Blog, Business en ligne, Podcast

(Podcast) Comment générer du Trafic avec Instagram ? Interview de Nicolas Kern

(Transcription) Salut à tous ! Bienvenue sur l’épisode numéro 6 de l’Entrepreneur Lifestyle. Aujourd’hui, j’ai un invité vraiment spécial, que j’ai connu dernièrement, qui a sorti une formation, qui va vous permettre de ce scalé à votre business, qui que vous soyez, que vous êtes un investisseur, que vous êtes une marque, une société, quelle que soit votre niche pour réussir à avoir plein de trafic grâce à Instagram.

Donc, Nicolas Kern qui est spécialiste Digital depuis un certain nombre d’années. Il a quitté la rat race, il y a un peu plus d’un an pour se spécialiser sur le réseau social, Instagram, pour que tout le monde connecte, tout le monde tente de réussir, ce n’est pas si facile que cela. Donc, oui, il va vous faciliter la tâche en vous expliquant comment faire, en vous donnant les types et les techniques qui vont pouvoir vous permettre de grandir votre audience et faire du business avec Instagram et sortir de l’obscurité.

Donc moi, je l’appelle notre Gary vee français et vous allez voir pourquoi il est vraiment spécial. Je vous dis à tout de suite. Juste, je vous préviens, il faut rester jusqu’à la fin parce que Nicolas Kern a un cadeau pour tout ce qui vont jusqu’à la fin et qui veulent pouvoir se former à Instagram et réussir avec Instagram. À tout de suite avec Nicolas Kern.

Thierry : Salut Nicolas, comment tu vas ?

Nicolas : Super ! Et toi Thierry ?

Thierry : Très bien, merci. Aujourd’hui, merci de nous avoir pris le temps pour l’audience, pour l’auditeur. On va parler d’Instagram, de marketing digital, puisque c’est vraiment ton métier et ta passion. Parle-nous un peu de toi et ensuite on va parler d’Instagram, te présenter.

Nicolas : Oui, bien sûr ! Moi, comme tu le dis, je suis un professionnel du marketing, je suis consultant digital à la base. Cela fait 4 ans que j’évolue sur cette voie-là. J’ai également avant fait des études. Donc, j’ai eu un parcours pro à 100 % digital à la fois en communication, en stratégie de marque, côté image de marque, communication.

J’ai combiné cela avec du marketing digital : comment vendre, comment faire du héroïque, comment faire du business sur Internet. Aujourd’hui, j’ai un peu cette double casquette de consultant digital, growth hacker, social media strategiste. Et j’ai évolué dans des agences conseils et également en Freelance où j’ai rencontré pas mal de web entrepreneurs et où j’ai bossé pour pas mal de business en ligne.

Thierry : Donc, tu as vraiment l’expérience générale de réseaux sociaux et du marketing digital. Et pourquoi, dernièrement, tu es passé en Instagram et tu proposes une formation généraliste pour tout le monde sur Instagram ?

Nicolas : Si tu veux, moi ce que j’aime sur le pourquoi je fais ce métier de marketing digital ? Parce qu’aujourd’hui, cela aide en fait des nouveaux business, des startups. Cela aide des entrepreneurs qui ont des idées aujourd’hui avec le web. On peut tout lancer à condition d’utiliser les bons canaux et de délivrer les bons messages, même sans forcément avoir besoin de beaucoup de finance.

Il faut juste investir du temps, produire du contenu. C’est cela que j’adore dans Internet, c’est d’aider des petits projets à voir le jour grâce à la stratégie des réseaux sociaux, du digital, des blogs. Aujourd’hui, je me suis effectivement spécialisé sur Instagram parce que je suis convaincu que c’est, je n’ai même pas besoin d’être convaincu, tout le monde sait qu’aujourd’hui, Instagram c’est le réseau du moment.

Il suffit de voir dans le métro, dans la rue, tout le monde est sur Instagram tout le monde. On nous parle d’un resto, d’un bar, d’un copain, d’une copine. Instagram, si tu veux, c’est le nouveau Google. Les gens, ils sont dessus à regarder, à consommer du contenu. Et en fait, c’est un réseau, en termes de business, qu’on va voir un peu les chiffres dans les détails, qu’il y a un taux d’engagement qui est 60 fois supérieur à celui de Facebook.

Il y a encore des marques, aujourd’hui sur Instagram, qui peuvent réussir à se lancer de manière organique, sans investissement publicitaire, sans achat de robot, juste avec du bon contenu, qui peuvent réussir à intéresser une audience, du coup derrière, à se développer rapidement. Pour moi, Instagram, c’est vraiment le Graal pour cela. Et c’est pour cela que cela fait maintenant plus d’un an que je suis spécialisé, expert sur Instagram. Je ne fais que de l’Instagram.

Thierry : Est-ce que pour toi, pour préciser, c’est vrai que tu as, combien sur Instagram ?

Nicolas : Alors, le compte devenu influenceur est un compte qui a 6500 ou 6600 abonnés.

Thierry : Oui !

Nicolas : Après, c’est un compte qui est destiné à éduquer les futurs influenceurs, à éduquer les gens sur les nouveautés d’Instagram. Il n’a pas, si tu veux, l’ambition de devenir influenceur. Ce compte-là, il va arriver à 10, 20, 30 K. Mais il ne peut pas être exponentiel parce qu’on va vite être limité par rapport aux gens qui sont intéressés par percée sur Instagram.

Thierry : Mais cela dépend de la niche, quoi.

Nicolas : Cela dépend vraiment de ton objectif et effectivement de la largeur de ton marché.

Thierry : D’accord ! Donc toi, ton but, actuellement, puisque tu es plutôt quelqu’un qui a aidé les marques, les petites et peut-être aussi les grosses. Je sais que tu as travaillé avec Alexandre Cormont que j’ai invité sur l’épisode 2.

Donc toi, ce qu’il disait vraiment pour toi, puisqu’on a parlé un peu avant, puisque tu n’as parlé aussi au début que des petites marques, puisqu’en créant des contenus, tu peux partir du zéro. Mais est-ce que c’est aussi utile pour les grosses marques, puisque souvent on pense qu’Instagram, c’est pour les moins de 35 ans. Est-ce que tout le monde peut se mettre sur Instagram ?

