Et en plus, ce qui a été copié. Oui, il a fait beaucoup de bons sentiments.

 

Sylvain BERSINGER: Oui, bien sûr. Beaucoup de beaucoup de grandes boîtes de cosmétiques ont ensuite essayé de se donner un côté un petit peu, un petit peu éthique, bio, vert, etc. Donc oui, elle a très certainement influencé sur l’industrie des cosmétiques mondiale.

 

Thierry : Mais avant de passer. Dernier portrait, puis ensuite se posant des questions personnelles. On nous parle aussi des autres livres pour développer un petit peu. Donc, on va remercier les sponsors et on revient tout de suite.

 

Thierry – Sponsors: Dropizi c’est l’E-commerces pour tous, sans les soucis de. Plus besoin d’avoir du stock ou de faire des colis. Tu n’as qu’à choisir les produits, les mettre en valeur sur ta boutique et encaisser l’argent. Tu n’y connais rien des commerçants en marketing. Pas de souci. Dropizi a été créé pour que tu puisses te lancer rapidement et facilement lorsque l’on retrouve ChiMinh de qualité avec Tropismes. Ils ont des partenariats avec des fournisseurs européens et des produits de grande qualité. C’est pour cela qu’il te faut une formation complète. Il te suffit de tester gratuitement pendant 14 jours. Aujourd’hui, avec le lien suivant www.thierry-henry.fr/dropizi, ils réussissent à faire cela dans Pizzi. Thierry réussissent à faire cela. Tant pis.

 

Thierry : Donc, voilà de retour.

LE DERNIER PROFIL ATYPIQUE

Thierry : Sylvain parle donc du dernier profil. Bon, je vais te demander parce que moi, j’aime bien aussi Oprah Winfrey, que tu as inclus dans ton livre qui est une milliardaire qui a eu des bonnes de grosses galères au début. Je ne sais pas dés quels tu vas parler car elle en a eu tellement qu’en fin de compte, on pourrait faire un bouquin que sur les galères. Dis nous, qu’est ce que tu as pensé ? Et Qu’est ce que tu penses d’Oprah Winfrey ?

 

Sylvain BERSINGER: Oprah Winfrey ! C’est un profil intéressant. Spontanément, on l’a classerai pas dans les entrepreneurs puisque c’est avant tout une présentatrice de télévision. Moi, j’ai fait le choix avec mon éditeur de classer les entrepreneurs parce que là, c’est plus que simplement présenter des émissions de télévision. Elle a produit des émissions de télévision, vraiment créer un business dans la télévision, à la fois le côté personnage public, présentatrice. Il y a aussi le côté femme d’affaires, qui a aussi produit des films, des magazines et qui a décliné son nom en une marque.

Et comme tu le disais très justement, c’est une fille qui est né, pauvre, il faut le dire, aux Etats-Unis, avec plein de problèmes familiaux. Et comme tu le disais, on pourrait écrire un livre juste là dessus, on ne va pas si attarder 107 ans. Mais disons, les fées ne s’étaient pas penchées sur son berceau et elle a découvert par plusieurs plusieurs expériences. Disons qu’elle avait en fait une très grande aisance à parler en public et même qu’elle aimait ça. Et elle a commencé dans une petite radio. Je crois que c’était au Tennessee, la campagne profonde américaine.

D’abord une petite radio sur laquelle elle présentait les infos après une radio plus grande après, elle est allée sur la côte ouest présenter le journal télé et elle a vraiment inventé un nouveau style, très proche des gens, très proche des problèmes des gens. Certains diront peut être peut être un peu racoleur par certains aspects, en essayant de faire ressortir l’émotion sur les plateaux de télévision. Et au delà de ça, comme je le disais, il y a vraiment un parcours entrepreneurial puisque pas juste présenter et apporter une innovation dans la manière de présenter les émissions. Mais là, elle a produit ses émissions et elle a décliné son nom en une marque. Ils ont le produit qu’elle vend. En fait, au fond, c’est elle.

 

Thierry : C’est comme ça, comme tout bon vendeur. Moi qui suis je suis de formation de vente, comme je disais souvent à mes commerciaux. Le premier produit c’est toi, si les gens ne t’aiment pas il ne vont pas t’acheter, même si tu as le meilleur produit en mains, s’il ne t’aime pas ils vont aller au magasin ou prendre quelqu’un d’autre. Elle a très bien compris en parlant de déclinaison elle a eu des magazines et différentes choses qui restent dans le domaine de la presse et de la télé pour développer son business.

