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#Episode 13 – POURQUOI CRÉER UN PODCAST POUR TON BUSINESS ? Interview de Marco BERNARD

Je te propose l’interview d’un sérial entrepreneur qui est devenu expert en podcast. Il a plusieurs émissions dont deux qu’il va nous parler. Le marché du podcast francophone n’est pas encore saturé comme aux états-Unis. Il faut donc en profiter pour se placer.

 

Thierry Henry : Salut à tous ! Bienvenue sur l’entrepreneur lifestyle, épisode numéro 13. Aujourd’hui, j’ai l’honneur d’accueillir Marco Bernard, qui est un Québécois, qui est un expert en fin de compte du podcast, qui a à son actif plusieurs podcasts, donc deux dont on va vous parler qui a déjà plus de 300 épisodes avec les décumuler, qui est aussi un entrepreneur qui a créé plus de 20 sociétés, qui en a échoué beaucoup, comme il le dit. Donc, il va nous donner beaucoup de conseils et expliquer pourquoi il faut se lancer dans le podcast.

Pourquoi, en fin de compte, c’est les meilleurs moyens de closer ses clientes, d’avoir des clients fidèles. Pourquoi en fin de compte il y a encore beaucoup de place en francophonie ? Donc, il donne beaucoup de chiffres parce qu’il connaît bien le marché, il l’a bien étudié, surtout que lui, il est proche du marché anglo-saxons. Il le connaît aussi. Moi, je ne connais pas même si je m’y intéresse et je cherche un peu, mais vraiment très intéressant. Je vous propose aussi sa formation qui est gratuit Thierry-henry.fr/formation-podcast. Je vous dis à tout de suite avec Marco Bernard.

Salut Marco ! Comment tu vas ?

Marco Bernard : Cela va bien merci Thierry et toi ?

Thierry Henry : Très bien merci. Merci d’avoir accepté l’invitation. Aujourd’hui, tu vas nous parler du podcast et du pouvoir du podcast pour pouvoir développer sa notoriété et son business, donc bien sûr de tes deux autres podcasts, enfin tu en as trois, mais bon on va parler de deux d’aujourd’hui : l’académie du podcast et l’accélérateur.

Marco Bernard : C’est les deux les plus importants en fait.

Thierry Henry : Pour ceux qui te ne connaissent pas, présente-toi rapidement.

Marco Bernard : Je suis entrepreneur, papa de quatre jeunes filles, marié, entrepreneur depuis 25 ans maintenant, même un peu plus de 25 ans. J’ai été impliqué dans une vingtaine d’entreprises dont 17 ont échoué. Alors, j’ai beaucoup d’expériences dans tout ce qui touche à l’entrepreneuriat. Donc l’accélérateur a été lancé en 2017, juin 2017. Puis du côté de l’académie du podcast, cela a été lancé au moins d’août 2018. Depuis ce temps-là, on roule donc cela va bien.

Thierry Henry : D’accord ! Moi, j’avais une question tout de suite, type plutôt personnel, parce que je pense comme tu es Québécois, tu parles anglais, pourquoi tu n’as pas fait un podcast en anglais ?

Marco Bernard : En fait, c’est une fausse croyance que les Québécois parlent anglais.

Thierry Henry : J’ai dit une bêtise.

Marco Bernard : Non, mais c’est ce qui arrive, c’est qu’ici au Québec, on a environ 70 % de la population qui est francophone pur. Donc oui, on a un accent différent du français qui se parle en France ou ailleurs dans le monde, mais c’est effectivement le français qui prédomine ici au Québec. À Montréal par contre, là on peut dire que c’est environ de 35 à 40 % d’anglophones et le reste des francophones.

Mais oui, on baigne dans l’anglais ici au Québec parce qu’on est entouré de communauté anglophone, que ce soit du côté des maritimes dans les provinces de l’atlantique. Il y a beaucoup d’anglais de ce côté-là. Même chose en Ontario et évidemment ce sont les États-Unis, donc évidemment on est entouré d’anglophones. Donc, on comprend l’anglais, on le parle également, mais est-ce que j’aurais été à l’aise à faire un podcast en anglais ? Je ne pense pas d’une part. Et ensuite, le fait français pour moi est très important.

Ici au Québec, on a cette fibre nationaliste très forte de protégé notre français. On a une loi qui protège le français, qui empêche l’affichage en anglais sur les commerces, qui fait en sorte que les patrons doivent s’adresser d’abord et les gens dans les commerces doivent s’adresser d’abord en français plutôt qu’en anglais, peu importe à quel endroit on se situe dans le Québec. On essaie de protéger beaucoup le fait français chez nous. Donc, je faisais partie de cette garde-là qui veut justement promouvoir le tout en français.

Je pense qu’il y en a pas assez définitivement en français à travers le monde, il n’y en a que 12 000 et je pense qu’on en parlant comme tu fais aujourd’hui Thierry, on va en avoir plusieurs milliers de plus et c’est ce qu’on essaie de faire avec l’académie de podcast.

Thierry Henry : J’espère et je pense  que tu vas motiver beaucoup de personnes parce que j’ai vu que tu étais assez actif, parce que j’ai vu tu étais à fond. Moi, je ne connaissais pas trop et dernièrement, j’ai cherché pour faire l’émission et j’ai vu que tu étais partout. Donc quand on cherche, on trouve comme on dit. J’ai vu que tu as interviewé certains Français qui sont très connus dans le marché de youtubeurs. Aussi, tu as fait des articles sur webmarketing.com, je crois. En fin de compte, quelle est la stratégie sur les podcasts, c’est juste les podcasts pour être rémunéré pour faire du business ou qu’est-ce qu’il y a autour ?