Nicolas : Si tu veux, pour revenir un peu à la jeunesse en fait de ce projet-là, moi j’ai aidé un écrivain qui était inconnu sur le monde du digital et qui n’avait pas d’audience qui voulait rester anonyme à sortir un livre. Cette personne, elle a plus de 35 ans. Cela va être un bon exemple. Sa cible a également plus de 35 ans. On est sur des lectrices, sur des sujets féminins de femmes trentenaires.

On a bossé ensemble à créer, c’est comme cela d’ailleurs que j’ai rencontré Alexandre, c’est une histoire. En fait, on a créé une stratégie d’influence pour elle afin de la faire connaître sur les réseaux, sur un blog notamment, pour ensuite lancer son livre, réussir à la crédibiliser et à lui écrire une audience.

Pourquoi je te raconte cette histoire ? Parce qu’elle voulait rester anonyme. Du coup, si tu veux une image, qu’on a récupérée sur Internet, qui aujourd’hui est à la tête d’une communauté de plus de 100000 personnes. Elle a remporté des prestigieuses récompenses, type les Golden Blog Awards en catégorie Lifestyle.

En fait, pourquoi je te dis cela ? Parce que quand tu vas sur son blog, cela s’appelle les célibattantes, il n’y a pas d’image, il n’y a pas de photo. C’est vraiment une image cachée d’Internet, une femme lambda, si tu veux. En fait, l’influence, pour moi, c’est la conséquence d’un bon contenu. On n’est pas forcé d’être une personne physique derrière. L’influence, c’est quelque chose que tout le monde va pouvoir réussir à récupérer et à attirer.

Thierry : Donc là, en fin de compte, parce que je suis bien content que tu aies parlé de cela, nous parler de ce que tu as fait. Mais comme tu parlais de Google, parce qu’on sait Google, quand on fait une recherche en pay per click, on sait que quand on fait une recherche, une requête classique, on a soit une réponse, comment dire, du genre naturel, soit en fin de compte avec un clic. Donc, les gens vont cliquer, c’est qu’ils sont intéressés.

Quelle est la différence entre l’engagement ? Est-ce que dans le pay per click, il va sur Instagram cliquer et est prêt à acheter, ou c’est juste au moins, on fait de là des influences pour ensuite retargeter et faire du business plus tard ?

Nicolas : Alors, effectivement, Google, ce qui est bien, comme tout le monde le sait, on va potentiellement rencontrer son marché au moment où il a un besoin. Donc, on va placer son offre au moment de la demande. Voilà, je cherche un coiffeur, on tombe sur des pubs, ou sur des liens organiques qui parlent de cela. Donc, il y a une rencontre entre l’offre et la demande.

Sur Instagram, effectivement, c’est plus indirect. On va plus être dans « je vais t’amener une ambiance, je vais t’éduquer sur des contenus, je vais t’apporter de la valeur et je vais te renvoyer sur un 00:07:38 et derrière, ou je te renvoie sur mon site vitrine. Après, je vais essayer de te convertir en client. »

Thierry : D’accord !

Nicolas : C’est plus, si tu veux, de la longue traîne, en fait, Instagram, mais on va pouvoir envoyer un discours qui est beaucoup plus émotionnel. On va pouvoir avoir touché ses contacts, plusieurs fois par jour, plusieurs fois par semaine. Alors que, sur Google, il faut vraiment tomber au bon moment, si tu veux.

Thierry : Et en plus, c’est payant.

Nicolas : Et en plus, voilà ! Quand tu fais du payant ou quand c’est sur les niches compliquées, effectivement, c’est dur de rendre le client naturel. Donc, le payant peut vite monter très cher.

Thierry : Si c’est au naturel, cela prend du temps. Le temps, c’est de l’argent. Créer un bon post, un bon article, cela coûte cher, cela prend du temps. Et en plus, pour ranker, des fois, cela prend deux, trois mois pour qu’il soit en première position. C’est la même chose. Instagram, c’est plutôt plus « rapide », si on fait bien les choses avec le hashtag et autres.

Nicolas : Sur Instagram, pour moi, il y a deux grands chantiers pour tous les comptes, que ce soit des comptes professionnels ou personnels. Peu importe vos objectifs, si c’est de la notoriété ou si c’est de la vente. Il y a toujours deux étapes quand je travaille avec mes clients.

Première étape : définir son contenu. Cela peut paraître bête comme cela, mais il faut avant qu’on aille chercher des followers, commencer à se faire connaître, il faut qu’on soit présentable, il faut que son compte, le titre soit bon. Il faut que la bio donne envie de s’abonner. Sur Instagram, on a à peu près 5 secondes pour convertir.

La deuxième partie : c’est du coup attirer des followers qualifiés. Sauf que si le compte ne convertit pas, cela ne sert à rien de lancer toutes les techniques de croissance. Donc, c’est la première partie, c’est d’être présentable, d’avoir un beau compte, d’avoir un beau site, que ce soit homogène et qu’on apporte de la valeur aux gens, qu’on produise du contenu au sein de ces thématiques qui va apporter de la valeur, qui va éduquer et qui va prouver son expertise, peu importe si vous êtes dans le milieu de la coiffure, du dropshipping, vous lancez une nouvelle marque de voiture. Peu importe, il faut réussir à apporter du contenu à valeur ajoutée pour vos prospects ou vos clients.

Thierry : D’accord. Donc toi, quel type de client de base, tu penses, pouvoir automatiquement se développer. Vraiment enfin, si tu penses que tout le monde peut le faire, est-ce qu’il y a vraiment des business qui ne peuvent pas vraiment aller sur Instagram ?

Nicolas : Alors, aujourd’hui, effectivement, Instagram, l’influence, tout le monde a mis en tête l’image des bloggeuses mode ou des bloggeuses beauté. Effectivement, c’est une grande cible pour moi et j’ai beaucoup de clients dans ce domaine-là, mais pas qu’eux. J’ai également des personnes qui sont, dans tous que j’appellerai un peu les entrepreneurs, ceux qui sont porteurs de projet web : les infopreneurs, les coaches, les consultants, les bloggeuses, les Youtubers. C’est une grosse cible.