En plus de ça, davantage parce que je suivi un peu l’histoire pas tout. En fin de compte, elle est entrepreneuse, mais très maligne, très bien, ne savait pas gérer le business et elle s’est associée que son mari ou son son frère qui lui a donné bon pour son départ. Bien sûr, la grande majorité, et c’est lui qui gère tout l’opérationnel. Joanna s’occupe donc de produire tout ce qui est contenu à associés en fin de compte avec son mari ou son frère. Et c’est lui qui gère toute sa partie business.

 

Sylvain BERSINGER: Oui, c’est vrai quand les entrepreneurs, on retient souvent un nom et j’en parle peu dans l’introduction de mes livres. En général, on retient un nom, un entrepreneur, mais en fait, bien souvent, quand on creuse un peu, il y a peut être un peu une injustice.

Parce qu’il y a souvent aux auto entrepreneurs un proche, un salarié, un actionnaire qui a aussi des idées et sans qui le succès entrepreneurial n’aurait sûrement pas été le même. Je crois que c’est aussi important de le préciser. À peu près tous les entrepreneurs dont on parle, c’est rare qu’il y ait eu juste une personne qui fasse le succès. Quoi? C’est souvent l’équipe et les idées, la force de travail. C’est souvent bien plus qu’une personne.

 

Thierry : Dont on parle souvent du self-made-man ou woman show, on va dire, mais en fin de compte, c’est vrai que ça commence par une personne, c’est vrai. Mais quand on met souvent en fin de compte, on veut les cacher. Mais un jour, ils sortent parce que c’est marrant. Warren Buffet On a toujours parlé de lui pendant 10 ans. Il y a un moment, un autre. Son associé a voulu partir. C’est une vu son nom. Tu parles. Voilà qui est aussi milliardaire, Steve Balmer, avec Microsoft aussi, à fond moi. Quand on regarde bien, il y a toujours quelqu’un qui est derrière.

On pense qu’on n’est pas aussi important. C’est bien de commencer tout seul de faire son business, on est sous le premier, on a l’impression de se développer. Souvent, il y a d’autres hommes et des femmes qui sont là pour développer et dont il faut savoir devenir manager et développer sa structure. Donc, parfait « Resite » nous les livres avant que je te pose des questions, que je pose à tout entrepreneur ce que je te con comme économiste, entrepreneur ou en fin de compte, de tous les livres comme ça, je mettrai les liens.

 

Sylvain BERSINGER: Oui, c’est vrai que l’activité d’auteur. En fait, c’est à une petite échelle, une activité entrepreneuriale puisqu’on crée un produit un livre et on essaie de fignoler le mieux possible pour qu’il trouve son public donc sur les livres que j’ai publié. Il y a l’économie en clair aux éditions Ellipses. Le premier, c’est de la vulgarisation en économie. Il y a eu l’économie pour ceux qui n’y comprennent rien et promenade au pays de l’économie. C’est un peu la suite de l’économie en clair, là on est plus sur de la macroéconomie.

Questions types, chômage, croissance, balance des paiements, crise économique, ces choses là et plus sur des profils entrepreneuriaux. Donc, il y a eu Les entrepreneurs de légende aux éditions Enrick B en 2018 et Les entrepreneurs atypiques, toujours aux éditions Enrick B, au printemps 2019. Donc, normalement, en 2020, les entrepreneurs français.

 

Thierry : D’accord donc tu es vraiment actif, on va dire, tu écris beaucoup autour de l’économie et de l’entrepreneuriat. Excusez moi ce qui écoutent. En tout cas, ce qu’on a compris dans tous ces parcours, c’est qu’ il faut avoir un vrai, Pourquoi. Eviter ses pensées limitantes. Enfin, on a bien vu que c’est gens qui n’ont pas de pensée de militant ont eu des problèmes et qui ont surmonté leurs problèmes. Les problèmes entre parenthèses sont surmontables quand on veut réussir que ce soit hommes ou femmes. On a beaucoup parlé des femmes qui n’ont malheureusement pas souvent un honneur. C’est pas fautes, d’inviter des femmes dans mon show. Mais bon, ça, c’est ma faute. Donc voilà. Donc merci pour tout. Moi, j’ai posé 3 questions. Et puis ensuite, on va se dire au revoir les 3 questions.

LES 3 QUESTIONS A SYLVAIN

Thierry : Quel est pour toi les meilleures idées pour devenir entrepreneur?

Sylvain BERSINGER: A mon avis, c’est l’envie. C’est l’envie de ne pas marcher dans les clous, l’envie de se dire Y’a t’il quelque chose que moi, j’aimerais faire différemment, que je pourrais peut être faire mieux? Il faut avoir peut être un peu la prétention de pouvoir faire mieux que moi, mais mes livres, si je considère l’écriture comme l’activité entrepreneuriale, je pense. ECALLE sur les livres en économie, les livres de vulgarisation en économie.