Marco Bernard : En fait initialement lorsque j’ai démarré l’accélérateur en juin 2017, l’idée derrière cela, c’était vraiment juste d’avoir une plus grande exposition, on peut dire, plus de plus de trafic vers mon site internet et surtout donner beaucoup d’informations aux gens qui venaient sur mon site ou qui me suivaient un peu partout.

Je commençais à ce moment-là à avoir un peu plus de personnes qui me suivaient sur LinkedIn. Cela commençait. Ceci dit que depuis juin 2017, l’ensemble de mon réseau a été multiplié par quatre et c’est uniquement dû au fait parce que je n’ai rien changé d’autre qu’ajouter deux podcasts.

Donc, c’est uniquement dû au fait que les podcasts maintenant qui font partie de ce que je fais, de ce que j’écris comme contenu et cela donne l’effet que justement on a cette exposition-là, cette notoriété-là aussi qui vient s’ajouter. Puis cela fait en sorte que les gens apprennent à me connaître, comme tu l’as fait puis comme plein d’autres le font à chaque à chaque épisode, donc autant sur l’accélérateur que sur l’académie du podcast.

Mais initialement lorsque cela a été lancé avec l’accélérateur, il n’y avait aucun but pécuniaire derrière. Ce n’était pas pour faire de l’argent. Par contre pour la petite histoire, au bout d’une année lorsque j’ai bouclé la boucle de la première année, j’ai fait comme le post mortem de la première année de l’accélérateur et je me suis rendu compte à ma grande surprise qu’il y a eu 56 000 dollars, en fait pour être plus précis 56 131 dollars qui ont été générés à l’aide du podcast seulement, à l’aide de l’accélérateur, et ce en 110 épisodes.

Donc 56 000 dollars, ce que cela représente, c’est à peu près 37 000 euros quelque chose comme.  Cela a été généré malgré le fait que je n’avais aucun annonceur sur mon podcast et je n’avais rien à vendre sur mon site internet non plus. D’ailleurs, si vous allez sur le marcobernard.ca, vous ne trouverez rien à acheter non plus sur mon site internet et je n’ai rien à vendre.

Thierry Henry : Comment s’est faite la rémunération, c’est par l’affiliation ou la formation l’académie du podcast.

Marco Bernard : Non en fait, l’académie de podcast s’est venue bien plus tard. C’est venu à la fin de 2018 en fait. Cela faisait déjà une année complète que l’accélérateur était en place lorsque l’académie du podcast a été lancée. Essentiellement, c’est que je dis aux académiciens lorsque les gens arrivent sur l’académie du podcast, je leur dis : juste le fait d’être présent aux oreilles des gens, cela va faire en sorte qu’à un moment donné, il va avoir des gens qui vont entrer en contact avec vous et qui vont vous demander conseil ou qui vont vous demander de pousser un peu plus loin sur le sujet que vous avez abordé dans votre podcast.

Cela va faire en sorte qu’à un moment donné, il va y avoir des opportunités d’affaires qui vont inévitablement se découler de cela. Donc moi lorsque j’ai lancé en juin 2017, je n’ai eu cette réaction-là avant quelques mois. Mais lorsqu’on était rendu, disons, septembre – octobre, là j’ai commencé à avoir des gens qui entraient en contact avec moi me disaient : j’ai entendu tel interview que tu as fait avec tel invité, j’ai adoré comment tu as travaillé avec cet invité-là, le sujet qui était abordé.

Je me posais la question, tu avais assez à l’aise avec le sujet : est-ce que tu offrirais du coaching par hasard dans ce sujet-là parce que cela m’intéresserait de pousser un peu plus loin. Je veux voir comment tu pourrais peut-être aider mon entreprise. Il y a eu plusieurs situations comme cela durant l’année.

En avril 2018, j’ai lancé le sommet virtuel d’accélération de votre business, le SVAB, qui éventuellement va probablement avoir une version, une deuxième édition du SVAB. Mais bref, ce que c’était en gros le SVAB, c’était 21 conférenciers qui venaient donner une conférence d’environ 45 minutes à 60 minutes. C’était gratuit. Les gens pouvaient assister gratuitement à l’ensemble des conférences et s’ils voulaient avoir accès aux reprises et à un groupe privé, à ce moment-là ils pouvaient acheter une passe pour avoir accès aux contenus à vie.

Alors, j’ai réuni 21 conférenciers. Là-dedans, il y avait cinq pays francophones qui étaient représentés à travers les 21 personnes qui étaient là.

Thierry Henry : Est-ce que c’était il y a deux semaines parce que j’ai vu même qu’il y avait…

Marco Bernard : a fait un sommet aussi. Cela s’appelait le sommet virtuel sur… En fait, ce sommet-là, c’est vraiment le podcast qui l’a mis de l’avant, qui est un bon ami à moi. Mais non, c’était l’année dernière en fait. Tout cela pour dire que pendant ce sommet-là, sur trois jours, pendant ce sommet-là, il y a un type qui m’a contacté, il m’a dit, il a retrouvé mon téléphone, mon numéro de portable, je ne sais pas où il a pu trouver cela : Marco, je suis abonné sur le SVAB, j’ai regardé comment tu as fait les trucs. Techniquement, je veux exactement cela, mais pour des cours de danse en ligne.