Après ensuite, il y a également tous les gens qui sont porteurs plutôt de projets physiques, de startups, d’entreprises. Il y a les professionnels, il y a tous ces milieux. En fait, si tu veux pour résumer. Le B to C, pour moi à 99 % peut trouver sa place sur Instagram.

Thierry : Oui.

Nicolas : Sur du B to B, cela va être plus complexe. Tout va dépendre des sujets parce qu’il y a des sujets, il y a des domaines qui sont moins instagrammables, comme on dit. L’autre jour, j’ai travaillé avec quelqu’un qui est dans les bureaux de BTP. Donc effectivement, créer de la valeur sur Instagram, c’est plus compliqué.

Après, il y a les stratégies parallèles. Cela veut dire que toutes les personnes avec qui je travaille, qui sont sur ces domaines un peu compliqués, qui viennent quand même me voir et qui veulent laisser leur chance à Instagram, on trouve une stratégie en deux tons où en fait on ne va pas communiquer sur ce qu’ils font, mais on va communiquer sur eux, sur leur Lifestyle, du coup dans leur métier. Par exemple, cette personne-là dont son Lifestyle de dirigeant d’une boîte de BTP et pour aller créer du lien avec une audience et pour montrer l’envers du décor derrière l’entreprise, derrière l’entrepreneur.

Thierry : Oui. En fait pour moi, pour un marketeur comme toi, tout est possible parce que j’ai pensé à cela. Quand j’ai posé la question, tu m’as dit que ce n’est pas possible le BTP. Au début, j’ai rigolé, mais après je me suis dit qu’en fin de compte, tout est possible. Mais ce ne sera pas un lien direct. Il faut automatiquement aller chercher un moyen d’attirer pour ensuite tout doucement arriver vers le business, le BTP on va dire.

Nicolas : Voilà ! Il fait être un peu audacieux. En fait, si tu veux, moi je me pose toujours cette question à l’envers. Cela veut dire on parle du projet, je fais OK. Je pose à mes clients la question suivante : quel contenu tu vas pouvoir publier sur Instagram, à fréquence quotidienne ou hebdomadaire, qui puisse apporter de la valeur à ta cible, à ton client idéal, comme on dit en marketing. Est-ce que tu as la réponse, oui ou non ? Est-ce que tu penses pouvoir la trouver oui ou non ? Si tu ne la trouves pas, on essaie ensemble de la trouver, on creuse un peu les sujets, mais on réfléchit à l’envers si tu veux.

Thierry : D’accord. C’est vraiment une très bonne solution. Mais après, il y a aussi une autre solution. Après, je ne sais pas si elle est viable, parce que soit tu crées ton compte Instagram, on met du contenu, mais les personnes qui utilisent les influenceurs, est-ce qu’une personne qui est d’un secteur « qui n’est pas instagrammable » peut utiliser la puissance d’un influenceur, qui n’est pas loin de la niche ?

Nicolas : Évidemment, c’est une autre méthode. Si tu veux, là on parlait effectivement, je lance mon compte propriétaire personnel ou professionnel. Après, on peut faire des opérations spéciales, on peut faire des coups marketing en allant identifier effectivement des gens qui ont déjà une audience, qui ont déjà de la crédibilité sur un domaine et on va aller faire du placement de produit avec eux, faire des partenariats. Eux vont pouvoir renvoyer nos messages et ce sera beaucoup plus rapide en termes de résultat, sauf que ce ne sera pas pérenne dans le temps.

Thierry : C’est vraiment une opération  à coup de poing, on va dire.

Nicolas : Si tu veux, les stories sur Instagram, elles ont, comme tout le monde sait, 24 heures de durée de vie, sauf qu’en moyenne, un contenu vit pendant 6 à 12 heures sur Instagram.

Thierry : D’accord.

Nicolas : C’est-à-dire que tu fais ton partenariat, tu paies 3, 4, 500, 2000, tout dépend de la puissance de l’influenceur que tu vas utiliser. Mais une fois que tu as payé, tu as peut-être fait quelques rentes. Mais derrière, cela s’est essoufflé et plus personne ne verra ton contenu, plus personne ne verra le post sponsorisé.

Alors que si tu développes une stratégie propriétaire, effectivement, tu ne vas pas avoir des centaines de millions de vues dès les premières semaines. Mais en créant une bonne stratégie, tu vas attirer d’une audience qualifiée qui, derrière, va devenir potentiellement des prospects qualifiés et qui, derrière, vont monter progressivement en gain pour devenir des clients.

Thierry : En fin de compte, c’est la même chose que quand on fait un blog. Avant d’envoyer les partenariats, il faut tenter qu’elle soit habituée, à récupérer les mêmes, même s’il y a apparemment les mêmes. Mais bon, c’est peut-être … s’abonne. Ensuite, qu’elle ait l’habitude de nous voir, pour pouvoir proposer autre chose.

Nicolas : Exactement ! En plus, en faisant cela, tu vas vraiment développer un lien qui va être plus fort. Quand tu fais un partenariat avec des influenceurs, après tout dépend lesquels et comment tu vas les choisir ? Mais aujourd’hui, les gens, ils sont plus dupes. Ils savent que derrière, on a été payé. L’influenceur a été payé pour faire ce post-là.

Donc, derrière, il y a une sorte de méfiance. Alors que quand c’est toi qui produis ton contenu propriétaire, la derrière, les gens vont voir, ils vont sentir et voir la valeur que tu apportes, ils vont voir l’expertise que tu as. Et là, le lien sera beaucoup plus puissant. Même si tu ne toucheras pas en volume, tu toucheras en qualité.

Thierry : D’accord. Donc là, j’ai deux questions qui sont un peu différentes, qui vont peut-être changer de sujet on va dire. Instagram, en fin de compte, comme tous les réseaux sociaux, cela a une vie. Cela commence et cela meurt. Je ne dis pas qu’Instagram, cela va devoir My Space, mais comment tu vois Instagram dans le futur ? Est-ce que tu penses qu’il faut viser à 100 % Instagram ou automatiquement, quand on a 5000 à 10000 followers, il faut aussi s’appuyer sur un blog, un vlog, un YouTube, une eBay dépendant d’Instagram ?