J’avais envie de faire des livres avec un style un peu plus léger parce que je me trouvais khalif, d’économiste un peu ennuyant, avec un jargon un peu lourd à et moi. J’aime beaucoup l’écriture en général et je voulais faire des livres avec un style un peu un peu plus léger et pareil sur les livres avec les entrepreneurs.

Je voulais être clair. Je voulais faire aussi, mais j’ai essayé d’avoir une écriture assez légère parce que je trouve qu’il y a trop de livres, que l’écriture un peu assommante. Et donc, je pense que pour être entrepreneur, il faut avoir l’envie d’apporter un petit quelque chose. Après, ça marche, ça ne marche pas, on réussit et on réussit pas à faire un bon ou un bon produit, un bon rendu. Mais je pense que à la base, il y a forcément une envie et une envie d’apporter, d’apporter une petite pierre à tout petit peu différente de ce qui existe déjà sur le marché.

 

Thierry : Moi, j’ai été voir les critiques sur Amazon, donc tout te fais des compliments. Très bien noté, donc, et tout le monde répète que c’est très simple, les vulgarisant. Ce n’est pas les prétention. On sait très bien.

 

Thierry : Quel est le livre que tu conserver à tout entrepreneur et pourquoi.

 

Sylvain BERSINGER: Je pourrais dire le mien, mais je ne vais pas répondre ça. Je vais donner une autre réponse. Alors, très franchement, je sais, j’ai un peu du mal à en choisir un il y en a un que j’aime bien alors qui n’est pas uniquement sur l’entrepreneuriat, qui sur l’aspect, sur l’économie au sens large et l’entrepreneuriat rentre dedans. C’est le Cygne noir de ,Nassim TALEB, je sais pas si tu connais,.

 

Thierry : Si, si, je l’ai lu il y a très longtemps. En plus, il y a , c’est marrant, il y a une chose qui m’a toujours qui m’est resté parce que je l’ai. On me l’a piqué. Malheureusement, je ne l’ai plus il faut que je le rachète. Je l’ai lu car j’aime bien  la finance. Il parle souvent des masters, il parle de la finance, il parle des managers. Il y a une partie en fin de compte, tu vois. Des fois, il y a un bouquin.

Il fait 250 pages, 300 pages. Il y a un truc qui m’est resté, maintenant quand il y a un train qui part je ne cours jamais après, et après que j’ai lu ça. Et Dedans, nous y voilà ça sert à rien Il y a toujours des trains qui passent. Et après? Après avoir relu plusieurs fois ce bouquin là, maintenant, chaque fois que je vois un train qui sonne et je ne cours pas après, je me dis comme dit Nassim, je ne cours pas après.Comme quoi des fois il y a des  Petite anecdote dans un livre, il y a plein de choses intéressantes dans ce bouquin.

 

Sylvain BERSINGER: C’est un livre comme tu le dis beaucoup sur la finance, mais au delà de la finance, il traite du risque qu’il traite de l’incertitude, de l’aléa, notamment dans le domaine financier et économique. Alors c’est un livre ou moi aussi que j’ai lu il y a longtemps. Ça fait longtemps que je n’ai pas relu je devrais peut être le relire, mais je sais qu’il m’avait.

 

Thierry : E n plus, C’est quelqu’un qui a une bonne bonne écriture. Je crois que j’ai dit en anglais plus et en plus, il l’aime. Il aime les écrivains français et les philosophes, donc il parle beaucoup. Il y a beaucoup de philosophie, de références philosophiques. Pas que français en général.

 

Sylvain BERSINGER: Oui, parce que c’est quelqu’un taleb qui est d’origine libanaise, qui est parfaitement francophone,il a fait son doctorat à Paris-Dauphine et il parle parfaitement et lit parfaitement le français. C’est vrai qu’il fait beaucoup de références à Zola, moment à des philosophes français Bourdieu, etc.

 

Thierry : Donc, c’est vraiment plaisant à lire. Et il montre aussi la vérité de ceux qui font des grandes études, des masters pour venir en finance. Souvent, il n’y connaissait rien. C’est vraiment très bien je l’ai lu, Il y a très longtemps, je n’ai plus malheureusement sous les yeux. Je suis près de la bibliothèque, mais je ne le vois pas. Je sais que je n’ai pas bon, mais je vais le reprendre parce qu’il est vraiment très intéressant.