Alors, je veux lancer une plateforme avec des cours de danse en ligne et j’aimerais que tu me dises comment je peux faire cela. Toi, tu l’as fait comment, etc. J’espère que c’est moi qui ai bâti la plateforme au complet. Il dit : je veux exactement cela, je veux que tu montes ma plateforme. Il a dit : je préfère le paquet de soumission partout, je préfère des devis et je me retrouve avec des devis de 40 000 dollars canadiens.

Thierry Henry : C’est très bien.

Marco Bernard : Pour être tout à fait franc, c’est vraiment ridicule en comparaison avec le travail qui était à faire. C’était moins que la moitié de cela. Alors, j’ai fait le travail avec lui. Donc, cela fait partie de cela. Essentiellement, cela provenait d’un épisode d’un podcast parce que dans l’épisode j’expliquais pas à pas, exactement, comment j’avais bâti le sommet. Et lui, il m’a dit : j’ai écouté cet épisode-là, j’étais m’inscrire, j’ai regardé et c’est exactement cela que je veux. Alors, je t’engage. Il y a eu le sommet à plusieurs reprises durant l’année. Cela a généré 56 000.

Thierry Henry : Pour tous ceux qui écoutent, qui cherchent du trafic et à avoir un peu de notoriété, voilà l’intérêt du podcast. J’avais d’autres questions. Actuellement en fin de compte, comment tu vois le marché entre le marché US parce que moi aussi, je suis très podcast. J’en écoute 5 à 6 heures par jour quand je peux. Comment tu vois le marché par rapport au marché français, surtout quand on dit français, ce n’est pas encore fun parce qu’il y a le Maghreb, le Québec, la Belgique, la Suisse qui parle un peu français.

Marco Bernard : Premièrement, il y a une énorme opportunité à saisir du côté francophone. Présentement, on parle d’à peine 12 000 podcasts francophones à travers le monde sur les quelque 600 000, maintenant probablement tout près des 700 000. Des nouvelles statistiques vont être publiées. Normalement, c’est en mars ou en avril que c’est publié les statistiques. Donc, on va être rendue 00:12:16 aux dernières statistiques, on doit être au-delà de 700 000 au moment où on se parle. Il y a eu une espèce de gros boum en 2018 et la vague continue encore en 2019. Il y a une occasion à saisir, une opportunité à saisir pour les francophones parce que pour les gens qui sont très nichés, vous pouvez aller faire une recherche dans 12 000 et vous allez vous apercevoir très rapidement que dans votre niche, probablement qu’il y a rien ou à peu près rien.

Alors que si vous faites une recherche en anglais avec les mêmes termes que votre entreprise, vous allez vous retrouver avec peut-être plusieurs podcasts, plusieurs dizaines de podcasts qui vont être là dans ce sujet-là, dans cette expertise-là. Alors comme il n’y a rien en français, vous allez pouvoir vraiment sauter sur une occasion incroyable pour justement être les pionniers à vous lancer. Donc cela, c’est la première chose.

La deuxième chose, c’est que Google a mis les efforts, a redoublé d’efforts en 2018, j’ai eu la chance de recevoir, entre autres, Jacques qui est le directeur de Google podcast sur l’académie du podcast à l’épisode deux ou trois, je pense. Il est venu nous annoncer l’ensemble des actions que Google comptait prendre dans les prochains 24 mois à ce moment-là. Cela date déjà vers 16 mois environ.

Une des actions que Google comptait faire, c’était justement d’ajouter un onglet dans les résultats de recherche lorsqu’on fait une recherche dans Google. On a évidemment les résultats de notre recherche qui nous sont retournés. Ensuite, il y a l’onglet actualité, l’onglet image, l’onglet vidéo, etc. Et il va y avoir un onglet audio qui vont être ajouté dans l’engin de recherche pour faire en sorte de retourner des résultats de recherche audio. Et lorsque les gens vont faire des recherches via les haut-parleurs intelligents, donc les Alexa et Google rom de ce monde, à priorité, ce sera des résultats de recherche audio qui vont leur être retournés.

Là, cela veut dire qu’il va y avoir énormément de trafics, énormément d’expositions qui vont être ajoutés. Et là, les géants de ce monde, dans le monde des médias les géants sont déjà présents dans le podcast. Ici au Québec, il y a QUEBECOR qui a lancé sa propre chaîne de podcasting, il y avait Radio-Canada qui était déjà là. La majorité des chaînes radio et télés ont déjà du podcast ou sont sur le point de lancer leur podcast. Je sais qu’en France, cela se fait également.

Donc au niveau des médias, c’est déjà l’heure. Sauf que l’heure lorsque les résultats vont pouvoir rentrer directement dans Google, là on va voir les géants qui vont arriver, les autres entreprises, les banques, etc. On va commencer à voir ce qui va arriver, et définitivement qu’à ce moment-là, les gens qui vont déjà avoir été là, ils vont avoir cet effet de primes de pionnier qui va entrer en ligne de compte.

Thierry Henry : Mais moi, j’ai même entendu en plus, c’est sûr mon podcast en anglais, alors, je ne sais pas, je crois que c’est Pat Flynn qui parlait de cela, qui a indiqué que même les constructeurs de voitures, puisque même certains actuellement, moi sur la voiture de ma femme, je mets le Bluetooth et je peux écouter mon podcast, mais même les petits constructeurs s’y mettent pour que tout le monde en fin de compte, comme le monde évolue vers la vidéo et l’audio, que toutes les voitures en France soient équipées pour qu’on puisse écouter les podcasts. Et en plus de cela, juste une parenthèse, j’écoutais, mais je ne sais même pas qui en parlait : même le grand gourou du blogging, comme il s’appelle euh Seth Godin qui s’est mis au podcast.