Nicolas : Effectivement, c’est une belle question. Il y en a même plusieurs en une. Pour te répondre dans l’ordre : un : Instagram a passé récemment le milliard d’utilisateurs. C’est porté par le groupe Facebook, derrière, qui a effectivement, également, utilisé Whatsapp, messenger. Instagram, aujourd’hui, en matière de croissance, elle continue à être exponentielle. Il n’y a pas de signe d’effritement.

Donc, il y a toujours de plus en plus de gens qui viennent, il y a de plus en plus de marques qui commencent à envoyer leur budget publicitaire sur Instagram, notamment les marques de mode, c’est un bon exemple à suivre, parce qu’elles sont toujours dans les tendances, dans les dernières applications, les derniers outils. Il suffit de voir où sont retranscrits les fashions show, les fashions week ? Quels sont les budgets média ? Ou est-ce que ces marques-là font de la pub ? Elles sont aujourd’hui sur Instagram ? C’est la première question.

Pour moi, Instagram, on a encore le temps de voir venir, même si on va commencer à avoir des signes d’effritement. Facebook, derrière, n’arrête pas de rajouter des nouvelles features sans arrêt, parce qu’ils savent qu’Instagram, c’est le futur pour eux, alors que Facebook, ils sont arrivés sur un marché mature et les gens ont tendance à se décrocher, ils n’arrivent à renouveler la cible et aller rajeunir leur audience.

Deuxième point, il y a récemment également Instagram TV, IGTV, qui est sorti. C’est la nouvelle plateforme d’Instagram qui veut quand même concurrencer YouTube et être leader de la vidéo verticale. Donc, c’est un nouveau réseau en deux qui a donné encore un nouveau souffle à Instagram.

Le troisième point que tu soulèves, effectivement, c’est stratégique, comme dans tous les milieux de ne pas être dépendant d’un seul client, de ne pas être dépendant d’un seul canal. En plus, tu vas pouvoir créer des synergies. C’est-à-dire qu’en créant, effectivement, un blog à côté ou un vlog, tu vas pouvoir attirer des gens en référencement naturel sur ton site, ce qui n’est pas possible avec Instagram au début de l’interview.

Tu vas pouvoir les renvoyer sur ton Instagram en disant « si cela vous intéresse d’avoir des conseils quotidiens ou d’avoir la liste de tous mes outils personnalisés ; essaie de trouver en fait le moyen, le pourquoi est-ce que les gens devront aller sur Instagram ? Donc, trouvez cette raison. Renvoyez-les intelligemment sur votre Instagram. Comme cela, vous allez transformer un visiteur blog en visiteur Instagram et vous faites l’inverse.

Une fois que les gens sont sur Instagram : vous voulez lire mon article complet, découvrez tous mes conseils, téléchargez ma vidéo gratuite, on renvoie sur un blog ou on renvoie sur la landing page.

Thierry : D’accord. C’est vraiment une technique spécifique ce que tu proposes dans tes formations. Toi, tu leur expliques. C’est spécialement des posts pour l’entreprise cela, ta formation ?

Nicolas : Alors, la formation, effectivement, elle te donne la méthode complète de A à Z pour réussir à percer sur Instagram. Il y a 6 modules qui vont te donner la to do list, la check-list de tout ce qu’il faut faire pour être bon sur Instagram avec derrière un support et un coaching au téléphone avec moi pour qu’on puisse essayer de trouver les bonnes stratégies, voir si on va coupler plusieurs canaux, commencer à faire ton palier d’influence pour avoir des objectifs à court, moyen et long terme. En fait, tout dépend du client et de ton besoin, mais c’est stratégique de coupler plusieurs canaux, peu importe la niche, si tu veux, que soit pour récupérer une adresse e-mail.

Thierry : Même ceux qui ont zéro, peuvent commencer très fort sur Instagram, puis ensuite grâce à Instagram, développer d’autres réseaux. Cela peut se faire dans l’autre sens.

Nicolas : Bien sûr !

Thierry : Je t’écoute.

Nicolas : Je vais te donner un exemple : le show d’une conférence, je fais pas mal de conférences dans des écoles de commerce avec des étudiants. Il y a un sujet dont on a discuté, qui était assez intéressant, j’en parle de la formation d’ailleurs. C’est Salt Bae. Salt Bae, c’est le mec qui fait la viande et qui fait couler le sel sur son coude, qui a plusieurs millions d’abonnés. Tu as dû voir passer cela sur les réseaux.

Thierry : Non, parce que je suis végétarien. Donc, je pense que j’aurai vite changé.

Nicolas : Mauvais exemple alors mais on va le prendre en termes de business.

Thierry : Oui.

Nicolas : Ce mec-là, en fait, il a créé du contenu. Le mec, à la base, est boucher, il est turc et il a réussi à écrire une audience de plusieurs millions de followers sur Instagram. Ce mec-là, il a les mêmes compétences, il fait le même métier que le boucher qui en bas de chez moi, sauf que ce mec-là, il a réussi à écrire un contenu sur Instagram. Il a créé, j’appellerai cela « l’art de cuisiner la viande ». Pour lui, cuisiner la viande, cela se fait avec amour. Et il tourne des vidéos comme cela où il va choisir, il va tapoter sa viande, il va la saler avec amour, il va la faire cuire, il va la regarder cuire.

À la fin, il va voir cette petite touche, le petit geste où il va aller faire tomber le sel d’une façon super délicate un peu en slow motion sur son coude. En fait, pourquoi je te raconte cette histoire. Parce que là, derrière cela, cela pourrait être : soit on se dit que ce mec-là, il a réussi, il a fait un buzz énorme sur Internet. Au final, derrière, il s’est dit « je vais lancer ma chaîne de restaurant », ce qui paraît logique.