Et puis, comme tout à l’heure, moi, je te dis qu’on est en crise. Donc voilà, il y a des choses intéressantes par rapport à ça. Au risque, comme tu dis, et à façon de manager les risques, c’est très intéressant. Dernière question.

 

Thierry : Quelle est la compétence que tu rêves d’avoir?

 

Sylvain BERSINGER: Alors, j’aurais presque envie de mettre un pluriel, mais si je dois retenir qu’une je dirai que j’aimerais arriver à avoir un style d’écriture encore encore meilleur comme comme des auteurs que J’aime beaucoup Michel Audiard, Céline, Cavanas ou arriver justement dans mes livres à être encore plus agréable à lire et encore plus percutant dans Le choix des mots. Et j’ai beaucoup d’admiration pour les gens qui ont un très bon style d’écriture. Et j’aimerais, j’aimerais encore m’améliorer dans ce domaine pour faire des livres encore meilleurs.

 

Thierry : Bien. Et j’irai tenté la phrase je dirais que c’est en écrivant qu’on devient écrivain. Tu es déjà a ton quatrième ou cinquième livre. C’est çà, je crois

 

Sylvain BERSINGER: Oui, de publier cinquième. Après, j’ai eu diverses tentatives avortées dans le roman et ailleurs. Mais voilà,.

 

Thierry : C’est là que ça montre que ça se rapproche de l’entrepreneuriat. On tente des choses. Des fois, des fois çà passe, des fois çà ne passe pas Des fois, on crée cinq entreprises six ça ne marche pas. Et on ne sait pas si le sixième ou septième tu vas en vendre un million. Donc voilà, on va dire ah en plus d’être,un auteur, c’est un écrivain, c’est un entrepreneur. Parce que quand on a ce niveau là, qu’on fait autant de cash, qu’on touche les gens.

On est entre parenthèses. Quelqu’un qui a crée de la valeur pour les gens. Par rapport aux critiques que je vois sur Internet, je pense que je ne m’inquiète pas. Je pense que si ce n’est pas le prochain, ce sera. Après, j’ai eu l’impression que ta l’ esprit, cet esprit conquérant tu vas encore écrire,et écrire, écrire, donc, en espérant que du bon pour toi, Sylvain, je te laisse le dernier mot. Puis après on se dit au revoir.

 

Sylvain BERSINGER: Un merci beaucoup, pour ton.., pour m’avoir invité? Parce que je pense que c’est vraiment important qu’on parle d’entrepreneuriat et de gens qui réussissent dans une période où on parle beaucoup de risque de crise, de tous les problèmes et il y a beaucoup de problèmes dans le monde. Mais j’aime beaucoup parler avec des gens qui ont un esprit entrepreneurial et qui ont de l’ambition.

C’est important d’avoir à avoir un peu d’ambition et d’envie, de faire des choses et des choses peut être un peu grandes et de changer un peu,changer le monde à sa modeste échelle. Merci pour ton invitation. Et pour ce que tu fais.

 

Thierry : Merci. Merci à toi aussi. Ciao Ciao Sylvain,

 

Sylvain BERSINGER: Salut,

CONCLUSION

Thierry : Voilà, c’est fini pour l’épisode 41 avec Sylvain qui nous a partagé toutes ces bonnes informations, lui qui a étudié toutes les entrepreneurs et entrepreneuses qui ont des parcours un peu atypiques, qui n’auraient pas dû réussir et qui ont réussi.

Le but, c’est vraiment de prendre exemple sur eux, d’arrêter d’avoir des dépensés limitantes et de trouver sa solution des solutions il y en a plein temps. Oprah Winfrey, elle est très proche mais ceux qui étaient là avant. On n’avait pas Internet. On n’avait pas tous les éléments qu’on a actuellement. Des solutions, il y en a. Il faut juste se bouger les fesses. Oui, il faut te bouger les fesses pour pouvoir sortir de la Rat Race et réussir son projet entrepreneurial.

Et si c’est pas le premier, ce sera le deuxième ou troisième comme lui avec ses bouquins. Ses bouqins marche bien, mais bon, c’est pas mal l’écrivain le plus connu. J’espère qu’il va l’être parce que comme tu dû le voir ou comme tu vas le voir,il a plutôt des bonnes critiques. Il a plutôt des bons retours, donc n’hésites pas à le soutenir dans son projet entrepreneurial. Son projet donc d’écrit. Je te mettrai tous les liens, Dans le show note. N’hésite pas à partager et à commenter cet épisode. Et moi, je te dis à la semaine prochaine avec un autre entrepreneur ou une entrepreneuse, Ciao, Ciao.