Tout le monde s’y met, même là je sais qu’il y en a encore d’autre d’autres qui s’y mettent. C’est vraiment important. D’autres le faisaient depuis un petit bout de temps et il est. Mais j’ai l’impression que tout le monde secoue. Et moi, j’étais au sein de la filiation avec Neil Patel, il y avait un keynote speaker et il disait qu’il y a un trou de 3, 4 ans sur la vidéo et le podcast, il faut y aller parce qu’après cela va être bouché comme le blogging.

Marco Bernard : Exactement. Et en français, je pense qu’on a une fenêtre qui va être un peu plus grande que cela. Je pense que l’information que Neil te donnait était exacte pour l’anglais. Je pense que le français est toujours quelques années en arrière. Donc, on est vraiment dans les early adopter, comme ils disent, on est vraiment dans la courbe-là, complètement à gauche du spectre pour vraiment être dans les premiers à se mettre dans le bain. Effectivement, même Garry qu’on n’a pas nommé, qui est le grand gourou marketeur américain a annoncé lui aussi au printemps de 2018 que ce serait d’un expecting le podcast que c’est vraiment la tendance à aller de l’avant.

Thierry Henry : En espérant qu’il ne se trompe pas comme il se trompait sur le Snapchat. Mais bon en général, il ne se trompe pas. Il a le droit de se tromper aussi.

Marco Bernard : C’est assez rare qu’il se trompe effectivement. Puis en fait, il ne s’est pas vraiment trompé sur Snapchat. Je pense que l’erreur stratégique de Snapchat a été de refuser l’offre de Facebook. Mais c’est une autre histoire.

Thierry Henry : Actuellement, en fin de compte, parce que j’ai fait dernièrement podcast, il y a deux mois sur l’Instagram, je connais un peu ta réponse parce que j’ai été cherché dans tes informations vu que j’ai une tendinite que j’expliquais. Est-ce que toi tu penses que n’importe qui peut se lancer en podcast.

Marco Bernard : Définitivement, la preuve est là. Moi de mon côté, je n’ai aucune formation en radio, en communication. Je n’ai aucune formation de quelque chose que ce soit pour donner des entrevues ou tenir des entrevues ou peu importe. Malgré tout cela, là je suis rendu à tout près de 250 épisodes au moment où on se parle. Un podcast qui apporte déjà plus de 500 auditeurs à chaque épisode.

500 auditeurs, les gens qui ne connaissent pas le monde du podcast ou qui sont habitués à des chiffres dans YouTube, par exemple, peuvent sembler dire : ce n’est pas énorme 500. La moyenne mondiale sur un podcast est 162. Cela, c’est la moyenne mondiale de gens qui vont aller écouter un épisode de podcasts. 500 personnes, c’est comme si la différence entre un auditeur sur un podcast sur iTunes ou sur n’importe quelle plateforme de diffusion ou encore sur YouTube par exemple, c’est que la personne va être cruellement bien, elle va être qualifié pour venir écouter, elle choisit de venir écouter ton podcast.

Et les gens nous écoutent, en moyenne, durant 32 minutes. Alors que lorsqu’on écoute une vidéo sur YouTube, le temps d’attention moyen d’une vidéo sur YouTube, c’est de 3 à 5 minutes. Donc, les gens vont souvent faire du zapping sur YouTube. Ils vont passer d’une vidéo à l’autre. Il y a une multitude d’autres vidéos qui leur sont offertes dans la marge à droite. Alors souvent, ils vont trouver une vidéo plus intéressante dans la marge, ils ne vont écouter que quelques secondes. Cela va compter pour une vue. Et là, ils vont passer à l’autre vidéo par la suite.

Définitivement, les gens qui écoutent des podcasts, ce sont les gens qui convertissent le mieux. Ceci prouvé 100 fois. Et tout le monde qui a un podcast et une chaîne YouTube vont vous dire qu’ils vont convertir beaucoup mieux avec leur podcast qu’ils ne le font avec leur chaîne YouTube, malgré qu’ils ont énormément moins de trafic sur le podcast. La différence, c’est que les gens sont beaucoup mieux qualifiés en rapport avec cela. Définitivement, le nombre de personnes, si on le compare d’un format à l’autre, mais je vous dise, comme je disais pour revenir à la question de départ, c’est que définitivement, je pense qu’on peut se lancer sans aucun problème et de commencer avec quelques.

Thierry Henry : En fin de compte, j’aimerai poser ma question. Mais tu as quand même répondu à une question que j’allais poser. Tu parlais plutôt de la niche. Alors, si c’est un bouché alors pourquoi je te pose la question. Parce que moi dernièrement j’étais sur les US, comme j’ai une tendinite, j’ai été cherché le mot tendinite et j’ai trouvé un podcast sur la tendinite. J’ai dit, ce n’est pas possible, il y a un fou qui a un podcast sur la tendinite. Il y a plein d’autres. Il y a sur le dentaire. J’ai dit, mais ce n’est pas possible. Est-ce qu’en France on pourra le faire parce que cela va se faire ?

Marco Bernard : Pourquoi pas. En fait même, j’ai une cliente parce que je fais du coaching un peu dans tout ce qui est création de contenu évidemment. J’étais et je le suis toujours. Mais j’étais très impliqué dans le blogging depuis 2012 en fait avec un mon autre entreprise et avec Marco Bernard également.