Le mec, maintenant, a plusieurs restaurants dans le monde entier. Il y a des Di Caprio, il y a des stars internationales qui viennent dans ces restos. Cela fonctionne très bien. Il y a des heures d’attente et des jours de réservation. Donc, soit cela était fait « logiquement », soit comme tu le dis, effectivement, cela pourrait être l’inverse. C’est-à-dire qu’on aurait pu se dire : c’est une énorme entreprise agroalimentaire qui voulait rajeunir sa cible, lancer une nouvelle chaîne de restaurant, et qui voulait s’appuyer sur une stratégie Instagram et qui, en fait, a peut-être créé ce mec-là de toute pièce afin, derrière, de porter un tout nouveau business.

Thierry : Moi, je me suis dit, ce gars-là, il ne savait pas, et ce ne serait pas un marketeur parce que même moi… on se dit la boucherie, mais qu’est-ce que la boucherie fait sur Instagram ? Mais il est vrai que quand tu me l’as décrit, j’ai eu les images, j’ai vu la viande, j’ai vu la scène, ce n’est pas bête. Comme quoi, il faut continuer à être créatif et tout le monde peut rester sur Instagram avec, bien sûr, un peu de technique.

Nicolas : Effectivement ! Il y a : un, tu vas trouver ce contenu, tu vas un peu matérialiser ton idée, ta stratégie. Après derrière, tu vas voir par rapport à cette histoire que tu as racontée, par exemple l’art de cuisiner la viande, comme on vient de le dire. Ok, quel contenu tu vas poster ? Est-ce que ce sont des photos ? Est-ce que ce sont des vidéos ? Est-ce que ce sont des stories ? Comment tu vas faire de tes shootings ? Est-ce que tu vas faire de la curation ? Est-ce que tu vas utiliser des applications ? Si oui, lesquelles ? Comment tu vas les retoucher ? Comment tu vas transformer ta photo en post Instagram.

On verra qu’il y a pas mal d’étapes à faire. Une photo n’est pas un post Instagram. Il y a beaucoup de choses à modifier d’ici et là. Et également ensuite, on va rajouter les hashtags, on va rajouter un univers visuel qui soit reconnaissable. Ensuite, on va aller activer toutes les stratégies, toutes les méthodes de growth hacking pour réussir à faire que ce contenu-là, il devient viral et qu’on attire des followers qualifiés jour après jour sur son compte.

Thierry : C’est bien de discuter avec toi parce qu’on sent que tout ce qui vont écouter et qui essayent de développer, ils voient qu’ils ont fait tout merdiquement, on va dire, enfin qu’ils l’ont mal fait parce qu’on n’est pas marketeur, on essaie. On fait la hashtag, on met cela. Puis, de toute façon, cela dépend des périodes. Mais on sent qu’il faut savoir une stratégie bien précise. Cela, voilà, il faut passer par un pro pour le comprendre, on va dire. Quand on parlait, c’est si simple, mais en fin de compte, il faut faire.

Nicolas : C’est cela en fait. C’est logique qu’on pointe le doigt dessus, sauf qu’effectivement, il faut faire un travail en amont de bien comprendre. En fait, si tu veux, moi j’ai passé 6 mois à temps plein, après la réussite de cette bloggeuse, dont je vous ai parlé au début. Je me suis dit, en fait, tout le monde peut devenir influenceur sur Instagram. Ok ! Comment est-ce qu’il faut faire ?

Si je devais raconter cela à ma mère, à quelqu’un, au boucher que je croise en bas de chez moi par exemple, qu’est-ce que je devrais lui dire ? Du coup, j’ai commencé. Moi, j’ai dit bon, je vais faire cela en un week-end, cela va être des petites vidéos sur YouTube. Au final, j’ai creusé le sujet. Je suis tombé sur les hashtags.

Comment je fais ces hashtags ? Je me suis remis une semaine, deux semaines. J’ai acheté tous les livres, les ebooks, les formations vidéo, notamment aux États-Unis, évidemment, parce qu’ils sont très en avance là-dessus. Au final, ce petit jeu m’a pris 6 mois, pour devenir aujourd’hui incollable sur Instagram et pour en livre la synthèse de ces 6 mois dans cette formation vidéo dont on parle.

Thierry : Dans tous les cas, je vais mettre un lien sous la vidéo, enfin sous le Podcast plutôt puisqu’on va la mettre sur YouTube, mais pour ceux qui veulent se former. Juste une dernière question, parce que moi je fais un peu les deux. Je fais du gratuit et du payant. Qu’est-ce que tu penses d’Instagram payant ? Est-ce que cela vaut le coup ? Il vaut mieux tout faire en organique que de faire du payant.

Nicolas : Faire la publicité sur Instagram, tu veux dire ?

Thierry : Oui, tout à fait.

Nicolas : Alors, tout va dépendre de ta stratégie. Moi, la formation, elle est tournée dans de l’organique.

Thierry : D’accord.

Nicolas : Comme je te disais au début, je suis convaincu qu’on peut encore faire sa place en organique sans dépenser de budget marketing. Donc, zéro euro d’investissement, seulement du temps. Bon, le temps, c’est de l’argent comme on l’a dit, mais c’est un temps qui nous est propre. Du coup, ce temps-là, on va l’investir pour faire du contenu.

Après, effectivement, on peut accélérer avec du sponsor. Il y a la publicité en Instagram stories, qui fonctionne très bien. C’est un format qui a été déployé il y a une petite année. Et là, on est vraiment sur des CPC, qui sont mais tellement bas. On est à moins de un centime parfois du clic, du swipe up, parce qu’on parle du swipe up sur de la story. Donc, après, tout va dépendre de votre strate. Je ne recommande pas du tout de faire de la pub pour faire connaître votre compte Instagram avec de la pub Instagram.

Thierry : Là, je parlais plus pour ceux qui sont vraiment des vrais business qui ont de l’argent, et qui veulent dépenser 500 euros tous les mois et qui se disent bon, je n’ai pas à faire 00:25:11, je n’ai pas à faire du Google. Je fais de l’Instagram pour que les gens cliquent simplement pour la conversion directe.

Nicolas : Si tu veux, moi je suis un peu de la logique de tester, en fait. Sur le papier, j’aurais tendance à dire « oui, vas-y, fonce, fais de l’Instagram stories », parce que c’est le format le moins cher. Après, est-ce que ta cible est bien sur Instagram ? Toi, tu fais de la pub Instagram, en fait, c’est la pub Facebook parce que c’est le même éditeur. Tu vas juste choisir tes placements.

Dans tes placements, tu choisis Facebook. Tu choisir Instagram stream ou Instagram stories. Tu les testes et tu vas dire : moi, par exemple, je veux que les gens s’inscrivent à ma liste e-mail. Je vais faire tourner ma campagne sur 5 jours, par exemple, avec 10 euros/jour. Je vais faire mes pubs. Je vais les mettre à la fois sur Facebook et sur Instagram, post et Instagram stories. Au bout de ces 5 jours, je vais retourner sur mes analyses de pub, et je vais aller voir combien cela m’a coûté au lead.

Coût par lead est-il moins cher sur Instagram si oui, je vais couper Facebook. S’il est plus cher, vous dites : potentiellement, le ciblage n’est pas forcément bon ou alors Instagram n’est pas le bon canal. Mais il faut toujours tester. Je ne peux pas te donner de réponse comme cela, tout va dépendre du business.

Thierry : Moi, surtout que c’est encore nouveau. Donc, il faut toujours tout tester puis voir après quant au business. Là, j’ai 5 questions que je pose à tous mes invités.

Nicolas : OK !

Thierry : Donc, quel est le business dont tu rêves à part celui que tu fais actuellement ? Parce qu’il y a un business que tu as toujours rêvé et que tu n’as pas osé faire encore.

Nicolas : C’est une bonne question. Moi, maintenant, je suis accès vraiment dans tout ce qui est web entreprenariat. Je t’avoue que je suis assez attiré par le dropshipping. J’ai essayé cet été de bricoler deux ou trois trucs, mais je ne m’y suis pas mis à fond. Et comme on le sait, c’est vraiment le focus qui fait que tu vas réussir dans le business. Donc là, je suis à fond sur cette formation Instagram, mais je remettrai bien les mains dans le cambouis sur le dropshipping à l’occasion. Cela m’intéressera bien.

Thierry : Tout est à la base du marketing, si tu n’as pas de trafic, tu n’as rien. Donc, au moins, tu sais que tu peux avoir du trafic par rapport à ton shop ou shopify on va dire. Oui. Quelle est la meilleure expérience en tant qu’entrepreneur ou investisseur que tu as eue ?

Nicolas : Ma meilleure expérience, c’est quand même cette histoire qui m’a amené ici. Si tu veux, la vie est la conséquence de plein de petites actions, de plein de petites rencontres. La femme dont je te parle au début, Sarah, avec son blog, je l’ai rencontré en terrasse d’un café.

On était au mois de juin. Elle était à la table d’à côté avec ses copines. Elle discutait fort, elle rigolait et on a commencé à entamer la discussion. Elle m’a parlé de son livre. De son livre, je l’ai proposé de faire un blog. De son blog, elle a remporté le Golden blog Awards, qui est une énorme cérémonie, qui est passée à l’Hôtel de Ville à Paris avec les secteurs type TF1, les grosses régies. De cela, elle a commencé à avoir des partenariats avec des Meetic, des Happn, avec des Morgan, enfin des gros trucs.

À partir de cela, j’ai réussi à récupérer un CDI. Grâce à ce CDI, j’ai récupéré à apprendre d’avoir confiance pour faire des Freelance. Et grâce, si tu veux, à tout cela combiné, j’ai pris confiance pour me lancer en tant que professionnel sur Instagram et à devenir expert de ce réseau-là grâce notamment, en fait, à cette expérience pour répondre à ta question de « j’ai transformé une inconnue en bloggeuse crédible de plus de 100000 personnes sans avoir à montrer sa tête sur Internet.

Thierry : Le pouvoir de la rencontre. Moi, ce que tu viens de me dire là, pour moi, cela fait 1 heure 30 de film. Donc, la personne qui écoute, qui est scénariste. On commence au bar d’un café, et on fait, tout bon, 10 minutes de rencontre, 10 minutes ton développement, ton CDI, cela fait un film. Celle qui écoute a les moyens.

Nicolas : Je ne suis pas au courant.

Thierry : Celle qui a les moyens de venir produire, qu’elle te contacte.

Nicolas : Avec plaisir !

Thierry : Il y a encore d’autres questions. Quel est pour toi le meilleur levier pour devenir entrepreneur ?

Nicolas : C’est la formation. En fait, on est une éponge. Plus, on va respirer, plus on va aller étudier, plus on va lire, plus on va regarder la vidéo. Plus derrière, la nuit, on ne va pas réussir à dormir, parce qu’on va avoir des idées, on va commencer à écrire des notes, on va réfléchir. Et en fait, notre projet va mûrir, mais il faut mettre, si tu veux, de l’énergie, il faut mettre de la vitamine, il faut mettre des idées dans tout cela.

Du coup, c’est bien de se former, pas forcément avec des formateurs en ligne, avec des bouquins. Moi, je me forme, si tu veux sur tout et n’importe quoi, c’est-à-dire qu’il peut y avoir un email qui peut m’apporter des infos, il peut avoir des vidéos, il peut avoir des gens que je rencontre dans la rue, mes amis. Mais il faut toujours rester dans cette soif d’apprendre pour toujours être curieux avec cette fibre un petit peu audacieuse qu’on a nous les web entrepreneurs.

Pour résumer, il y a un président américain qui disait : « il n’est pas obligatoire d’être le meilleur dans ce qu’on fait. Il vaut mieux faire ce que les autres ne font pas. »

Thierry : Parce que les gens ont peur en général. Il faut être curieux et audacieux. Tu l’as dit, on continue à vivre comme cela. Opposé à ceux qui sortent de l’école, qui pensent qu’ils connaissent tout et qui arrêtent d’apprendre. C’est une grosse bêtise. C’est une parenthèse.

Nicolas : Non, mais là-dessus, j’ai un exemple intéressant. Par exemple, les gens qui sortent d’HEC. On sait que c’est l’une des meilleures écoles de commerce. Ils commencent effectivement avec des salaires qui sont beaucoup plus hauts que les personnes qui ont fait des écoles de commerce classiques.