Je fais du coaching avec elle et elle justement c’est une clinique dentaire. Je lui disais : pourquoi tu ne serais pas la première à lancer ton podcast en français. Tu as une dentiste, on va commencer par créer le contenu écrit parce que là on est train de travailler là-dessus. Mais elle est ouverte à cela parce que bon c’est quelqu’un qui s’exprime quand même bien et c’est quelqu’un de dynamique. Je suis à peu près certain qu’on peut voir un podcast au niveau de la dentisterie dans les prochains mois qui va voir le jour au Québec.

Mais l’ensemble des professions peut définitivement être là. Et ce que je dis à mes étudiants dans l’académie de podcast est : pour bien choisir un sujet, il ne faut pas que ce soit seulement qu’un sujet pour lequel on a une expertise. Il faut que ce soit un sujet où on a une expertise, mais avec un engouement, une passion qui vient se greffer à cela.

Alors souvent, ce que je leur dis c’est que prenez une feuille, séparez la feuille en deux. Dans la colonne de gauche inscrivez passion et curiosité et dans la colonne de droite inscrivez tout ce que vous avez comme expertise, tout ce que vous avez comme compétence et faites l’inventaire de ce que vous avez comme passion et ce que vous avez comme compétence. Essayez de voir s’il n’y a pas des matches possibles entre les deux.

Alors, pourquoi ne pas lancer par exemple un podcast pour les entrepreneurs qui adorent faire la cuisine. Alors la cuisine pour les entrepreneurs, cela peut être très compliqué parce qu’on n’a jamais le temps, on arrive le soir. Souvent, on va manger chez parce qu’on arrive très tard. Donc, on se ramasse à manger une tartine au beurre d’arachide et souvent avec quelques croustilles et un fruit. C’est souvent des trucs comme cela.

Alors pourquoi avec un podcast qui me parlerait de cuisine. Alors moi, j’adore cuisiner. Un podcast qui me parlerait de cuisine dans un cadre entrepreneurial, j’embarquerai là-dedans moi et je serais un auditeur fidèle de ce podcast-là parce que justement, cela vient chercher deux passions que j’ai la cuisine et l’entrepreneuriat. Donc vraiment de trouver un sujet pour lequel vous êtes vraiment qualifié et un sujet qui vous passionne et essayez d’animer tous ensemble pour faire en sorte que justement à ce moment-là vous n’aurez jamais, le syndrome de la page blanche n’existera pas. Je pense que cela peut définitivement être un point gagnant pour lancer votre podcast.

Thierry Henry : Tous ceux qui écoutent, il faut se lancer surtout qu’il y a une image précise, il ne faut pas penser parce qu’en général les podcasts, c’est plutôt une fois par semaine ou deux fois par semaine. Mais après ceux qui sont dans des niches peuvent faire un par mois. Ce n’est pas gênant en fin de compte. Ce n’est pas une obligation de faire plus que cela.

Marco Bernard : Moi, ce que je conseille, c’est d’y aller au minimum à une fois par semaine, et pourquoi je dis cela. Parce que si on veut avoir un peu de traction, si on veut avoir un peu de résultats, il faut quand même être là assez régulièrement. Ceci dit, au début, cela peut paraître un peu gros de vouloir faire un épisode à chaque semaine pour quelqu’un qui n’a jamais fait de production audio, qui n’a jamais fait de montage, qui n’a jamais rien de tout cela.

Moi, je n’ai jamais fait de montage audio avant de lancer mon podcast l’accélérateur. En fait, j’en avais fait un peu avant 2014 dans un autre podcast, mais je n’en ai fait que cinq épisodes. Je ne pense pas qu’on puisse compter cette expérience-là comme étant vraiment quelque chose qu’on peut jauger. Mais il reste que depuis que j’ai lancé l’accélérateur, je vous dirai, pour un épisode d’environ 30 minutes, cela va me prendre globalement entre 1 heure 30 et 2 heures pour compléter le cycle complet. C’est-à-dire faire les recherches, enregistrer, faire le montage et faire une entrevue au besoin lorsqu’il y a une entrevue dans mes épisodes.

Alors entre une heure et demie, deux heures, je ne sais pas Thierry toi à quoi cela ressemble, mais moi dans mon cas, c’est à peu près cela. Au début, c’était à peu près plus de quatre heures, quatre heures et demie. Mais là maintenant, on est à une heure et demie, deux heures. Donc essayez de produire 5000 mots parce qu’on va parler environ entre 4000 et 5000 mots dans 30 minutes, à essayer de produire entre 4000 et 5000 mots à l’écrit.

Ou encore, essayer de produire 30 minutes de vidéo avec tout ce que cela implique comme montage, tout ce que cela implique comme préparation des décors, comme éclairage, comme ci, comme cela. Essayez de prévoir une heure et demie à deux heures pour faire écrit ou vidéo, c’est sûr que vous n’y arriverez pas, mais à l’audio définitivement vous pouvez gagner énormément de temps à travailler de cette façon.