Sauf qu’il y a une tendance dans le temps. J’ai un ami qui travaille dans un cabinet de conseil, qui m’a dit, en fait, « ces gars-là », pas tous, on ne peut faire une généralité. Mais ceux qui se reposent sur leur laurier, potentiellement, se font rattraper, même s’ils ont commencé plus haut. Quand tu vois dans l’évolution dans le temps, il y en a plus qui se font rattraper par des personnes qui ont faim, qui ont soif d’apprendre, qui ont soif de business et qui n’ont pas, si tu veux, dîné chez eux.

Thierry : Ah oui ! C’est la base.

Nicolas : Pas seul, comme disait Gary vee.

Thierry : Ah Gary vee, c’est marrant, quand je t’ai interviewé, je pensais à lui. J’ai eu peur de te dire : « pour moi, tu es le Gary vee français. » Mais imagine que je te dis cela et tu ne l’aimes pas. Tu ne l’aimes pas et tu vas me dire : « non, je n’aime pas … »

Nicolas : Non. Je n’ai pas cette prétention. Tu es malade. Mais, ce mec-là, il est dingue.

Thierry : Moi, je te le dis : tu es le Gary vee français. Tu es au début-là. Tu ne vas pas peut-être proprietaire du  PSG puisqu’il veut racheter les New York Jets parce que moi je le  suit depuis longtemps.

C’est son rêve et il le dit souvent. Il sera fini. Il sera comme le gars de la HEC quand il aura acheté les New York Jets. Donc, tant il a passé le Jets, il va continuer à faire du business. Il a dit en plus : il fait exprès de se mettre une grosse bêtise qui est quasiment impossible puisque le Jets coûte 2 milliards, un truc comme cela. Actuellement, il est valorisé à 500 ou 600 millions. Il dit : c’est tellement ballasse que moi le matin, je me lève. Je bosse tellement parce que j’ai un objectif qui est quasiment irréalisable. Donc voilà, c’est un monstre.

Nicolas : Oui. C’est la clé, se fixer des objectifs et tout faire ensuite pour les atteindre. Mais ce mec-là, c’est un tueur. Tu regardes une de ses vidéos, mais cela te donne la pêche pour toute la journée.

Thierry : Mais il le dit en plus. Au début, il n’était pas fier. En fin de compte, j’ai écouté dernièrement tout son podcast. Il n’était pas fier d’être considéré comme quelqu’un qui fait du développement personnel, mais il en fait indirectement. Il a dit maintenant qu’il est content d’aller parler dans les écoles et faire plein de show parce qu’il sait que cela motive les gens.

Maintenant, son objectif personnel, en plus du marketing, c’est de créer le plus d’entrepreneurs possible. Avec Internet, il l’a dit, c’est de la folie : eBay, Amazon, dropshipping. Quelqu’un qui veut être indépendant, c’est trop facile grâce à Internet. Il le dit. Maintenant, son but c’est de faire du développement personnel en plus du marketing et de motiver tous les jeunes à créer des boîtes et il le fait bien.

Nicolas : Les mecs, en fait, ils vont te dire, c’est possible. Regarde, ils vont te démontrer par A+B. Quand 00:32:40 c’est simple. Il faut faire cela : cause, conséquence. Si personne te le montre, si personne te montre la voie, si personne te prend par la main et te dit : « il faut faire comme cela. Je l’ai fait. Regarde tac, tac, tac ». Les gens, ils ne vont pas le faire, parce que c’est vrai qu’ils ne sont pas forcément intéressés tout de suite pour le faire. Ils se disent : « non, je n’ai pas les capacités, ce n’est pas pour moi, cela prend trop de temps. J’ai un taf à côté. »

Il faut toujours avoir deux business, en fait. Il faut avoir, même si on est en CDI aujourd’hui, si on est étudiant, on se dit qu’on n’a pas le temps. Gary vee est le bon exemple pour dire : si tu te coupes une heure de ton Netflix au lieu de prendre une heure et demie pour déjeuner, tu prends une demi-heure. Tu as du temps pour développer ton business. En fait réussir et je finirais comme cela à transformer, à vivre de ta passion grâce à Internet parce qu’aujourd’hui on peut tout le faire. En une minute, je peux écrire un contenu sur un nouveau canal que je vais publier juste après. C’est quand même super puissant.

Thierry : Je suis bien content. Tu sais que le titre, en fin de compte, du podcast c’est l’Entrepreneur Lifestyle’s. Et comme je répète souvent sur mon blog et sur mon vlog, tout est possible, surtout avec Internet et tout ce qui vient avec les réseaux sociaux, donc la personne qui est motivée. C’est possible !

Deux autres questions : quel est le livre que tu conseillerais à tout entrepreneur et pourquoi ?

Nicolas : Le livre que je conseillerais, qu’est-ce que j’ai autour de moi. Est-ce que je pouvais avoir des infos. J’en ai deux que j’adore. Le premier, c’est : Influence et manipulation, Robert CIALDINI.

Thierry : On me l’a cité dans un podcast : Influence et manipulation.

Nicolas : Je vais en prendre un autre alors.

Thierry : Non parce qu’en général, tout le monde me cite : La semaine de 4 heures ou Père riche, père pauvre. Donc, je suis content qu’on ait d’autres livres.

Nicolas : Père riche, père pauvre, c’était aussi une belle révélation pour moi. Père riche, père pauvre, tu mets le doute.

Thierry : Je n’aurai pas dû le dire.

Nicolas : Oui. Tu ne l’aurais pas dû.

Thierry : Influence et manipulation et Père riche, père pauvre.

Nicolas : En fait, dans les… Vas-y ! C’est tout !

Thierry : Non, tu as cité un autre livre, vas-y !

Nicolas : Non, je voulais juste t’expliquer un petit peu pourquoi j’ai choisi ces bouquins, mais…

Thierry : Je t’écoute parce que normalement j’ai aussi dit pourquoi. Donc, vas-y, je t’écoute.

Nicolas : Limite, je commencerai par Père riche, père pauvre, histoire de bien comprendre un peu ce concept, et ce côté revenu passif, ce côté en fait, aujourd’hui, on transforme notre temps en salaire fixe à la fin du mois. C’est-à-dire, je ne sais pas, on va dire 35 heures par semaine sur 4 semaines, cela coûte 2 000 euros, 3 000 euros par mois.