Thierry henry : Mais moi en fin de compte, mon cas à moi puisque je fais retranscrire à Madagascar. C’est en général entre 5000 et 10000 mots. Mon premier podcast, j’ai prévu que j’allais faire 25 à 30 minutes, mais je ne respecte jamais le temps parce que j’ai toujours envie de parler, j’ai toujours envie d’échanger. Je fais souvent entre 40 et 50 minutes, même l’avant-dernier que j’ai fait il a fait une heure. Là, on avait vraiment beaucoup de contenus. Donc, on a fait comme cela. Je pense que bientôt je vais annoncer que j’arrête la demi-heure. Je peux parler une heure, deux heures, cela ne me dérange pas, mais bon. C’est plus pour le respect des gens puisque certains, je pense, n’ont pas le temps, donc je n’ai pas envie, après c’est mon choix personnel.

Par rapport à une question, par rapport aux niches, toi tu penses qu’il faut plus donc parce qu’en tout cas tu as répondu indirectement puisque tu as dit en 5000 mots. Donc il vaut mieux faire un podcast de 30 minutes que des podcasts comme font Neil Patel ou d’autres qui font 7 à 10 minutes. Est-ce que cela vaut le coup ?

Marco Bernard : En fait la réponse que je te dirai puis peut-être que la réponse ne te plaira pas, mais la réponse que je veux te dire par rapport à cela, l’important c’est de vraiment plaire aux personas qui est ciblé par ton podcast. Et c’est une des premières actions qu’on fait avec les académiciens, c’est-à-dire qu’il faut décider notre sujet. Ensuite la première action qu’il faut faire, c’est de définir clairement qui est la personne type qui va venir écouter ce podcast-là et quelles sont ses habitudes de consommation, comment elles consomment les podcasts. Est-ce qu’elle est dans les transports en commun, matin et soir pour écouter ces podcasts ? Est-ce qu’elle le fait pendant qu’elle fait la popote, etc. ?

Peu importe, il faut essayer de cibler le plus fidèlement et le plus précisément possible ce que la personne va avoir comme habitude de consommation. Par la suite, cela va dicter le format. Le format va faire : est-ce qu’on y va avec des formats entrevus, est-ce qu’on y va avec des formats en co-animation, en panel, en solo. Et, la durée va venir entrer en ligne de compte par la suite. Mais il faut toujours avoir en tête la personne type parce que c’est cet auditeur-là qui va revenir semaine après semaine pour nous écouter.

Et, si on est trop long pour ses besoins ou pour ce qu’il peut avoir comme habitude de consommation, il va décrocher. Et, si on est trop court, il va avoir l’impression qu’il lui manque de l’information et il va la chercher ailleurs. Il y a ce petit décroches aussi parce qu’il va avoir été cherché l’information complète ailleurs. Alors au lieu d’écouter deux podcasts, il va en écouter un seul celui qui lui donne toute l’information.

Thierry henry : En fin de compte pour répondre indirectement à ma question et à ta question, mais tu l’as bien dit, il faut une persona. Pourquoi je parle de Neil Patel et d’autre qui en fond de petit podcast, ils ont leur choix donc ils en font tous les jours. Donc c’est vrai que quand on en fait cinq dix minutes, on peut en faire tous les jours. Mais pourquoi en fin de compte et j’en parlais avec un invité aussi qui a fait de podcast, c’est que moi j’aime les noms parce que souvent quand je mets le nom, c’est que je vais faire soit du sport, soit je vais faire quelque chose, j’ai besoin de ne pas prendre le téléphone et me changer 00:28:08 transports.

Si chaque fois que je retiens mon téléphone et que je zappe, je regarde le contenu et le type, mais je regarde surtout la longueur. Si c’est une demi-heure, j’écoute. Si c’est en dessous, je vais le faire si c’est Neil Patel ou quelqu’un d’autre, mais cela va m’énerver parce que je dois à chaque fois relancer un épisode. C’est ce qui m’embête.

Marco Bernard : Je suis d’accord avec toi Thierry. Pour revenir sur l’exemple que tu dis, dans le code Neil Patel, mon déplacement, mon temps de déplacement pour aller au bureau le matin, c’est entre selon le trafic, en 4 et 7 minutes. C’est vraiment très court. Alors souvent, je vais écouter un épisode de 00:28:46 en allant au bureau et en revenant parce qu’on est dans les délais de somme. Et si je vais prendre une marche à l’extérieur, mais comme tu dis, c’est un peu irritant de devoir tout le temps changer l’épisode d’une fois à l’autre parce que ce sont les épisodes de 5 ou 7 minutes. À ce moment-là, je vais me choisir un épisode, un autre podcast que j’écoute qui est un peu plus long et je vais y aller de cette façon.

Thierry Henry : D’accord. Dernière question avant que je te pose les cinq questions que je pose à tous mes  invités. Qu’est-ce que tu penses de ceux qui font plutôt des vidéos ? Parce qu’en fin de compte quand on fait du business et du marketing, il vaut mieux faire ce qu’on appelle être niché,  faire du one thing, avoir vraiment un seul objectif, donc commencer un podcast et le lancer. On me l’a même fait moi la reproche parce que j’ai lancé six mois avant dans la chaîne YouTube après j’ai fait le podcast.

Moi, c’est comme cela que je fonctionne, cela ne me dérange pas et j’ai séparé les deux. Mais il y en a qui font en fin de compte, ils lancent d’abord la vidéo, ils retranscrivent la vidéo, ils les mettent en podcast puis après ils font un texte. C’est même ce que propose, je crois, un marketeur très connu, Franck H.

On fait la vidéo, on la retranscrire, on la monte en podcast puis on fait un article et cela fait du contenu et global puis voilà. Qu’est-ce que tu penses ? Est-ce que c’est bien, est-ce qu’il faut séparer les deux ?