Sauf qu’en fait ce temps-là, en l’investissant intelligemment, il peut nous rapporter de la valeur en automatique, en créant des business en ligne notamment. Cela, je pense que tu as déjà fait le tour sur ton blog là-dessus. Ensuite avec cet argent-là que tu vas récupérer, tu vas faire des investissements pour te ramener du revenu passif.

Et en fait, Père riche, père pauvre, il t’apprend concrètement, ses deux petits-enfants, ils discutent. Il y en a un qui a cette connaissance du business. L’autre qui est plutôt dans des métiers assez classiques. C’est assez soufflant, en fait, de voir, comme quoi la vie peut prendre…

Enfin, il y a deux types de personnes. Cette histoire de rat race, c’est quand même quelque chose. Une fois qu’on a mis le doigt dessus, on se dit : mais en fait, c’est logique. Pourquoi tout le monde ne fait pas cela ?

Thierry : On en revient un petit peu par rapport à ton exemple de HEC parce que le père pauvre a fait des études et le père riche n’a pas fait d’étude ou très peu. Enfin, voilà ! C’est toujours la même situation. Personnellement, il faut toujours être curieux et continuer à apprendre, comme ceux qui lisent et qui veulent se développer.

Les papiers comme dit 00:36:05 : les diplômes, les cadres, il faut les mettre, c’est juste un bout de papier et que la vraie connaissance est ce qu’on apprend, ce qu’on rentre dans notre cerveau et ce qu’on ne pourra jamais retirer : « les lectures, les apprentissages et les rencontres ».

Nicolas : Surtout avec l’ère aujourd’hui, avec le web, avec tout ce qu’on peut faire maintenant, c’est de plus en plus vraie tout cela.

Thierry : Une dernière question parce qu’on a fait digression. On a commencé par Instagram, et là on parle vraiment du business à fond. Mais on est passionné, donc au moins les gens vont le sentir et qu’ils vont vraiment nous écouter. On est dedans. Donc, il faut vraiment se lancer ceux qui ont peur. Je pense qu’il faut écouter le podcast parce qu’on le dit, ce n’est pas, on a créé et on crée toujours. Ce n’est pas pour rien.

La compétence que tu rêves d’avoir ? La dernière question.

Nicolas : La compétence, je dirais la photographie. C’est toujours quelque chose qui m’a attiré. Cela se coupe plutôt bien avec Instagram. Je suis plutôt assez doué en photo un peu Lifestyle. C’est moi qui fais shooting avec mes potes. J’arrive à leur sortir des super photos pour Instagram. Sauf que j’aimerais bien à réussir vraiment à m’équiper, à apprendre sur le matériel et à faire de la photo sur les toits de Paris, sur du sunset, sur des beaux paysages. C’est vraiment la compétence qui j’aimerais acquérir dans les prochaines années.

Thierry : Comme quoi, il n’y a pas de secret. Si tu aimes la photo et que tu es sur Instagram, il n’y a pas de secret.

Nicolas : Bouclé-bouclé oui.

Thierry : Voilà ! Merci d’avoir pris le temps, en fin de compte, de nous parler d’Instagram et aussi, on a digressé mais je suis content puisqu’on a vu ta passion du business et j’espère que les gens l’auront senti et qu’ils vont se bouger un peu. C’est le but du podcast. Le dernier mot pour l’audience et pour tout ce qui veulent prendre ta formation et passer de 0 à 10000 abonnés, 100000, 1 million : qu’est-ce que tu as à leur dire ?

Nicolas : En fait, j’aimerais, si tu es d’accord, faire un cadeau à ces gens-là.

Thierry : Vas-y !

Nicolas : S’ils sont là à nous écouter, c’est qu’ils sont intéressés par Instagram, par ce sujet qu’on a fait ensemble. Potentiellement, ils se disent qu’il y a peut-être quelque chose à faire. Moi, comme tu l’as compris, je suis convaincu que tout le monde peut trouver sa place sur Instagram. J’ai créé une conférence en ligne gratuite où on rentre vraiment dans le détail de comment est-ce qu’on va faire pour transformer son idée, transformer sa passion, son business, la révéler sur Instagram. Cette première partie, j’aimerais l’offrir à tes lecteurs si tu es d’accord.

Thierry : D’accord.

Nicolas : Pour qu’ensuite, eux-mêmes, s’ils pensent qu’il y a quelque chose à faire après cette heure-là, ils rejoignent la formation et qu’ils puissent accélérer et vraiment passer au niveau supérieur sur Instagram.

Thierry : Grand merci à toi Nicolas. Je vais mettre le lien sur le podcast et sur YouTube, parce que je le mets sur YouTube. Mais moi, je te dis à très bientôt, plein de réussite sur Instagram et sur les réseaux sociaux, et avec ta formation. On se tient au courant pour savoir où tu en es par rapport à tes business.

Nicolas : Avec plaisir Thierry !

Voilà, c’est terminé pour l’épisode numéro 6. Merci à Nicolas Kern, merci pour le cadeau qu’il nous a fait. Je vous ai mis tous les liens sous le podcast, sur le site, cela dépend où vous l’écoutez, sinon il faudra aller donc sur le site thierry-henry.fr/podcast. Vous avez donc tous les autres podcasts plus celui-là, l’épisode numéro 6.

J’espère que vous avez appris beaucoup de choses que vous allez surtout implémenter. Allez voir ce que Nicolas fait, ce qu’il nous propose. Il y a une formation gratuite. Donc, cela ne vous coûte rien. Allez commencer à tester ce qu’il propose et ensuite si cela vous plaît bien sûr, utilisez le coupon pour avoir la formation payante.

Moi, je vous dis à la semaine prochaine avec encore un nouvel invité tout aussi intéressant. N’hésitez pas à mettre des commentaires, à partager ce podcast et à vous abonner soit sur la chaîne YouTube si vous l’écoutez sur YouTube, soit sur Stitcher, iTunes, enfin toutes les plateformes où on partage les bonnes informations business. Puis, moi, je vous dis à très bientôt pour le prochain podcast.

Tchao !