Marco Bernard : Pour ma part, je pense qu’il faut vraiment distinguer chaque type de format au même titre qu’on va distinguer par exemple des publications qu’on va faire sur Facebook et des publications qu’on va faire sur Instagram. On ne parle pas aux gens de la même façon sur Facebook que sur Instagram que sur LinkedIn. On ne leur adresse pas la parole de la même façon. On va probablement même choisir des photos différentes pour accompagner le même article selon sur quelle plateforme où on est.

C’est la même chose pour moi avec la vidéo et l’audio. Pour ma part, c’est deux formats, deux médias complètement différents. Je ne pourrais pas par exemple m’adresser à la personne l’audio en lui disant, en faisant des signes des mains. Il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte lorsqu’on sait qu’on est simplement à l’audio. La modulation de la voix n’est pas la même lorsqu’on parle seulement que lorsqu’on a une vidéo. On va se servir beaucoup du non verbal, on va se servir beaucoup des mimiques, là on se parle.

Nous, on a la chance de se voir, les gens qui nous écoutent ne nous verront pas. Moi je suis quelqu’un qui gesticule beaucoup pendant que je parle, mais les gens qui nous écoutent présentement, ils ne voient pas ces choses. Donc si cette émotion-là ne transparaît pas dans ma voix parce que je prends pour acquis qu’on se voit et qu’on communique de cette façon-là, mais on n’aura pas le même impact lorsqu’on fait à la vidéo que lorsqu’on le fait à l’audio.

Alors moi ceci dit, tant qu’à ne rien faire, j’aime mieux qu’on prenne l’audio d’une vidéo et le mettre en podcast, que de ne pas avoir de podcast tout cour. Je suis entièrement d’accord, mais si je veux optimiser mes trucs, je vais faire du podcast pour faire du podcast et je vais faire de la vidéo pour faire de la vidéo.

Thierry Henry : D’accord. Donc là, on attaque les cinq questions que je pose à tous mes invités. Quel est pour toi en fin de compte le business que tu rêves que tu n’as pas encore créé, même si en as créé 21.

Marco Bernard : Un business de coaching sur tout ce qui est création de contenu. C’est ce que je fais déjà, mais ce n’est pas fini, ce n’est pas bâti encore comme j’aimerais l’avoir. J’aimerais avoir un one stop shop pour tout ce qui est création de contenus et pouvoir faire du coaching, des week-ends de coaching par exemple dans une résidence où j’aurai mon studio, dans lequel je pourrai accueillir des gens un peu comme le fait Clif chez lui et dans lequel je pourrais accueillir une vingtaine de personnes à la fois pour faire du coaching et ce serait sur la bord d’un lac. Ce serait mon business idéal.

Thierry Henry : Plutôt classe. Quand tu as parlé du lac, j’ai eu l’image avec les 20 personnes. Ce n’est pas mal. Je pense que cela ne va pas être très compliqué, vu que tu as créé 21 sociétés, cela ne va pas être très compliqué.

Marco Bernard : On va y arriver.

Thierry henry : Deuxième question : quelle est ta meilleure expérience en tant qu’entrepreneur ou investisseur ?

Marco Bernard : La meilleure expérience, je dirais que ce sont les échecs que j’ai eus. Dans les échecs, souvent les gens ont tendance, on a eu des exemples trial récemment. On a eu Téo Taxi qui était lancée par un très gros entrepreneur ici, quelqu’un de très en vue, qui a participé à l’émission dans l’œil du dragon, qui tenait une icône investissement.

Thierry Henry : Je connais. Moi, je regarde Shark Tank et Dragon’s den.

Marco Bernard : C’est un peu le même principe. Et lui a été un des investisseurs. C’est vraiment un gros nom ici au Québec. Il avait lancé une chaîne de taxi qui était des taxis électriques. Cela s’est terminé la semaine dernière, donc une faillite monumentale. Juste la semaine avant ou l’autre semaine avant, une autre personne très en vue, une femme qui avait lancé une compagnie de marque de bijoux et la marque portait son nom, c’est caroline Néron ne pour pas la nommer. Elle aussi a dû se mettre sous la protection de la faillite.

De cette façon-là, cela a fait les journaux, cela a fait tous les médias et les gens critiquaient l’échec qui avait été là derrière. Mais pour moi, l’échec c’est la chose qui est la meilleure pour apprendre.

Thierry henry : Sinon, ceux qui ont critiqué cet entrepreneur, ce n’est pas gênant, ce sont des gens qui voilà puisque moi je connais, j’ai aussi connu malheureusement la liquidation. Donc, je sais de quoi cela veut dire et j’ai appris grâce à cela. Je préfère ne pas le faire, mais bon voilà.

Quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur ?

Marco Bernard : L’entourage, s’entourer des bonnes personnes, c’est définitivement la meilleure chose à faire pour se lancer. Tout ce qui est communauté et tout ce qui est coaching et mentorat, c’est définitivement les choses à mettre de l’avant et rapidement pour être capable de bien s’entourer pour avoir du succès.

Thierry Henry : Mais surtout en fin de compte par rapport à ce que tu as dit avant parce que c’est vrai qu’on peut apprendre des erreurs des autres et pour éviter de les faire.

Marco Bernard : Exactement !

Thierry henry : La quatrième question : quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur et pourquoi ?

Marco Bernard : Il y en a tellement. Je vais t’en donner 2. En fait, je vais te donner le livre qui a tous débuté pour moi, qui est la biographie de Steve jobs.

Thierry Henry : Lui qui a connu des gros échecs.

Marco Bernard : Exactement ! Lui aussi a connu plusieurs échecs et malgré tout cela qui a su se relever et qui est revenu en force et que finalement Apple ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui si Steve Jobs n’avait pas persévéré dans ses idées un peu folles à un certain moment. Cela, c’était le livre qui a démarré tout le virage, qui m’amène à l’académie du podcast aujourd’hui. Et sinon, je vous dirais les deux livres de Russel Brunson DotCom SecretsRussel Brunson DotCom Secrets et Expert Secrets. Ce sont deux livres qui sont disponibles gratuitement en payant seulement avec le shipping.

Thierry Henry : 7 euros pour la France.

Marco Bernard : C’est vraiment deux livres qui sont absolument hallucinants au niveau du contenu qu’il y a à l’intérieur.

Thierry Henry : Malheureusement pour ceux qui écoutent, il n’est pas en français. Mais, je l’ai relu plusieurs fois. Même des fois quand je l’ai relu, j’ai des choses que j’ai oubliées, que je n’ai pas vues. C’est très simple. Mais il parle des persona au début avec les docteurs, je crois. C’est très bien. Il parle de la value ladder comme il dise. Il faut vraiment le lire. C’est dommage qu’il n’est pas en audio. Je crois qu’il n’est pas en audio parce que moi j’aime lire l’audio.

Marco Bernard : Non. Pas encore. Il y a un podcast par exemple Russe Brunson.

Thierry Henry : Je crois qu’il en a plusieurs. Il y en a en plus qui est en voiture souvent, ce n’est pas terrible,  en terme d’audio, mais bon. Pour revenir sur Steve Jobs pour ceux qui ne l’ont pas vu, il faut aller lire le bouquin puisqu’en plus ce qui est étonnant dans sa carrière, c’est qu’il a commencé par une grande réussite. Donc, il aurait pu s’arrêter parce qu’il avait de l’argent et en fin de compte il a persisté, il a fait d’autres petits business, de grands business, il faut lire le livre, il a eu un petit trou de quelques années, ensuite il a bien rebondi. Donc, c’est vraiment spécial. Dernière question : quelle est la compétence que tu rêves d’avoir ?

Marco Bernard : C’est une très bonne question, la compétence que je rêve d’avoir, je dirais, j’aimerais beaucoup m’améliorer dans tout ce qui est finance. J’ai quand même une bonne connaissance dans tout cela, mais je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine.

Thierry henry : C’est pour cela que tu parlais de Dragon’s Den, Shark Tank et de l’œil du dragon et que tu dois écouter. Du coup, tu dois aimer tout ce qui est finance et tout ce qui est une entreprise.

Marco Bernard : Exactement ouais, je m’informe beaucoup de cela, mais je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre par rapport  à tout cela.

Thierry Henry : Parfait. On a eu beaucoup d’informations. J’espère que tout le monde est prêt à lancer son podcast.

Marco Bernard : Je l’espère aussi.

Thierry Henry : Donc, je te laisse le mot de la fin, à savoir qu’on va mettre tous les liens de l’académie du podcast et de l’accélérateur et de tout ce que tu fais.

Marco Bernard : Ouais, Thierry va mettre dans les notes d’épisodes évidemment les endroits où on peut me rejoindre. Mais l’académie du podcast comme tu l’as mentionné, c’est simplement une formation pas à pas qui donne 75 vidéos environ en ligne sur une plateforme. C’est environ 25 heures de contenu et cela donne également un webinaire hebdomadaire chaque semaine pour venir peaufiner ces qualités de podcasteurs. On a une communauté qui est avec cela aussi sur Facebook. Donc, tous les académiciens sont présents sur cette communauté-là pour justement venir s’entraider à travailler avec leur podcast et à s’améliorer comme podcasteur et à trouver aussi des invités à l’occasion. C’est cela.

L’académie du podcast a été lancée à l’été de 2018 avec une. Depuis ce temps-là, il y a plusieurs dizaines d’années d’académiciens qui se sont joints et cela continue. On a encore deux français cette semaine, deux personnes de Paris, trois personnes mêmes de Paris qui se sont inscrits dans l’académie du Podcast cette semaine. Donc cela continue d’aller de l’avant de ce côté-là.

Thierry Henry : Parfait. Marco grand merci, je te dis à bientôt.

Marco Bernard : Merci beaucoup Thierry.

Thierry Henry : Tchao.

Marco Bernard : À la prochaine. Tchao.

Thierry henry : C’est fini pour l’épisode numéro treize, merci à Marco d’avoir pris le temps de donner toutes ces bonnes informations dont j’espère qui vous a motivé à créer votre podcast pour vous faire connaître, avoir une notoriété et à avoir plus de clients. Je trouve que ce n’est pas un média très compliqué, même moi quand j’ai commencé, ce n’est pas très compliqué. Il y a un peu de technique pour l’audio, mais vraiment très intéressant.

Je vous redonne donc l’information thierry-henry.fr/formation-podcast. Prochain épisode, j’ai un entrepreneur qui fait de l’e-commerce, un expert d’Amazon FBA. Tout cela, je vous l’expliquerai dans l’épisode et ensuite j’ai d’autres entrepreneurs encore en ligne. Voilà n’hésitez pas à me suivre, à commenter, à télécharger sur iTunes, Stitcher, surtout iTunes, c’est ma plateforme numéro une. Puis n’hésitez pas à poser des questions et à me proposer des invités pour que je puisse développer des sujets pour vous. Je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode. Tchao.